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VINGT-TROISIÈME CONSIDÉRATION

Illusions dont le démon berce l’esprit du pécheur

(On retrouvera dans cette considération beaucoup de pensées déjà exposées plus haut. Mais il était bon de les représenter ici toutes ensemble, afin de dissiper les illusions qui servent d’ordinaire au démon pour faire retomber l’homme dans le péché.
Cette Vingt-troisième considération, ajoutée par S. Alphonse à la troisième édition napolitaine « revue et corrigée » (1762), est la seule qui ne porte pas de texte biblique en épigraphe et qui omette les « Affections » après chacun des trois points.)

Premier point

Représentons-nous un jeune homme, coupable autrefois de grands péchés, mais qui s’en est confessé et qui a retrouvé la grâce de Dieu. Voici le démon qui le tente de nouveau pour le faire retomber. Le jeune homme commence par résister ; mais peu à peu il se laisse ébranler par les idées trompeuses que lui suggère l’ennemi. Jeune homme, lui dis-je, qu’allez-vous faire ? Dites-moi : voulez-vous, par cette misérable satisfaction, perdre la grâce de Dieu que vous venez de recouvrer et qui vaut plus que le monde entier ? Voulez-vous écrire vous-même la sentence de votre mort éternelle et vous condamner à brûler pour toujours en enfer ? Non, me répondez-vous, je ne veux pas me damner ; je veux me sauver ; et quant à ce péché, si je le commets, je m’en confesserai ensuite. Or voilà bien la première ruse du tentateur. Vous me dites donc qu’ensuite vous irez à confesse. Mais, en attendant, vous perdez votre âme. Dites-moi, si vous aviez une perle précieuse de la valeur de mille ducats, la jetteriez-vous dans un fleuve, en disant : Je la chercherai ensuite avec soi et je compte bien la retrouver ? Vous avez en main cette belle perle de votre âme, que Jésus Christ a bien voulu racheter au prix de son sang ; et de gaieté de coeur vous la jetez dans l’enfer. Car enfin, par le péché, même selon la justice qui a cours présentement, vous vous mettez en état de damnation et vous dites : je compte bien recouvrer mon âme au moyen de la confession. Mais, si pourtant vous ne la recouvrez pas ? Car, pour la recouvrer, il faut un vrai repentir, et ce repentir est un don de Dieu. Et si Dieu ne vous l’accorde pas, ou bien si la mort arrive sans vous laisser le temps de faire votre confession ?

Je vous entends : une semaine, m’assurez-vous, ne s’écoulera pas avant que vous ne vous confessiez. Et qui donc vous promet cette semaine ? -- Alors, dites-vous, je veux me confesser dès demain. Mais ce demain, qui donc vous le promet ? « Dieu n’a pas promis le lendemain, dit saint Augustin, peut-être le donnera-t-il ; peut-être aussi ne le donnera-t-il pas » (Cf. Dix-septième considération, note 11). Il en sera peut-être de vous comme de tant d’autres qui le soir s’endormirent pleins de vie et qu’on trouva morts le lendemain. Combien n’en est-il pas que le Seigneur a frappés de mort dans l’acte même du péché et envoyé en enfer ? Et s’il agit de la sorte avec vous, comment pourrez-vous remédier à votre ruine éternelle ? Sachez qu’avec cette illusion : Je m’en confesserai, le démon a jeté dans l’enfer des milliers et des milliers de chrétiens. En effet, on aurait bien de la peine à trouver un pécheur, assez désespéré pour vouloir formellement se damner. Lorsqu’ils pèchent, tous le font avec l’espoir de se confesser. Mais cet espoir, combien de malheureux n’a-t-il pas jetés en enfer ? Et maintenant ils sont perdus sans ressource.

Mais vous ajoutez : Pour le moment, je ne me crois pas en état de résister à la tentation. Voilà la seconde illusion. Le démon vous fait accroire que vous n’avez pas la force de résister aux assauts actuels de la passion. Mais d’abord sachez, comme dit l’Apôtre, que « Dieu est fidèle et qu’il ne souffrira pas que vous soyez tentés au-dessus de vos forces » (1 Corinthiens 10, 13). De plus, je vous le demande, si vous ne croyez pas pouvoir résister maintenant, quelle espérance pouvez-vous avoir de triompher plus tard ? Plus tard, le démon ne cessera de vous porter à d’autres péchés ; par conséquent, il sera beaucoup plus fort contre vous ; et vous, plus faible en face de lui. Si donc vous ne vous croyez pas en état d’éteindre aujourd’hui cette flamme, comment vous flattez-vous de l’éteindre quand elle aura grandi encore ? Vous répliquez : Dieu me donnera bien son secours. -- Mais ce secours, Dieu vous le donne présentement. Pourquoi donc ne voulez-vous pas en profiter pour tenir tête à la tentation ? Vous imaginez-vous par hasard que Dieu devra multiplier ses secours et ses grâces, quand vous aurez multiplié vos péchés ? Et si sur l’heure même vous désirez une plus puissante intervention de la grâce, que ne la demandez-vous ? Mettez-vous en doute par hasard la fidélité de Dieu, de ce Dieu qui a promis d’accorder tout ce qu’on lui demande : « Demandez et vous recevrez » (Jean 16, 24) ? Dieu ne peut manquer à sa parole. Vous n’avez donc pas à réclamer son secours ; et la force dont vous aurez besoin pour résister ne vous manquera certainement pas. « Dieu ne commande rien d’impossible, dit le Concile de Trente, mais en vous donnant ses commandements, il vous avertit de faire ce que vous pouvez ; puis, pou ce que vous ne pouvez pas, d’implorer son aide ; et il vient à votre secours pour vous mettre en état de faire sa volonté » (Concile de Trente, Session 6, Décret sur la justification, ch. 11 : « Car Dieu ne commande pas de choses impossibles, mais en commandant il t’invite à faire ce que tu peux et à demander ce que tu ne peux pas (S. Augustin), et il t’aide à pouvoir » (FC 570). Ainsi, Dieu nous avertit de faire ce que nous pouvons moyennant la grâce actuelle qu’il nous donne ; et cette grâce ne suffisant pas pour résister, il nous presse d’en demander une plus puissante ; et à ceux qui la demandent comme il faut, nul doute qu’il ne l’accorde.

PRIÈRE

Eh quoi, ô mon Dieu ! est-ce donc pour répondre à vos bontés envers moi, que j’ai montré tant d’ingratitude envers vous ? Que n’avons-nous pas tenté l’un et l’autre, moi pour vous fuir, vous pour me poursuivre ; vous, pour me faire du bien, moi pour vous faire du mal ? Ah ! Seigneur, n’y eut-il aucun autre motif, votre bonté pour moi devrait m’enflammer d’amour pour vous, puisque vous avez multiplié vos grâces, tandis que je multipliais mes péchés. Et qu’ai-je fait pour mériter les lumières que vous me donnez en ce moment ? Seigneur, je vous en remercie de tout mon coeur et j’espère au ciel vous en remercier durant toute l’éternité. Oui, j’espère que, par les mérites de votre sang, je me sauverai ; et je l’espère avec d’autant plus d’assurance que vous m’avez traité avec plus de miséricorde. En attendant, j’espère que vous m’accorderez la force de ne plus vous trahir. Je suis résolu, avec le secours de votre grâce, de mourir plutôt mille fois que de recommencer encore à vous offenser. Je vous ai bien assez offensé ; je veux employer tout le reste de ma vie à vous aimer. Et comment n’aimerais-je pas un Dieu qui, non content de mourir pour moi, m’a supporté avec tant de patience malgré les insultes que je lui ai prodiguées ? Dieu de mon âme, je me repens de tout mon coeur et je voudrais en mourir de douleur. Et si par le passé je vous ai lâchement trahi ; maintenant je vous aime plus que toutes choses, je vous aime plus que moi-même. Père éternel, par les mérites de Jésus Christ, secourez un misérable pécheur qui veut vous aimer.

Marie, mon espérance, assistez-moi ; obtenez-moi la grâce de recourir toujours à votre divin Fils et à vous, ô ma mère, chaque fois que le démon tentera encore de me jeter dans le péché.

Deuxième point

On dit encore : Dieu est un Dieu de miséricorde. Voici la troisième illusion familière aux pécheurs et qui en perd un si grand nombre. D’après un savant auteur (P. Gisolfo, La guida de’peccatori, p. I, disc. 6, n. 1, t. 1, Naples, 1694, p. 165), la miséricorde de Dieu précipite plus d’âmes en enfer que sa justice, parce que, comptant témérairement sur la miséricorde, tant de malheureux continuent à pécher et finissent par se perdre. Que Dieu soit un Dieu de miséricorde, personne ne le nie. Cependant, combien d’âmes n’envoie-t-il pas chaque jour en enfer ? Car s’il est miséricordieux, il est juste aussi ; et par conséquent, obligé de punir celui qui l’offense. Ah ! Certes, il use de miséricorde. Mais envers qui ? Envers ceux qui le craignent. « Il a étendu sa miséricorde sur ceux qui le craignent, dit David, et c’est de ceux qui le craignent que le Seigneur a compassion » (Psaume 102, 11). Mais contre ceux qui le méprisent et qui s’autorisent de sa miséricorde pour le mépriser davantage, il en appelle à sa justice. Et il doit en être ainsi. Car Dieu pardonne le péché, mais il ne peut pardonner la volonté de pécher. Celui qui pèche avec le dessein de se repentir ensuite, celui-là, dit saint Augustin (S. Augustin (auteur inconnu selon Glorieux, n. 40; cf. Dixième considération, note 2), Aux frères dans le désert, sermon 11, PL 40, 1255), ne se repent pas, mais il se moque. Or l’Apôtre nous apprend que Dieu ne se laisse pas tourner en dérision : « Ne vous y trompez pas : on ne se rit pas de Dieu » (Galates 6, 7). Et ne serait-ce pas le tourner en dérision que de l’offenser comme il nous plaît, autant qu’il nous plaît, et de prétendre ensuite au Paradis ?

Dieu m’a toujours traité avec tant de miséricorde et il m’a épargné jusqu’ici ; j’espère donc qu’il ne se départira pas à l’avenir de sa miséricorde envers moi. Quatrième illusion. Ainsi, parce que le Seigneur a eu compassion de vous, le voilà donc tenu d’user toujours de miséricorde à votre égard et de jamais vous punir. Eh bien, non. Plus ses miséricordes envers vous ont été grandes, plus aussi vous devez craindre qu’il ne vous refuse le pardon et qu’il vous punisse, si vous l’offensez de nouveau. « Ne dis pas : j’ai péché ; et que m’est-il arrivé de triste ? Car le Très Haut, quoique patient, rend selon les mérites » (Ecclésiastique 5, 4). Dieu supporte, mais il ne supporte pas toujours. La limite de sa miséricorde envers chaque pécheur est déterminée d’avance ; une fois cette limite atteinte, il frappe de façon à punir pour tous les péchés ensemble. « Et plus il aura attendu qu’on fasse pénitence, dit saint Grégoire, plus l’enfer sera terrible » (S. Grégoire le Grand, Homélie 13, sur les Évangiles, n. 5, PL 76, 1126).

Vous donc, mon frère, qui reconnaissez avoir si souvent offensé Dieu, sans qu’il vous ait précipité en enfer, vous avez bien sujet de vous écrier : « C’est grâce aux miséricordes du Seigneur que nous n’avons pas été consumés » (Lamentation 3, 22). Oui, Seigneur, je vous remercie de ne m’avoir pas précipité en enfer comme je le méritais ! Car pensez combien d’âmes sont maintenant damnées pour avoir commis moins de péchés que vous. Que cette pensée vous anime à la pénitence et à d’autres bonnes oeuvres, afin de réparer les offenses dont vous vous êtes rendu coupable envers Dieu. Ne faites pas de sa patience à votre égard un motif pour l’outrager davantage. Au contraire, servez-le et aimez-le d’autant plus que vous voyez avec quelle miséricorde il vous traite, de préférence aux autres.

PRIÈRE

Mon Jésus crucifié, mon Rédempteur et mon Dieu, je me jette à vos pieds. Traître que j’ai été, je rougis de paraître devant vous. Que de fois je me suis joué de vous ! Que de fois je vous ai promis de ne plus vous offenser ! Hélas ! Toutes mes promesses n’ont été que des trahisons ; car, à chaque occasion qui se présentait, je vous oubliais pour recommencer mes infidélités. Soyez béni de me retenir en ce moment, non pas dans les flammes de l’enfer, mais à vos pieds afin de m’éclairer et m’attirer à votre amour. Oui, je veux vous aimer, mon Sauveur et mon Dieu, et je ne veux plus vous mépriser. Vous ne m’avez jusqu’ici que trop supporté ; je vois bien que vous ne pouvez pas me supporter davantage. Malheur à moi, si, après tant de grâces, je vous offensais de nouveau ! Seigneur, c’en est fait, je veux changer de vie et autant je vous ai offensé, autant je veux vous aimer. Ce qui me console, c’est d’avoir affaire à une Bonté infinie comme la vôtre ! Je me repens souverainement de vous avoir ainsi méprisé et c’est de tout mon coeur, je vous le promets, que je vous aimerai à l’avenir. Vous, ô mon Dieu, pardonnez-moi par les mérites de votre Passion ; oubliez les injures que je vous ai faites et donnez-moi la force de vous être fidèle tout le reste de ma vie. Je vous aime, mon souverain Bien, et j’espère vous aimer toujours. Mon Dieu, mon amour, je ne veux plus me séparer de vous.

O Mère de Dieu, ô Marie, unissez-moi étroitement à Jésus Christ et obtenez-moi la grâce de ne plus m’éloigner de ses pieds sacrés ; je mets en vous toute ma confiance.

Troisième point

Mais je suis jeune ; Dieu est plein d’indulgences pour la jeunesse ; plus tard je me donnerai à Dieu. Nous voilà à la cinquième illusion. Oui, vous êtes jeune. Mais ignorez-vous que Dieu ne compte pas les années, mais les péchés de chaque homme ? Oui, vous êtes jeune. Mais combien de péchés vous avez déjà commis ! Il se trouvera beaucoup de vieillards qui n’en auront pas commis la dixième partie. Et ne savez-vous pas que le Seigneur a déterminé pour chaque homme le nombre et la mesure des péchés qu’il veut lui pardonner ? « Le Seigneur attend patiemment que le jour du jugement soit venu, afin de les punir dans la plénitude de leurs péchés » (2 Maccabées 6, 14). Cela veut dire que Dieu patiente et attend, mais seulement jusqu’à ce que la mesure des péchés qu’il veut pardonner soit comble ; car alors il ne pardonne plus ; mais il punit le pécheur, soit en le frappant de mort subite dans son état de damnation, soit, châtiment plus terrible encore, en l’abandonnant dans son péché. « Je lui ôterai sa haie et elle sera livrée au pillage » (Isaïe 5, 5). Vous possédez une terre. Après l’avoir entourée d’une haie et après avoir fait, pendant plusieurs années, de grandes dépenses pour la cultiver, vous constatez qu’elle ne vous rapporte rien. Alors que faites-vous ? Vous enlevez la haie et vous laissez tout à l’abandon. Ah ! Tremblez que Dieu ne vous en fasse autant. Si vous continuez à pécher, les remords de votre conscience iront en s’éteignant ; ni l’éternité, ni votre âme n’occuperont plus vos pensées ; vous perdrez toute lumière ; vous perdrez jusqu’à la crainte ; voilà que la haie est enlevée et voilà que l’abandon de Dieu a déjà commencé.

Venons-en à la dernière illusion. Il est vrai, dites-vous, que, par ce péché, je perds la grâce de Dieu et que je me mets en état de damnation ; peut-être même est-ce aussi que je m’en confesserai et qu’ainsi je me sauverai. Oui, mon frère, je vous l’accorde, il est possible encore que vous vous sauviez ; car enfin je ne suis pas prophète et par conséquent je ne puis affirmer comme chose certaine,, qu’après ce péché Dieu n’usera plus de miséricorde à votre égard. Mais, de votre côté, vous ne pouvez non plus nier que si vous recommencez à offenser le Seigneur, après en avoir reçu tant de grâces, il est bien à craindre que vous ne vous perdiez définitivement. Voici comment parlent les Saintes Écritures : « Le coeur dur sera malheureux à la fin » (Ecclésiastique 3, 27) ; en d’autres termes, l’homme au coeur obstiné fera une mauvaise mort. « Ceux qui font le mal seront exterminés » (Psaume 36, 9) ; ils tomberont sous les coups de la vengeance divine. « Ce que l’homme aura semé, c’est cela qu’il recueillera » (Galates 6, 8). Si donc on sème des péchés, on ne recueillera non plus à la fin que des peines et des tourments. « J’ai appelé et vous avez refusé de m’entendre ; à votre mort, je rirai et je me moquerai » (Proverbes 1, 24). « A moi est la vengeance et c’est moi qui ferai la rétribution en son temps » (Deutéronome 32, 35). Ainsi s’expriment les Saintes Écritures au sujet des pécheurs obstinés ; ainsi l’exigent la justice et la raison. Vous me direz encore : mais il se peut qu’avec tout cela je me sauve. Et je vous réponds de nouveau : oui, cela est possible ; mais quelle folie, je vous le demande, de faire reposer le salut de son âme sur un peut-être et un peut-être si périlleux ! Est-ce donc une chose qu’on puisse exposer à un si grand péril ?

PRIÈRE

Prosterné à vos pieds, je vous remercie, ô mon bien-aimé Rédempteur, de ne m’avoir pas abandonné après tant de péchés. Combien n’y en a-t-il pas de moins coupables que moi et cependant vous ne leur accorderez pas les lumières que vous me donnez en ce moment ! Je vois que véritablement vous voulez me sauver ; et moi, je le veux aussi, principalement en vue de vous plaire. Je veux aller au ciel chanter éternellement vos immenses miséricordes envers moi. J’ai la confiance que déjà vous m’avez pardonné les offenses dont je me suis rendu coupable envers vous ; mais si malheureusement je me trouvais encore dans votre disgrâce, faute de m’être assez repenti de mes péchés, maintenant je m’en repens de toute mon âme et je les déteste plus que tout autre mal. De grâce, pardonnez-moi et donnez-moi une douleur toujours plus grande de vous avoir offensé, vous, ô mon Dieu, qui êtes si bon ! Donnez-moi de la douleur ; donnez-moi aussi de l’amour ! Je vous aime par dessus toutes choses ; mais je vous aime trop peu ; je veux avoir pour vous un grand amour ! Et cet amour, je vous le demande, c’est de vous que je l’attends. Exaucez-moi, ô mon Jésus, vous qui avez promis d’exaucer celui qui vous prie.

O Mère de Dieu, ô Marie, tout le monde m’assure que jamais vous ne laissez aller, sans le consoler, celui qui se recommande à vous. O vous qui êtes, après Jésus, toute mon espérance, je me confie en vous, recommandez-moi à votre divin Fils et sauvez-moi.

Saint Alphonse de Liguori, Préparation à la mort, 1758. Texte numérisé par Jean-Marie W. (jesusmarie.com).

 

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