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DEUXIÈME PARTIE : L’AVENIR ET L’ESCHATOLOGIE DE L’ISLAM
 
 
CHAPITRE 4

Israël, ce peuple n’est pas comme les autres

La déclaration d’indépendance de l’État d’Israël.
Déclaration d’indépendance
de l’État d’Israël

La recréation de l’État d’Israël est humainement inacceptable, car les juifs avaient perdu tous leurs droits sur cette Terre et les palestiniens avaient tous les leurs ; cette incompréhension s’efface toutefois à la lumière de la Révélation et des prophéties. On peut considérer qu’Israël moderne est le lieu mystérieux dans lequel la conscience des nations et peuples se révélera pour leur jugement.

Un dernier point reste à traiter : quel est le rôle d’Israël dans cette histoire ? Pour l’ensemble de la communauté musulmane, fondée sur les Prophéties de Mohamed, le regard sur le judaïsme est ambigu.[151] Ce peuple doit certes être protégé puisqu’il possède, quoique de manière falsifiée, le livre de la Bible. Mais il a été maudit par Dieu lorsqu’il a tenté de tuer son Messie, Issa fils de Maryama. « Tout le peuple juif répondit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! »[152] D’autre part, le fait que ce peuple ait repris la terre de Palestine est en contradiction totale avec la foi musulmane. Une terre de l’islam (Dar el-islam), soumise à un Calife[*] et à la domination des musulmans, ne doit jamais être perdue. Telle était la Palestine avant la création de l’État d’Israël, malgré la présence d’une grosse minorité chrétienne. La Palestine est devenue une terre de la guerre (Dar el-Harb), celle sur qui ne flotte pas encore les drapeaux de l’islam. Pour tout musulman, elle doit être rendue à l’islam, de la même façon qu’elle le fut après un siècle de vaines tentatives des croisés chrétiens.

Quand la main de Dieu est avec Israël

Les musulmans feraient bien d’être prudents et d’observer avec précision l’histoire de ce peuple. Son destin est particulier. Son histoire porte un mystère, même aujourd’hui. Ils feraient bien de suivre le conseil du Prophète Mohamed : « Lorsqu’il n’y aura plus ni assemblée, ni imam, restez à l’écart de tous les partis… » Hadith[*] 92, 11.

Haïr les juifs et connaître le désastre

Le destin du peuple juif est irréductible à toute catégorie connue. Ce peuple a la propriété de s’attirer successivement les haines de peuples entiers. À chaque fois, c’est source pour lui de grands malheurs mais aussi de l’humiliation de celui qui le haït et l’attaque.

Jusqu’à la fondation d’Israël en 1948, le peuple juif étant totalement dispersé parmi les nations, cette humiliation ne venait jamais des juifs eux-mêmes, mais d’une sorte de propriété immanente de l’antisémitisme. En étudiant l’histoire de cette forme de haine, on s’aperçoit qu’elle est toujours en corrélation totale avec une crise d’orgueil. Dès qu’un peuple se considère comme supérieur aux autres, il se met à haïr Israël.

Au Moyen Âge, l’Occident protégé de la domination de l’islam voit se développer une civilisation chrétienne. Les signes de cette richesse spirituelle sont encore visibles dans nos villes. Pourquoi faut-il que la paix et la réussite religieuse charrient avec elles tant d’orgueil, de certitude de tenir le Ciel ? Nous en avons une preuve dans la constante persécution des juifs de cette époque. Ils représentent la résistance spirituelle, la différence. Ils sont une épine dans l’idée qu’on se fait d’une chrétienté pure et universelle.

Au XIXe siècle, l’incendie de la haine du Juif reprit en Europe. La France n’en fut pas exempte et l’impact énorme de l’affaire Dreyfus prouve que cette haine structurait l’orgueil national français. La conséquence de l’orgueil ne tarda pas. Les nations européennes, sûres de leur invincibilité, s’en prirent l’une à l’autre et s’humilièrent mutuellement dans les tranchées de la Grande Guerre.

L’Allemagne, furieuse de l’indignité de sa défaite, n’ayant pas été assez humiliée, reprit avec son désir de vengeance le flambeau de la haine du juif. « J’appelle en premier lieu toutes les nations civilisées à lutter contre cette plaie universelle qu’est le juif international », écrivit Adolf Hitler, le 30 avril 1945, dans son testament politique. Puis, étant allé jusqu’au bout de sa haine, il prépara son suicide.

On dirait que l’existence de l’Antisémitisme est, comme en médecine, le symptôme certain d’une maladie qui s’appelle l’orgueil. Il est aussi le signe presque infaillible que le destin (Dieu ?) se prépare à frapper cet orgueil, pour le salut des hommes.

Depuis 1948…

Il semble que les nations musulmanes dans leur ensemble sont en passe de retomber dans le piège de l’anti-judaïsme. Depuis 1948, depuis la fondation d’Israël, l’expérience musulmane est une longue suite d’humiliations, d’occasions perdues et d’orgueil national de plus en plus exacerbé. L’histoire du jeune État d’Israël se résume en une série d’attaques arabes, d’abord militaires puis terroristes, puis enfin islamistes Wahhabites[*]. Elles ont amené étape par étape la ruine financière des nations arabes et au progrès économique d’Israël. Malgré toutes ces disconvenues, jamais les Arabes n’ont perdu l’espoir de vaincre Israël. Il semble qu’ils n’ont pas assez souffert pour renoncer à l’idée de le détruire.

Quand Dieu protège son peuple

L’expérience des défaites musulmanes devrait constituer un signe divin et amener à faire réfléchir ces croyants. Mais cela semble impossible, comme si tout dans leur mentalité et leurs prophéties devait s’y opposer, pour leur plus grand malheur terrestre.[153] La lecture du Testament des juifs est à cet égard éclairante. Lorsqu’un peuple, pour une raison que Dieu connaît (en général lié à l’orgueil qui doit être abaissé), doit être châtié, il l’est. S’il s’obstine, il perd tout, jusqu’à sa terre et son Temple.[154] Certains textes bibliques parlent même implicitement de l’islam, sous la figure de leur ancêtre Ésaü :

« C’est moi Yahvé qui dénude Ésaü, qui mets à découvert ses cachettes. Car ainsi parle Yahvé : “Toi qui commets l’iniquité, tu resterais impuni ? Tu ne resteras pas impuni, mais tu la boiras pour de bon, la coupe de ma colère !” J’ai reçu de Yahvé un message, un héraut était dépêché parmi les nations : “Rassemblez-vous ! Marchez contre ce peuple ! Debout pour le combat !” Car, vois, je te rends petit parmi les nations, méprisé parmi les hommes. Cela t’a égaré de répandre l’effroi, de t’exalter en ton cœur, toi qui habites au creux de la Roche et t’accroches au sommet de la hauteur ! Quand tu hausserais ton nid comme l’aigle, je t’en précipiterais, oracle de Yahvé. »[155]

Parfois, la main de Dieu humilie Israël[156] (on pense à l’expérience terrible du génocide), parfois elle le protège. Dans ce cas, mieux vaut ne pas être de ses ennemis : c’est une expérience que fit l’empereur d’Assyrie Sennachérib. Il fit la guerre à Israël au temps du roi Ezéchias :

« Après cela Sennachérib, roi d’Assyrie, entra en Israël. Il fit dire au peuple : “Ainsi parle Sennachérib, roi d’Assyrie : Sur quoi repose votre confiance pour demeurer ainsi dans Jérusalem assiégée ? Ezéchias ne vous livre-t-il pas à la mort, par la faim et par la soif, quand il dit : ʻYahvé notre Dieu nous délivrera de la main du roi d’Assyrie ?ʼ Ne savez-vous pas ce que moi-même et mes pères nous avons fait à tous les peuples des pays ? Les dieux des nations de ces pays ont-ils pu les délivrer de ma main ?” Ses serviteurs parlaient encore que Yahvé envoya un ange de peste qui extermina ses vaillants preux, les capitaines et les officiers ; celui-ci s’en retourna, le visage couvert de honte, dans son pays ; puis il entra dans le temple de son dieu où quelques-uns de ses enfants le frappèrent de l’épée. Ainsi parle Yahvé Sabaot, commente le prophète juif Zacharie[157] : en ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement en disant : “Nous voulons aller avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous.” »[158]

Sens profond du peuple d’Israël

L’espoir des islamistes Wahhabites est que la main de Dieu est aujourd’hui contre Israël. Ils en sont sûrs. Ils ne doutent pas, pour raison religieuse, que tôt ou tard, ils seront donc écrasés. Mais cette espérance semble vaine.

Le sens mystérieux et profond de ce que vit actuellement Israël se trouve non dans les prophéties de l’islam mais dans celles des chrétiens. Les musulmans affirment qu’Israël est maudit par Dieu. Les chrétiens affirment l’inverse.[159] D’après l’enseignement de saint Paul aux Romains, le fait que le Peuple d’Israël n’ait pas reçu le Messie qui lui avait été envoyé, malgré les nombreuses prophéties qu’il avait reçues à ce sujet, cela relève à la fois de la volonté endurcie des dirigeants du peuple et d’une volonté mystérieuse de Dieu, selon l’Écriture sainte :

« Dieu leur a donné un esprit de torpeur : ils n’ont pas d’yeux pour voir, pas d’oreilles pour entendre, jusqu’à ce jour. »[160]

Il ajoute :

« Dieu fait miséricorde à qui il veut et il endurcit qui il veut. »[161]

Il veut signifier par là que l’aveuglement intellectuel d’Israël qui refuse la foi au Christ est voulu par Dieu, à cause d’un plus grand bien qui doit en sortir.

Dieu ne peut vouloir directement et par soi un mal de peine tel que celui-ci. Il est donc évident qu’il n’a pas voulu l’endurcissement de ce peuple par vengeance à cause de la mort du Messie, mais à cause d’un bien plus grand qui devait en sortir par la suite. Israël semble être un signe grandiose gardé jusqu’à la fin pour annoncer le retour du Christ et la fin du monde. C’est ce que veut signifier l’apôtre quand il dit que « La conversion d’Israël sera une résurrection d’entre les morts. »[162]

Il y aura des malheurs et des massacres perpétrés contre ce peuple

Les sept prophéties du Christ sur Israël

Le Christ, dans les Évangiles ou dans l’Épître de saint Paul aux Romains, donne sept prophéties concernant l’avenir de ce peuple et le retour du Christ. Elles sont très concrètes :

1. Il annonce que le Temple de Jérusalem sera détruit : « En vérité, je vous le dis, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit jetée bas. »[163] Et le temple sera remplacé par un temple consacré aux idoles : « Vous verrez l’abomination de la désolation installée dans le lieu saint. »[164]

2. Le peuple juif sera déporté parmi toutes les nations : « Il y aura grande détresse sur la terre et colère contre ce peuple. Ils tomberont sur le tranchant du glaive et ils seront emmenés captifs dans toutes les nations. »[165]

3. Il y aura des malheurs et des massacres perpétrés contre ce peuple : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-même et sur vos enfants ! Car voici venir des jours où l’on dira : heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n’ont pas enfanté, et les seins qui n’ont pas nourri ! Alors, on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! Et vous, collines, couvrez-nous. »[166]

4. Ce peuple reviendra dans la terre d’Israël et prendra de nouveau possession de la ville sainte : « Jérusalem sera foulée par les païens jusqu’à ce que soient accompli le temps des païens. »[167] Le retour d’Israël marquera donc la fin du temps accordé aux païens pour inaugurer un temps de grâces accordées à Israël.[168]

5. L’arche d’alliance sera retrouvée : « Il y avait dans cet écrit qu’averti par un oracle, le prophète se fit accompagner par la tente et l’arche, lorsqu’il se rendit à la montagne où Moïse, étant monté, contempla l’héritage de Dieu. Arrivé là, Jérémie trouva une habitation en forme de grotte et il y introduisit la tente, l’arche, l’autel des parfums, puis il en obstrua l’entrée. Quelques-uns de ses compagnons, étant venus ensuite pour marquer le chemin par des signes, ne purent le retrouver. Ce qu’apprenant, Jérémie leur fit des reproches : Ce lieu sera inconnu, dit-il, jusqu’à ce que Dieu ait opéré le rassemblement de son peuple et lui ait fait miséricorde. »[169]

6. Le Temple de Jérusalem rebâti : « Alors le Seigneur manifestera de nouveau ces objets, la gloire du Seigneur apparaîtra ainsi que la Nuée, comme elle se montra au temps de Moïse et quand Salomon pria pour que le saint lieu fût glorieusement consacré. »[170]

7. Enfin Jésus annonce : « Vous ne me verrez plus jusqu’à ce qu’arrive le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »[171] Saint Paul confirme la réalité de ce dernier signe qui accompagnera immédiatement le retour du Christ dans sa gloire : Israël se convertira et reconnaîtra Jésus comme étant le Messie. « Leur mise à l’écart de l’Alliance fut une réconciliation pour le monde. Que sera leur admission sinon une résurrection d’entre ses morts. »[172] Ces deux textes semblent lier intimement le retour du Christ et la conversion d’Israël. Cela signifie-t-il que le jour où ils accepteront le Messie, celui-ci se montrera à eux de nouveau ou l’inverse ? Toute la question, au plan du signe des temps, est ici.

Trois de ces prophéties sont déjà réalisées, de manière puissante et historique. Une quatrième est en passe de l’être, depuis 1948.

(1.) Ainsi vit-on, en 70 ap. J.-C., le général romain Titus raser complètement le Temple de Jérusalem.

(2.) Puis au IIe siècle, à la suite d’une dernière révolte juive, le reste de la population d’Israël fut déporté ; l’empereur fonda une nouvelle ville à la place des ruines de Jérusalem : Helia Capitolina. Sur le lieu du Temple, un temple dédié à Jupiter fut construit. Pour les juifs, l’abomination de la désolation dont parle le prophète Daniel 9, 27, fut physiquement dans le lieu saint. Les prophéties se réalisèrent à la lettre.

(3.) L’extermination, les malheurs, et les persécutions, ne cessèrent de s’abattre sur les communautés juives dispersées jusqu’à la persécution la plus récente et les massacres d’un tiers des juifs du monde par l’Allemagne nazie. C’est le signe maudit d’Auschwitz.[173]

(4.) Enfin en 1948, la création du nouvel État d’Israël en Palestine marque une nouvelle étape, non encore pleinement réalisée puisque Jérusalem n’est pas entièrement redevenue une ville juive.

C’est là qu’il convient aux musulmans d’être attentifs et d’écouter la voix qui leur vient du christianisme. Les prophéties se réalisant matériellement, on peut deviner que Jérusalem deviendra la capitale du seul État juif. Lorsque ceci arrivera, ce sera la fin du temps des nations organisées sous forme de pays. Le monde laissera place à une autre période, mondialiste.

Il est étonnant de voir que les événements annoncés dans l’histoire d’Israël ne sont pas uniquement symboliques. Ils sont de type Témoins de Jéhovah, c’est-à-dire qu’ils se réalisent au sens le plus littéral du terme. Mais ils ont aussi un sens spirituel, très profond. Il apparaît quelque peu à celui qui est habitué à lire de l’intérieur l’Histoire Sainte rapporté par la Bible. On y voit symboliquement manifestées une multitude de choses spirituelles.

Toute l’histoire du Salut y est inscrite à travers des allégories[*] proches de celles du livre de l’Exode.[174] On ne peut qu’en donner une idée.

(1.) La destruction du Temple d’Israël marque l’entrée dans un nouveau temps qui est celui de la Nouvelle Alliance, où Dieu n’est plus adoré sur une montagne, mais au fond des cœurs, en esprit et en vérité. Et ce temps est le dernier qui sera accordé à l’humanité, car il n’y aura pas d’autre alliance avant celle de la vision béatifique. Cependant, prise en un sens symbolique, cette destruction préfigure celle que devra subir le nouveau Temple qui est l’Église (et l’islam aussi, nous l’avons montré…) dans un holocauste final qui précèdera la glorification du monde.

(4.) Le retour dans la terre d’Israël signifie à quel point ces malheurs ne sont qu’une éducation provisoire. Il y aura une autre vie après la mort, une autre Réalité, une résurrection. Tout cela n’avait pour but que l’apprentissage de l’humilité et, pour les plus justes, du fait que la haine est signe de malheur, un apprentissage de l’amour. Seul l’amour donne la vie.

(5.) (6.) (7.) La reconnaissance par Israël de Jésus-Christ comme Messie de Dieu ne semble pas être pour demain. Pourtant, ce sera le dernier signe, le plus profond, celui qui précèdera ou accompagnera un événement historiquement inimaginable. Le Messie de Dieu peut-il jaillir visiblement dans l’histoire « comme l’éclair de l’Orient à l’Occident »[175] ? Cela paraît une croyance ridicule. Pourtant…

 

151. Encore une ambiguïté de Dieu et de sa révélation dont le terme aboutira à une purification par la souffrance et des juifs et des musulmans. [↩]

152. Matthieu 27, 25. Il est intéressant de constater que le regard des chrétiens fut longtemps le même. Ce n’est qu’après l’horreur de l’holocauste que l’Église changea l’ambiguïté des mots qu’elle employait sur le Judaïsme. En quoi le crime de certains chefs des juifs du temps de Jésus ne rend pas coupable les juifs d’aujourd’hui ? [↩]

153. Et la purification de leur orgueil en vue de la vie céleste. [↩]

154. Jérémie 49, 10. [↩]

155. Ibid. 49, 10-16. [↩]

156. Nombres 14, 9 : « N’ayez pas peur du peuple de ce pays, car nous n’en ferons qu’une bouchée. Leur ombre protectrice les a quittés, tandis que Yahvé est avec nous. N’en ayez donc pas peur. » [↩]

157. Zacharie 8, 23. [↩]

158. Chroniques 32, 7-21. Les exemples sont multiples dans l’histoire d’Israël. [↩]

159. L’Église catholique a compris qu’il ne faut pas parler comme cela : « Il est faux et gravement hérétique à cause des conséquences qu’une telle affirmation a historiquement eu, d’affirmer que le peuple d’Israël est maudit, car Dieu ne fait pas payer aux enfants la faute de leur père. Saint Paul affirme en effet : « Dieu aurait-il rejeté son peuple ? Certes non. » Et selon lui, le gouvernement de Dieu sur Israël est l’un des « abîmes de richesse, de la sagesse et de la science de Dieu. » Il veut signifier qu’il s’agit d’un mystère que l’homme ne peut qu’approcher et dont l’explication finale sera donnée en plénitude après la venue du Christ, lors du jugement général de l’humanité. » [↩]

160. Isaïe 29, 10. [↩]

161. Romains. 5, 18. [↩]

162. Ibid. 11, 15. [↩]

163. Matthieu 24, 2. [↩]

164. Ibid. 24, 15. [↩]

165. Luc 21, 24. [↩]

166. Luc 23, 28. [↩]

167. Ibid. 21, 24. [↩]

168. Romains 11, 25. [↩]

169. 2 Maccabées 2, 4-7. [↩]

170. Ibid. 2, 8. [↩]

171. Luc 13, 35. [↩]

172. Romains 11, 15. [↩]

173. En effet, observait en 1989 le cardinal J.-M. Lustiger, au cours d’un entretien télévisé avec E. Wiesel, le juif est le témoin d’un au-delà de l’homme : à travers le juif, Hitler a voulu tuer Dieu, ce Dieu qui, en choisissant Israël, manifestait son intention de sauver le monde : « Par toi (Abraham) se béniront tous les clans de la terre. » Genèse 18, 18 ; 22, 18 ; 26, 4. [↩]

174. Au delà de ces interprétations traditionnelles, il est possible de découvrir en Israël, de par la méditation constante de son histoire tourmentée à la lumière du Serviteur souffrant et sous l’influence du christianisme, une interprétation étonnamment mystique de l’histoire : Voici, au travers de quelques textes et témoignages, quelques aspects de cette spiritualité quasi-chrétienne : Eliezer Berkovits comprend ainsi la portée permanente du sacrifice d’Isaac dans l’histoire du judaïsme : Nova et Vetera, 1973, 123-125. [↩]

175. Cette phrase de l’Évangile de Luc 17, 24 est reçue comme un signe eschatologique musulman. Voir du même auteur La fin du monde, op. cit. [↩]

Arnaud Dumouch, Le mystère de l’islam : prophéties de la Bible et du Coran, Éditions Docteur angélique, Avignon, 2008.

 

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