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Lexique

Allégorie : C’est un type de prophétie souvent utilisé dans les Écritures Saintes, juives comme chrétiennes. L’histoire parfois anodine d’un homme cache un sens plus profond. Elle révèle non seulement des événements à venir mais leur sens profond. Ce type de prophétie n’a pas cessé dans l’Église catholique jusqu’à nos jours. Ainsi, dans l’Évangile de saint Jean, la mort de Simon-Pierre est clairement indiquée comme l’allégorie de la vie et de la fin de la hiérarchie de l’Église catholique. Les combats physiques de Jeanne d’Arc, puis sa mort, sont une révélation allégorique de la fin de l’Église (voir l’allégorie annonçant l’origine de l’islam, Première partie, chapitres 4 et 5 ; voir aussi l’analogie sur la fin de l’islam, Deuxième partie, chapitre 4).

Antéchrist (voir Dajjal) : (du grec, avant le Christ). Il se distingue de son idéologie, appelée dans les Écritures l’esprit de l’Antéchrist. L’Antéchrist est tout homme qui incarne à telle ou telle époque l’idéologie antichrétienne. À la fin du monde, le dernier Antéchrist poussera jusqu’au sublime le culte de l’orgueil et de l’égoïsme humain. L’Antichrist (celui qui lutte contre le Christ) est une expression semblable.

Apostasie : C’est le fait de renier sa foi après en avoir vécu. Les chrétiens comme les musulmans ont reçu l’annonce explicite d’une apostasie de masse vers la fin du monde. Jésus affirme que cela se fera à cause de la perte de l’amour de Dieu et du prochain. Mohamed l’annonce du fait de la perte du zèle pour l’honneur de Dieu (voir Deuxième partie, chapitres 2, 3 et 4, 5).

Arabes : Habitants de la péninsule arabique. D’après l’islam, leur ancêtre Ismaël reçut la promesse de Dieu que la plus grande bénédiction toucherait sa lignée. Il serait source d’une immense descendance, fille spirituelle et charnelle d’Abraham. Effectivement, c’est par un prophète arabe (Mohamed) puis par les armées arabes, que l’islam fut donné au monde de l’Inde à l’Espagne. Mais, vers la fin du monde, disait Mohamed, les arabes répandront le mal dans le monde : « Malheur aux arabes ! » Ils précipiteront la guerre de Gog et Magog (voir Deuxième partie, chapitre 2, 2 et 3).

Bénir, bénédiction : L’expression « bénédiction de Dieu » peut prendre deux sens selon qu’il est divin ou humain. Pour Dieu, une religion ou un homme est béni s’il est humble, petit, prêt à se livrer à l’amour. C’est du moins l’interprétation catholique du mot. L’homme béni par excellence est Jésus sur la croix. Dans le sens humain, habituel, mondain du terme, être béni par Dieu signifie souvent l’inverse : gloire humaine, réussite, pouvoir. Les Protestants américains comme les Islamistes communient dans cette conception du mot bénédiction. Dieu se sert de cette ambiguïté des sens. Il en fait un instrument pour sanctifier les hommes. Il laisse à chacun un temps de pouvoir terrestre pour mieux, tôt ou tard, mettre un terme à cette gloire et plonger à travers une chute douloureuse dans l’apprentissage de l’humilité. L’explication du caractère mortel de toute réalité est ici (voir Première partie, chapitres 6 et 7).

Calife : Chef politique et religieux en terre d’islam. Selon les cas, il peut être soit un descendant du Prophète, soit un homme reconnu pour sa justice et son zèle de la religion. L’islam distingue deux terres : la terre de l’islam (Dar el-islam), soumise au juste gouvernement d’un roi-imam religieux, le Calife ; la terre de la guerre (Dar el-Harb), celle qui reste à conquérir en vue de l’instauration de la justice d’Allah. Vers la fin du monde, les Califats musulmans seront détruits (voir Deuxième partie, chapitre 4, 4).

Catholicisme : christianisme originel. D’abord persécuté par les Romains puis devenu religion officielle de l’Empire (313 ap. J.-C.). Pour les musulmans, le catholicisme se caractérise par le fait qu’il fut responsable de la définition de Jésus, le Messie, comme le Verbe éternel de Dieu fait homme. C’est lui qui établit la théologie de la Trinité, un seul Dieu en trois énergies consubstantielles. Cette forme de christianisme trouve son unité autours de trois sources : 1° le Livre (Ancien Testament juif et Nouveau Testament de Jésus) ; 2° les saints reconnus par les miracles qui suivent leur mort ; 3° la parole doté d’autorité divine du pape de Rome concernant la foi et la morale.

Chiite : Division musulmane apparue après la mort du prophète Mohamed et fondée sur la primauté d’un dignitaire religieux et l’existence d’un clergé faisant exclusivement partie de la descendance charnelle du Prophète.

Christianisme : D’après l’islam, c’est une religion fondée sur l’exagération de ses membres qui firent de Jésus un Dieu. Étant une religion du Livre, malgré ses falsifications, elle doit être respectée. En terre d’islam, les chrétiens ont leur quartier, payent un impôt et n’ont pas accès aux charges publiques. Les chrétiens sont sauvés par l’apparition du Messie Jésus qui leur prêche l’islam sur le lit de mort ou à la fin du monde. Cette religion disparaîtra dans l’autre monde où tous seront musulmans. La théologie catholique est l’une des seules à donner le sens profond de la souffrance et des épreuves de l’islam vers la fin du monde (voir Deuxième partie, chapitre 1).

Coran : Livre dicté de Dieu par le truchement de son Archange Gabriel. Mohamed, instrument fidèle quoique inculte de Dieu, le récita à ses compagnons qui l’écrivirent. Il en commenta les ambiguïtés (Hadith). Le Coran est supérieur à la Bible et aux Évangiles car il ne possède aucune falsification. Ses règles d’interprétations sont strictes mais rigides. La confrontation à l’exégèse historico-critique constituera dans le futur une crise profonde de l’islam (voir Première partie, chapitre 1, 1).

Dajjal (Antéchrist) : Puissance militaire de la fin du monde. Elle sera dirigée par un homme, le Dajjal. Son idéologie sera anti-Islamique. Il s’opposera à l’islam au cours d’une grande guerre. Il réussira et détruira les possessions Islamiques dans le monde. Le Dajjal sera lui-même vaincu par l’apparition du Messie Jésus, fils de Marie (voir Deuxième partie, chapitre 2, 3).

Djihad (guerre sainte) : Commandée par Allah vers la fin de l’exil à Médine pour reconquérir la ville païenne de La Mecque et rendre la Kaaba au culte unique d’Allah. L’islam sunnite distingue quatre guerres saintes : 1° Contre les mécréants pour répandre la vraie foi ; 2° Contre les pervers musulmans, 3° Contre Satan ; 4° Contre ses propres vices. Pour l’islam Wahhabite, la plus grande des guerres est non seulement militaire, mais elle n’a aucune autre règle que l’efficacité. Pour l’islam sunnite du XIe siècle, c’est la lutte contre soi-même. Pour le Coran et les Hadith, c’est la guerre militaire mais elle doit être soumise à des règles légales précises : commandée par le seul Calife, respectant la vie des civils. Usant de la ruse, elle permet, selon les circonstances, l’exécution des prisonniers de guerre, sans pourtant nier l’honneur et l’humanité. Elle ne vise pas à imposer mais à proposer l’islam. Par contre, elle vise à imposer les lois humaines justes de Moïse : interdire le meurtre, l’avortement, la trahison, etc. (voir Première partie, Chapitre 7)

Djinn : Outre les anges qui sont de purs esprits, certaines traditions préislamiques ajoutaient que Dieu créa des êtres intermédiaires dotés d’esprit et d’un psychisme mais dépourvus de chair. Ils voient et entendent mais ne peuvent être vus par l’homme. Leur corps n’est pas fait de chair mais de feu (d’énergie ?). Leur rôle est de veiller sur les forces de la nature. Certains se révoltèrent contre Dieu. D’autres lui furent fidèles : les « génies » de l’islam.

Élie : Avec Hénoch, ils sont les deux hommes dont la Bible affirme qu’ils ne moururent pas. Hénoch représente l’amour de Dieu, Élie le zèle apostolique (parfois intransigeant) pour la gloire de Dieu. À la fin du monde, ils doivent revenir et annoncer le retour du Messie. De fait, ils ne reviendront pas personnellement. Ils sont la figure de deux témoins (plusieurs sens sont donnés à ce mot) donnés à l’humanité pour qu’elle comprenne l’amour de Dieu et sa propre vanité. (voir Conclusion).

Eschatologie : C’est la partie de la théologie qui étudie le mystère de la fin de toutes choses. Elle se divise en deux parties : 1° La mort individuelle et le destin de chacun dans l’autre monde ; 2° La mort des communautés humaines et la fin du monde. Pour un chrétien, l’eschatologie de l’islam n’est qu’un chapitre d’une eschatologie plus grande, celle du monde entier. Voir à cet égard deux ouvrages du même auteur : L’heure de la mort, 2006 et la fin du monde, 2007, éditions Docteur angélique.

Fatwa : Avis religieux adressé aux musulmans, quoique n’engageant que celui qui la prononce. Comme chez les Protestants, chaque musulman est imam. N’ayant pas de magistère papal, les fatwas islamiques n’ont de valeur que pour ceux qui reconnaissent l’autorité de l’imam émetteur. Depuis la révolution islamique d’Iran, le terme fatwa a pris le sens malheureux d’appel à l’exécution sommaire.

Gog et Magog : Bataille militaire finale de l’islam et de l’Antéchrist (Voir Apocalypse 20, 7-9). « L’Antéchrist viendra et ira dans le voisinage de Médine. La ville éprouvera trois secousses et, après cela, les infidèles et les hypocrites iront trouver l’Antéchrist. » Hadith 92, 26 (Point 2). Il viendra de la région du Khorasan, en Asie, et 70 000 juifs armés le suivront. Les diables que le Prophète Sulaiman a enchaînés dans les mers le suivront. Les musulmans seront vaincus. Mais ce sera provisoire. La venue de Jésus dévorera l’Antéchrist (voir Deuxième partie, chapitre 2, 3).

Hadj : C’est le Grand Pèlerinage. Il se déroule pendant le douzième mois de l’année lunaire. Il est le cinquième pilier de l’islam et un devoir religieux obligatoire fondé sur une injonction du Coran. Tout musulman en bonne santé qui peut en supporter le coût doit faire le pèlerinage au moins une fois dans sa vie (Voir Première partie, chapitres 1, 8 et 5, 2).Vers la fin du monde, La Mecque et son centre, la Kaaba, seront détruites. Les musulmans seront privés du Hadj (voir Deuxième partie, chapitre 2, 3).

Hadith : Paroles et faits authentiques du Prophète Mohamed, recueillis par ses compagnons les plus proches. Ils permettent l’interprétation du texte du Coran. Parmi les Hadith, seuls ceux du Sahih de El-Bokhâri sont considérés unanimement par les hautes autorités islamiques comme les plus authentiques. Il en existe d’autres (Muslim, etc.). Ils se placent juste après le Coran dans l’ordre d’importance, de véracité, de fiabilité et d’inspiration. La totalité des textes originaux sont en arabe (voir Première partie, chapitre 1, 1).

Hégire : Fuite de Mohamed et de ses compagnons vers Médine, après avoir été chassés de leur ville, La Mecque. Cet exil marque le début de l’ère musulmane. Sa signification spirituelle est essentielle : le musulman est en exil sur la terre. L’aspect politique de la conquête n’est pour le Prophète que mission de service de la foi, et non une recherche de gloire politique. À la fin du monde, l’islam redeviendra ce qu’il doit être, une religion de l’errance et de la pauvreté (voir Première partie, chapitre 1, 5).

Hénoch : (voir Élie).

Islam : Culte de la soumission à Dieu. C’est la religion d’Abraham, rendue dans sa pureté par le Prophète Mohamed. « Soumission, service », par opposition au christianisme qui se prétend, de manière blasphématoire pour les musulmans, la religion de l’amitié avec Dieu (voir Première partie, chapitre 1, 6).

Islamiste : Vocabulaire impropre utilisé actuellement pour désigner l’islam guerrier. Tout musulman est islamiste puisqu’il a reçu comme commandement le Djihad. Mais ce commandement divin est lié à une série de règles précises, une convention de Genève avant la lettre (voir Première partie, chapitre 7). Son but est de répandre l’islam et les régimes islamiques dans le monde entier. Ceux qui pratiquent les attentats meurtriers, le meurtre des enfants et des civils, devraient être qualifiés de Wahhabites, du nom d’une secte musulmane arabe (voir Deuxième partie, chapitre 4, 1).

Ismaël : Fils aîné d’Abraham, fils d’une servante égyptienne, il est l’ancêtre des musulmans. Comme celle d’Ésaü le frère de Jacob, sa figure archétypale illustre les qualités et les défauts de l’islam. Pour les musulmans, c’est Ismaël que Dieu commanda à Abraham de lui sacrifier. Cette croyance préfigure la fin de l’islam (voir Première partie, chapitre 4).

Issa ibn Maryama (Jésus fils de Marie) : Homme et non pas Dieu, il fut conçu miraculeusement dans le ventre de sa mère, sans l’intervention d’un père humain. Il n’a jamais péché. Il a prêché l’islam, il n’est pas mort sur la croix mais a été enlevé par Dieu au ciel. Il est le Messie, celui qui apparaît aux mourants pour leur prêcher l’islam et qui revient à la fin du monde pour instaurer le règne d’Allah sur terre (voir Deuxième partie, chapitre 2, 3).

Jérusalem : Troisième lieu saint de l’islam. Après sa conquête par les armées arabes, au IXe siècle, une mosquée au dôme doré fut construite à l’emplacement du Temple ruiné des juifs. Pour les musulmans, ce Temple juif ne doit jamais être reconstruit. Les juifs furent maudits de Dieu après avoir voulu tuer le Messie Jésus. Vers la fin du monde, Jérusalem sera perdu par l’islam à cause de la guerre contre un Antéchrist juif. (voir Deuxième partie, chapitre 5). Pour les chrétiens au contraire, le retour des juifs dans la totalité de Jérusalem est un signe explicitement rapporté par Jésus pour annoncer la fin du monde et l’étape de la fin des structures politiques nationales (voir du même auteur, La fin du monde, 2007, op. cit.).

Judaïsme : Religion d’Abraham et de Moïse. Pour les musulmans, elle fut falsifiée par ses prêtres et ses docteurs qui ajoutèrent des commandements humains. Ayant voulu tuer Jésus, elle a été maudite pour toujours, d’où les malheurs qui la frappe. L’Antéchrist sera juif et s’attaquera à l’islam et à ses terres saintes. Étant une religion du Livre, le judaïsme doit être respecté. En terre d’islam, les juifs ont leurs quartiers réservés, payent un impôt et n’ont pas accès aux charges. Les juifs sont sauvés par l’apparition du Messie Jésus qui leur prêche l’islam sur le lit de mort (voir Deuxième partie, chapitre 5).

Kaaba : Le sanctuaire de La Mecque, la Kaaba, possède en son centre une pierre noire apportée par les anges. Il serait le premier temple élevé en l’honneur de Dieu par Abraham et son fils aîné Ismaël. À l’époque de Mohamed, l’enceinte de la Kaaba était peuplée de plus de 300 idoles. Il la purifia et la rendit à Allah. Vers la fin du monde, la ville sera détruite par les armées de l’Antéchrist (voir Deuxième partie, chapitre 4, 4).

La Mecque : La Mecque fut-elle fondée, 2000 ans av. J.-C. par Abraham et son fils Ismaël, père de tous les Arabes ? Située en Arabie Saoudite, elle est le premier lieu saint de l’islam. Elle est la ville natale de Mohamed, le siège de la Kaaba autour duquel tourne toute la prière des musulmans du monde entier. Mohamed la conquit militairement vers la fin de sa vie et établit le départ de toutes les conquêtes militaires arabes. C’est vers elle que se tournent tous les musulmans dans leurs cinq prières journalières. Ils s’y rendent en pèlerinage une fois dans leur vie. Vers la fin du monde, la ville sera détruite par les armées de l’Antéchrist (voir Première partie, chapitre 1, 5).

Mahdi : Le grand imam (chef et enseignant musulman) qui doit venir vers la fin du monde, avant la venue de l’Antéchrist. Il rétablira la pureté originelle de l’islam et rendra la Communauté (l’Oumma) prête pour affronter l’épreuve finale de la guerre (Gog et Magog) (voir Deuxième partie, chapitre 2, 3).

Maryama : Marie, Vierge immaculée, mère de Jésus. Son immaculée conception fait partie de la foi musulmane, dès l’origine. Elle est la femme la plus sainte de la terre. Elle n’a jamais péché. Elle a conçu de manière virginale son fils Jésus, par le miracle de Dieu. Elle reviendra avec lui à la fin du monde (voir Première partie, chapitre 2, 3).

Médine : Deuxième lieu saint de l’islam. La jeune communauté musulmane s’y réfugia et s’y fortifia après avoir été chassée de La Mecque. Vers la fin du monde, la ville et sa mosquée sainte seront détruites par les armées de l’Antéchrist (voir Première partie, chapitre 1, 5).

Moudjahidine : combattant militaire de l’islam. Nul ne peut se décréter Moudjahidine sans avoir été envoyé par le Calife (chef d’État Islamique). La guerre qu’il pratique est soumise à des règles strictes mêlant l’efficacité au service de l’expansion de l’islam et le respect de la vie des civils, au moins des chrétiens et des juifs. Pour les païens et les idolâtres, les règles sont beaucoup plus souples. Tout semble permis contre eux (voir Première partie, chapitre 7).

Musulman : (du sémite ancien soumission). Membre de l’Oumma, il est soumis à Dieu et à son Coran (voir Première partie, chapitre 1, 6).

Mohamed (570-632) : Muhammad en arabe, Prophète de l’islam. Il était une personne fragile et illettrée, quoique très douée pour les affaires. Il reçoit la visite de l’archange Gabriel qui lui donne sa force et lui dicte mot à mot le Coran. Rejeté par sa ville, La Mecque, il la reconquière à la force de l’épée, la convertit à l’islam et unifie les tribus arabes sous une seule foi. Il est considéré comme un homme pécheur, à la différence de Jésus, mais il est le seul prophète dont le message n’a jamais été falsifié (sic) (voir Première partie, chapitre 1).

Nations (fin du temps des) : Vers la fin du monde, les nations organisées politiquement seront remplacées par un gouvernement mondial. Cet événement est lié par le Christ à la récupération par les fils d’Israël de Jérusalem. Un scénario paraît aujourd’hui se mettre à jour. Après sa révolte liée à la perte de Jérusalem, l’islam voudra une guerre, la perdra et, à cause du traumatisme mondial, provoquera à la fois les changements dans l’organisation du monde et en Terre sainte. (voir Deuxième partie, chapitre 4).

Orthodoxie : Division du catholicisme intervenue en l’an 1054 de l’ère chrétienne. Les orthodoxes contestent essentiellement le rôle et l’autorité du pape de Rome en matière d’enseignement de la foi et de la morale, de gouvernement de l’Église. C’est le christianisme officiel de la Russie, de la Grèce, de la Roumanie et de la Serbie.

Oumma : C’est l’« Église » des musulmans, la communauté de tous ceux qui confessent leur foi en Allah et reconnaissent Mohamed comme son prophète. Elle est la nouvelle nation sainte, le nouvel Israël. Le signe de son appartenance est chez les hommes la circoncision. Tout homme né d’une femme musulmane est musulman. Au paradis, Dieu unifiera l’humanité des sauvés dans son Oumma éternelle.

Paradis : Se distingue du paradis chrétien, il ne consiste pas dans la vision face à face de l’essence de Dieu (Dieu est grand !) mais dans un lieu de délice, en présence des saints et des animaux ressuscités. Les guerriers martyrs de l’islam ont reçu la promesse d’être particulièrement entourés (70 vierges aux yeux noirs, les Houris) (voir Première partie, chapitre 2, 6).

Piliers de l’islam (cinq) : Structure de la pratique cultuelle extérieure des musulmans : 1° la profession de foi « Allah est le seul Dieu et Mahomet est son Envoyé » ; 2° La prière cinq fois par jour (C’est le dikrh, le Rappel d’Allah : Soubhannallah ! Hamdoulillah ! Allahouakbar !) ; 3° Le jeûne du mois lunaire du Ramadan ; 4° L’aumône légale pour les pauvres ; 5° Le Hadj, pèlerinage à La Mecque (voir Première partie, chapitre 1, 8).

Protestants : Division du catholicisme intervenue au XVIe siècle de l’ère chrétienne. Divisés en de multiples mouvements, les Protestants refusent l’autorité du pape et des saints canonisés. Ils ne reconnaissent de valeur qu’au Livre (Bible juive et Nouveau Testament). Ils nient la possibilité que Dieu puisse être aimé comme un ami, avec une réciprocité d’égalité. Ils sont en ce sens proche des musulmans, bien qu’ils fassent de Jésus leur Dieu. Ils constituent la religion majoritaire d’une partie de l’Europe du Nord, de l’Angleterre, et des États-Unis.

Sunnite : Division des musulmans, après la mort du Prophète. 90% des musulmans sont sunnites et estiment que le Calife peut être un homme juste qui ne descend pas du Prophète.

Témoins (les deux) : Le livre chrétien de l’Apocalypse annonce vers la fin du monde la venue de deux témoins. Ils prêcheront Dieu et la vie éternelle avant d’être provisoirement vaincus par l’Antéchrist. Cette prophétie a un sens symbolique donné à toutes les époques du monde (voir Hénoch et Élie). Concrètement, elle se réalise dans chaque génération. À la fin du monde, elle se réalisera une dernière fois de manière grandiose (islam et christianisme, peut-être aussi deux hommes).

Wahhabite : Islamisme politique puritain né en Arabie au XVIIIe siècle. Il annonce une domination musulmane politique sur le monde entier. Pour ses membres, le fondateur Ibn Abdul Wahhab (1703-1792) est considéré comme le Mahdi, l’imam saint annoncé pour la fin du monde. Cette secte violente a son siège sur le trône de l’Arabie Saoudite. Par l’argent du pétrole, elle finance l’enseignement de la jeunesse musulmane dans le monde entier, la construction des mosquées et le terrorisme islamiste mondial (voir Deuxième partie, chapitre 4, 1).

Zélote : Mouvement politique du judaïsme du 1er siècle qui visait à inciter le peuple de la province de Judée à se rebeller contre l’Empire romain et l’expulser de la Terre Sainte par la force des armes, notamment pendant la grande révolte juive (66-70).

Arnaud Dumouch, Le mystère de l’islam : prophéties de la Bible et du Coran, Éditions Docteur angélique, Avignon, 2008.

 

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