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DEUXIÈME PARTIE : L’AVENIR ET L’ESCHATOLOGIE DE L’ISLAM
CHAPITRE 2
À notre époque (depuis les années 1980), une partie de l’islam est tentée par le fanatisme. La particularité de ce phénomène est qu’il touche, et cela de plus en plus, le monde entier. Toute une jeunesse musulmane croit servir Dieu en entraînant le maximum de gens dans un désir de revanche, dans une guerre « sainte » et sans pitié contre tout ce qui n’est pas cette forme exaltée et politique de la religion. Un mauvais esprit de haine et de vengeance semble avoir envahi l’Oumma[*] et ce pas seulement au plan religieux. L’islam est blessé dans son orgueil politique et cherche revanche. L’Occident l’a colonisé pendant deux siècles. La science des pays chrétiens et la puissance financière qui en sort sont une constante provocation à l’islam réduit au sous-développement. La perte de la Palestine, terre considérée comme à jamais musulmane, ne passe pas. Tout cela exacerbe la haine, de manière finalement assez semblable à celle de la jeunesse allemande de 1933.
La partie visible et remuante de l’islam veut la guerre. Incapable de s’armer, elle médite des plans d’attentats. Nourris des prophéties du Coran que nous venons de citer, mais présentées de manière digérée et transformée par de faux imams belliqueux. Le rêve de milliers de jeunes consiste à mourir en martyr en tuant des juifs ou des occidentaux. Dans certains pays, on s’attaque aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans modérés. On tue, au hasard d’une rencontre en confessant le nom d’Allah. Le sang est désiré. Des rêves d’attentats nucléaires hantent les nuits fiévreuses des fanatiques.
Si la violence éclate, elle produira un grand malheur pour le monde entier, non seulement pour les Occidentaux, juifs et chrétiens, mais surtout pour les musulmans eux-mêmes.
Concrètement, trois points chauds principaux marquent ce début de siècle :
1. Le Pakistan et l’Inde, non seulement parce que les revendications territoriales liées au Cachemire concernent près d’un milliard et demi d’humains mais aussi parce que l’arme nucléaire est possédée par ces deux nations.
2. Israël et les nations arabes[88], avec au centre de la haine, « Jérusalem ».
3. L’Arabie Saoudite enfin, siège à la fois des lieux saints musulmans et de l’internationale terroriste.[89]
Nous allons montrer au chapitre suivant que l’Histoire nous apprend qu’il est probable que les tensions iront en augmentant. Un scénario assez convaincant se dessine. Dans ce crescendo, il faut espérer que l’arme atomique ne sera pas utilisée. Car ici se trouve le risque principal pour le XXIe siècle : celui de la prolifération atomique dans les mains de fous de Dieu suicidaires.
La guerre de l’islam semble de plus en plus envisageable. En vingt ans, la jeunesse musulmane a changé si vite qu’on en est effrayé. Actuellement, dans les écoles Coraniques d’une partie du monde musulman, on apprend par cœur le Coran et on explique aux enfants, filles et garçons, que le but de la vie consiste à mourir martyr en tuant. C’est pour cette raison que cette guerre n’est pas terminée mais concerne notre avenir, partout dans le monde. C’est la guerre de l’islam.
88. Voir chapitre 5. [↩]
89. Voir chapitre 4. [↩]
Arnaud Dumouch, Le mystère de l’islam : prophéties de la Bible et du Coran, Éditions Docteur angélique, Avignon, 2008.