Le devenir des enfants morts sans baptême : Le devenir des enfants morts sans baptême : "Je me suis présentée devant les anges et les saints et je leur ai dit je suis la plus petite des créatures , je connais ma misère et ma faiblesse mais je sais aussi combien les cœurs généreux aiment à faire le bien , je vous supplie donc ô bienheureux habitants du ciel , je vous supplie de M'ADOPTER pour enfant a vous sera la gloire que vous me ferez acquérir mais daignez exaucer ma prière elle est téméraire je le sais cependant j'ose vous demander de m'obtenir votre DOUBLE AMOUR et quand tu sais que dans cette page plus haut il y a sa phrase célèbre dans le cœur de l'Église ma mère je serai l'amour ...ainsi je serai tout." (Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Histoire d'une âme).
Ce qu'en pensent les Saints : Les Saints parlent du Salut des enfants non baptisés. Vous trouverez ici des extraits des écrits des Saints, ainsi que des prières
Les rituels : Concrètement, comment aider un enfant ? Il s'agit d'une simple prière centrée sur la VIE de ces enfants, plus que sur le drame qu'ils viennent de vivre. Elle doit être paisible et joyeuse, et venir du coeur avec les mots spontanés de chacun. Son climat est celui qui règne quand des couples reçoivent l'enfant qu'ils adoptent. Il n'y a aucune douleur, et pourtant ces enfants ont été abandonnés. Mais qui y pense encore ? L'heure est à la joie.
L’avortement : Plusieurs fois au cours de son pontificat, le pape Jean Paul II a utilisé le mot « génocide » pour parler de l’avortement volontaire. Il l’a fait quitte à affronter à contretemps la sensibilité actuelle vis-à-vis de ce mot. Mais toute ambiguïté, de ce fait, est exclue : « Ce sont certainement des enfants qui sont tués »
La pensée des théologiens catholiques s’est donc d’abord penchée sur ce que signifiait cette expression « des enfants ». Il en est sorti une théologie, certes encore non officiellement canonisée par le Magistère mais très probable. Puis cette théologie fut rendue en termes simples, puis sous forme de contes pour enfants.
Cette première étape fut surtout le fait d’hommes, à travers les débats.
En Mars 2005, des femmes, plus pratiques, ont posé la question suivante : « Que faire pour ces enfants ? Pouvons-nous les aider par notre prière pour hâter ou favoriser leur chemin vers Dieu ? »
« Bien sûr, il faut demander pour ces enfants le baptême ! En d’autres termes, il est possible de les adopter. Il faut le faire dans la joie et la paix, sans inquiétude pour eux car, si nous ne le faisons pas, les habitants du Ciel ne les oublieront pas. Mais en le faisant, tous ceux qui le veulent deviendront parents, réellement. Et ils verront comme c’est réel quand, à l’heure de la mort, ils seront accueillis par LEURS enfants ». Pour répondre aux appels de Jean Paul II à propos du grand malheur de l’avortement, une façon très simple et efficaces d’aider les âmes des enfants avortés.
L'AVIS DE LA COMMISSION THÉOLOGIQUE INTERNATIONALE
CITE DU VATICAN, 20 avr 2007 (AFP) - Le Vatican abolit les limbes et ouvre aux bébés les portes du paradis
Les théologiens du Vatican sont convenus, après plusieurs mois de réflexion, que les limbes n'existaient pas et que les petits enfants morts sans baptême allaient directement au paradis, a-t-on appris vendredi auprès de la commission théologique pontificale.
Le document de la commission, dont quelques extraits ont été publiés samedi sur le site de l'agence Catholic News Service (CNS) n'a pas encore été diffusé par le Vatican, mais il est prêt depuis plusieurs semaines, a précisé à l'AFP un de ses membres, l'archevêque de Dijon
(France) Roland Minnerath.
Le texte a été adopté par la commission avec l'accord du pape Benoît XVI, a indiqué le secrétariat de cet organe consultatif de la curie, en précisant toutefois que les conclusions n'ont pas valeur de dogme.
L'idée des limbes, sorte de no man's land où la tradition catholique plaçait les petits enfants morts sans baptême, reflète "une vision trop restrictive du salut", ont tranché les théologiens.
"Notre conclusion (...) est qu'il y a des bases théologiques et liturgiques sérieuses pour espérer que lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés", écrivent-ils.
Les théologiens travaillaient sur le sujet depuis novembre 2005.
L'hypothèse de l'existence des limbes, qui touche à la conception chrétienne du Salut, avait été avancée par le théologien Saint Augustin, mort en 430.