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La vengeance de la Vierge Marie

La venue de Marie à l’heure de la mort

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La prédication du pasteur évangélique Wilkinson[1]

« Je suis le pasteur Wilkinson, des Églises évangéliques. Ce qui suit est un songe reçu par mon épouse en 1997. J’étais dans mon bureau en train de répondre sur Internet à des sites propageant les doctrines mariales, sans vraiment me rendre compte de l’ampleur du combat. Mon épouse vint me trouver et me raconta le rêve que voici.

Elle voyait une carte de France et sur cette carte une immense grille en fer très lourde. Sous cette grille étaient écrasés des gens qui criaient ou gémissaient. Cette grille écrasant la France était tendue à chaque coin de l’hexagone par des démons hideux qui avaient pour nom : alcoolisme, dépression, suicide, sorcellerie, franc-maçonnerie, etc. Au milieu de la grille un grand démon très laid était assis, écrasant de tout son poids ses victimes. Son nom était « Vierge Marie ».

Oui, pour moi, l’innocente « vierge » Marie est certainement la grande prostituée dont parle saint Jean dans l’Apocalypse et dans le chapitre 6 du livre des Proverbes. Il est clair que le culte qu’elle reçoit est le centre de cette Babylone spirituelle reconstituée qu’est le catholicisme, où se mélange la foi chrétienne véritable et de spiritisme (le culte des saints). Il se peut que ce soit également « Marie » qui montera de l’Europe, Europê la princesse aux « gros yeux » enlevée par le Minotaure (Nimrod), et qui unifiera toutes les religions en une seule (le mouvement œcuménique). C’est pour communier à la table de cette fausse Église, de cet esprit de prostitution, qu’« on se réduit à un morceau de pain » (Proverbes 6, 26), qu’on est prêt à avaler la doctrine cannibale de l’eucharistie et des démons qui sont derrière (1 Co 10, 20), même sous une forme diluée, car le mensonge est toujours prêt à se déguiser pour se faire accepter. »

La vengeance de la Vierge Marie

Le pasteur Wilkinson mourut en 2007. Il rendit son âme à Dieu dans une attitude d’adoration du Christ Jésus, vrai Dieu et vrai homme. Il fut entouré de sa femme et de ses enfants. Toute sa vie, depuis sa conversion, fut adonnée au zèle de Dieu, dans la droiture et la force de sa foi. Et il fut aimé des siens pour sa haute vertu et dignité. Sur sa tombe, il fit écrire l’épitaphe suivante : « Jésus seul a compté à mes yeux. »

Aussitôt, le dernier battement de son cœur, il se retrouva face à un Être de lumière, magnifique, lumineux, grandiose, qu’il identifia immédiatement comme étant le Christ. Jamais il n’avait vu de ses yeux telle magnificence et dignité (Apocalypse 1, 14).

Sa tête, avec ses cheveux blancs, était comme de la laine blanche (une blancheur de la vérité pure), comme de la neige (froide et brillante comme elle), ses yeux étaient comme une flamme ardente (qui voyaient avec précision et à nus chacun des péchés du pasteur), ses pieds étaient pareils à de l’airain précieux que l’on aurait purifié au creuset (et le pasteur était comme écrasé par tant de puissance), sa voix était comme la voix des grandes eaux (le pasteur, subjugué, écrasé, se prosterna aussitôt pour l’adorer). Dans sa main droite il avait sept étoiles (dignité, grandeur, liberté, vertu, honneur, puissance, liberté), et de sa bouche sortait une épée acérée, à double tranchant (vérité et force).

Et il lui dit : « Serviteur fidèle ! Tu as défendu mon honneur. Tu as su dire de toute ta force que Dieu est Dieu et que la créature est créature. Entre dans la joie de ton maître. »

Et l’Être de lumière lui montra le paradis, un jardin de délice. Le pasteur Wilkinson voulut prendre la main de l’Être de lumière et plein de reconnaissance, l’embrasser. Mais celui-ci, se retournant, lui dit avec force : « Ne me touche pas ! Ici règne la dignité. Tiens-toi debout ! » Le pasteur, intimidé, obtempéra… Et dans son cœur, secrètement, naquit une angoisse, un feu…

L’Être de lumière vit ce feu et lui dit : « C’est l’angoisse de la liberté. N’aies pas peur. »

Alors que le pasteur Wilkinson, suivait l’Être de lumière, sur son côté droit, il remarqua une lumière nouvelle.[2] Il tourna le regard vers un groupe d’arbres et vit, de loin, une figure semblable à une statue de neige, que les rayons du soleil rendaient un peu transparente. Il fut troublé. Il fixa les yeux sur cette figure pour mieux la voir. Elle disparut aussitôt.

Un peu plus loin, voici qu’un vent assez fort secoua les arbres. Levant les yeux, il vit au dessus des oliviers une forme humaine s’approcher de lui. Plus distinctement, cette fois il put distinguer l’apparence d’un jeune garçon de 15 ans tout au plus, vêtue d’un blanc pur, que le soleil rendait transparent comme s’il était en cristal.

L’Être de lumière qui le précédait semblait contrarié de cette présence et le mit en garde : « Attention, l’ange qui s’approche est un ennemi. Te voilà prévenu. Ne l’oublie pas. »

Soudain le pasteur Wilkinson vit comme un éclair. Il pensa que l’orage ne tarderait pas à venir. Ils étaient arrivés à la moitié d’une pente, environ à la hauteur d’un grand chêne-vert qui se trouvait là, il vit un autre éclair puis apparut tout près de lui, à environ un mètre cinquante de lui, une fille, toute jeune, et vêtue de blanc. Elle répandait la lumière et la grâce autour d’Elle.

Il fut soufflé à cette Apparition. Fasciné, subjugué, il cessa de suivre l’Être de lumière. Elle était lumineuse d’une lumière qui n’avait rien à voir avec l’autre. Elle le regardait avec un sourire qu’on peut qualifier de « malicieux », à défaut d’autre mot. Elle était si radieuse, si pleine de vie. Elle incarnait la confiance aveugle de la virginité.

« Qui est-ce ? demanda le pasteur, bouleversé comme s’il voyait le Ciel.

— C’est l’ennemi ! », répondit l’Être de lumière qui disparut en un souffle.

— L’ennemi ? Mais elle ne peut être l’ennemi. » Le pasteur le savait de tout son être. L’ennemi ne peut être… bon.

Alors la jeune fille lui dit : « Viens, Thomas. Je vais te conduire au Fils de Dieu. »

Pendant qu’elle prononçait ces paroles, Notre-Dame (car il s’agissait bien sûr d’elle, le pasteur le sut plus tard de la bouche même du Seigneur Jésus) ouvrit les mains et, comme par un reflet qui émanait d’elle, une lumière intense se dégagea. Le pasteur dit plus tard que « cette lumière intense pénétra son cœur jusqu’au plus profond de son âme. Elle le fit se voir lui-même en Dieu, qui était la lumière, plus clairement que s’il se voyait dans le meilleur des miroirs ».

La Vierge repartit. Les branches du chêne-vert qui s’étaient inclinées lorsque Notre-Dame était apparue, se relevèrent et se tournent vers l’Est comme si elles étaient attirées par un fort vent.

Aussitôt, le pasteur Wilkinson se retrouva face à un Être de lumière magnifique, lumineux, grandiose, qu’il identifia immédiatement comme étant le vrai Jésus Christ. Jamais il n’avait vu de ses yeux une telle douceur et bonté. Il était impossible de confondre. Personne ne pourra se tromper et Lucifer, lorsqu’il se déguise en ange de lumière (2 Corinthiens 11, 14), est aussitôt démasqué par l’apparition du plus petit habitant du Royaume de Dieu (Apocalypse 1, 14).

Sa tête, avec ses cheveux blancs, était comme de la laine blanche (une blancheur de la vérité entourée d’amour), comme de la neige (et aussi chaude et brillante que la nacre), ses yeux étaient comme une flamme ardente (qui voyaient avec précision et miséricorde chacun des péchés du pasteur), ses pieds étaient pareils à de l’airain précieux que l’on aurait purifié au creuset (et le pasteur se sentait comme exalté d’allégresse par tant de puissance), sa voix était comme la voix des grandes eaux (le pasteur, subjugué, pris d’allégresse, se prosterna aussitôt). Dans sa main droite il avait sept étoiles (amour, vérité, humilité, humour, vertu, honneur, liberté), et de sa bouche sortait une épée acérée, à double tranchant (vérité et amour, comme unifiés).

Le pasteur, d’une voix bouleversée, encore ému des évènements qu’il venait de vivre, dit :

« Seigneur, n’ai-je pas été idolâtre en embrassant la main de Lucifer ?

Le Seigneur le regardait avec le même air malicieux que la Vierge, tout à l’heure. Et un grand sourire illuminait son visage :

— Tu as fait là un gros péché. Mais n’en as-tu pas demandé pardon ?

— Seigneur ! Comment me le pardonnerais-je ? Moi qui ai fustigé toute ma vie ceux qui idolâtraient ?

— Pardonne-toi cette offense, comme je te la pardonne.

— Je ne dois pas Seigneur. Je n’ai jamais eu de miséricorde pour les idolâtres. Je dois, par vérité, me traiter avec la même dureté.

— Comme tu te mesures avec dureté ! (Matthieu 7, 2) Te mettras-tu donc au purgatoire ? répondit le Seigneur avec cet humour franc qui irradiait de lui.

— Ah ! Si tu étais venu tout de suite, je n’aurais pas péché ! J’ai failli me perdre. Je suivais Lucifer ! Il se déguise en Messie.

— Tu ne risquais rien, mon ami ! La droiture va à la droiture. Et tu es un homme droit. Lucifer, il ment depuis l’origine. Mais il est démasqué dès que paraît l’Humilité. Sais-tu qui t’a sauvé de lui ?

— Non Seigneur. C’était une jeune fille. Je n’en ai jamais vu d’aussi belle. Je ne l’ai vu qu’une seconde. Mais c’est grâce à elle que j’ai tout compris.

— Elle est la « Vierge Marie », mon trésor, la perle de mon jardin. C’est elle « l’Humilité ».

— Seigneur…, dit le pasteur rougissant, confus, espérant que le Seigneur n’aborderait pas certains points gênants de sa prédication…

— Mon enfant, répondit Jésus (et le pasteur Wilkinson fut frappé de voir à quel point son sourire malicieux ressemblait à celui qu’il avait vu en Marie) c’est moi qui ait voulu que Marie, l’étoile de mon cœur, se venge de toi en mon nom. Elle est l’aurore qui précède et découvre le Soleil de justice. Il fallait que, avant ton entrée dans l’autre monde, elle soit connue et aperçue de toi, afin que Je le sois.

 

Le Couronnement de Marie, tableau du peintre Fra Angelico.
Le Couronnement de Marie (Fra Angelico)

La prophétie de saint Louis-Marie Grignon de Montfort

C’est ainsi que, par un étrange retournement du destin, le pasteur Wilkinson fut sauvé dans son derniers temps, à l’heure de sa mort, par l’intervention active de l’humble Vierge Marie.

Ensuite, c’est encore elle qui le visita au purgatoire que, dans sa droiture, le pasteur voulu s’infliger.

Ainsi se réalisa une ancienne prophétie datant du début du XVIIIème siècle. Elle nous vient de saint Louis-Marie Grignon de Montfort. Il écrivait (Traité de la vraie dévotion à Marie, 50) : « Dieu veut donc révéler et découvrir Marie, le chef-d’oeuvre de ses mains, dans ces derniers temps. Parce qu’elle s’est cachée dans ce monde et s’est mise plus bas que la poussière par sa profonde humilité, ayant obtenu de Dieu, de ses Apôtres et Évangélistes qu’elle ne fût point manifestée. Parce qu’étant le chef-d’oeuvre des mains de Dieu, aussi bien ici-bas par la grâce que dans le ciel par la gloire, il veut en être glorifié et loué sur la terre par les vivants. Comme elle est l’aurore qui précède et découvre le Soleil de justice, qui est Jésus-Christ, elle doit être connue et aperçue, afin que Jésus-Christ le soit. Etant la voie par laquelle Jésus-Christ est venu à nous la première fois, elle le sera encore lorsqu’il viendra la seconde, quoique non pas de la même manière. Étant le moyen sûr et la voie droite et immaculée pour aller à Jésus-Christ et le trouver parfaitement, c’est par elle que les saintes âmes qui doivent éclater en sainteté doivent la trouver. Celui qui trouvera Marie trouvera la vie.

Il faut donc que Marie soit plus connue que jamais, à la plus grande connaissance et gloire de la Très Sainte Trinité. Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps : en miséricorde, pour ramener et recevoir amoureusement les pauvres pécheurs et dévoyés qui se convertiront et reviendront à l’Église catholique ; en force contre les ennemis de Dieu, les idolâtres, schismatiques, mahométans, juifs et impies endurcis, qui se révolteront terriblement pour séduire et faire tomber, par promesses et menaces, tous ceux qui leur seront contraires et enfin elle doit éclater en grâce, pour animer et soutenir les vaillants soldats et fidèles serviteurs de Jésus-Christ qui combattront pour ses intérêts. Enfin Marie doit être terrible au diable et à ses suppôts comme une armée rangée en bataille, principalement dans ces derniers temps, parce que le diable, sachant bien qu’il a peu de temps, et beaucoup moins que jamais, pour perdre les âmes, il redouble tous les jours ses efforts et ses combats ; il suscitera bientôt de cruelles persécutions, et mettra de terribles embûches aux serviteurs fidèles et aux vrais enfants de Marie, qu’il a plus de peine à surmonter que les autres.

C’est principalement de ces dernières et cruelles persécutions du diable qui augmenteront tous les jours jusqu’au règne de l’Antéchrist, qu’on doit entendre cette première et célèbre prédiction et malédiction de Dieu, portée dans le paradis terrestre contre le serpent. Il est à propos de l’expliquer ici pour la gloire de la Très Sainte Vierge, le salut de ses enfants et la confusion du diable. Inimicitias ponam inter te et mulierem, et semen tuum et semen illius ; ipsa conteret caput tuum, et tu insidiaberis calcaneo ejus (Gn 3,15) : Je mettrai des inimitiés entre toi et la femme, et ta race et la sienne ; elle-même t’écrasera la tête, et tu mettras des embûches à son talon.

Jamais Dieu n’a fait et formé qu’une inimitié, mais irréconciliable, qui durera et augmentera même jusques à la fin : c’est entre Marie, sa digne Mère, et le diable, entre les enfants et serviteurs de la Sainte Vierge, et les enfants et suppôts de Lucifer ; en sorte que la plus terrible des ennemies que Dieu ait faite contre le diable est Marie, sa sainte Mère. Il lui a même donné, dès le paradis terrestre, quoiqu’elle ne fût encore que dans son idée, tant de haine contre ce maudit ennemi de Dieu, tant d’industrie pour découvrir la malice de cet ancien serpent, tant de force pour vaincre, terrasser et écraser cet orgueilleux impie, qu’il l’appréhende plus, non seulement que tous les anges et les hommes, mais, en un sens, que Dieu même. Ce n’est pas que l’ire, la haine et la puissance de Dieu ne soient infiniment plus grandes que celles de la Sainte Vierge, puisque les perfections de Marie sont limitées ; mais c’est premièrement parce que Satan, étant orgueilleux, souffre infiniment plus d’être vaincu et puni par une petite et humble servante de Dieu, et son humilité l’humilie plus que le pouvoir divin ; secondement parce que Dieu a donné à Marie un si grand pouvoir contre les diables, qu’ils craignent plus, comme ils ont été souvent obligés d’avouer, malgré eux, par la bouche des possédés, un seul de ses soupirs pour quelque âme, que les prières de tous les saints, et une seule de ses menaces contre eux que tous leurs autres tourments.

Ce que Lucifer a perdu par orgueil, Marie l’a gagné par humilité ; ce qu’Ève a damné et perdu par désobéissance, Marie l’a sauvé par obéissance. Ève, en obéissant au serpent, a perdu tous ses enfants avec elle, et les lui a livrés ; Marie, s’étant rendue parfaitement fidèle à Dieu, a sauvé tous ses enfants et serviteurs avec elle, et les a consacrés à sa Majesté. »

Arnaud Dumouch, 2 août 2006

Pour approfondir cette histoire en théologie, voir sur le site du forum le fil de discussion intitulé Nul ne sera sauvé s’il n’accepte Marie pour Mère ?

 

1. Ce texte est une prédication originale d’un pasteur des Églises évangéliques [↩]

2. La suite du récit est librement inspirée d’extraits du récit de l’apparition de Fatima. [↩]

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