Eric Monticolo
Huiles sur panneaux, aquarelles
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10, rue isolée, 6250 Aiseau-Presles, Belgique
0032/71.77.34.99. — Courrier électronique : monticoloverstrepen@belgacom.net

 

Eric Monticolo est né à Charleroi le 02 mai 1963. Il a suivi des cours de peinture à Saint-Luc, rue de la biche, à Mons, à l’A.R.C. de Gosselies, à l’I.C.E.T. de Charleroi. Pourtant, il est d'abord un autodidacte. Sa quête de technique l’a conduit à voyager en France, en Italie ainsi qu’au Canada. Très jeune il expose à Châtelet, Charleroi, Namur, Mons , Bruxelles, Genève… Il a soif de montrer, de parler, de rencontrer. Il n’oubliera jamais ce partage, chez un coiffeur de Marcinelle avec le peintre Delmotte qui lui dit: "Petit, n'écoute que ton coeur".

Quel est son art ? La couleur, essentielle et laconique... mais quelles couleurs ! La lumière émanante… Irisée, scintillante, brumeuse évocation. Même les angles sont faits de douceur, de légèreté… On ne peut l’écrire, le dire… Il vous faut le voir ! Tout est suggéré, symbolisé, réduit à l'essentiel. Il construit pour nous des lieux extrapolés, des chemins.

Toutes ces toiles alimentent ainsi une forme de transcendance une sollicitation du regard. Ce peintre poussé par le désir de traduire en couleurs tout ce qui le fait frémir ne manque pas d'audace (Art antiques auctions, mai 95).

Quel esprit le porte? Eric découvre Dieu au début de sa vie d'adulte. Depuis plusieurs années, il enseigne aux enfants du primaire la religion catholique. Il les invite à regarder au-delà des apparences, à contempler, à boire à la Source inépuisable... Cette lumière mène vers l'infini. Le peintre dit toujours plus que le réel car sa toile porte les reflets de l'Eternel…

 

La prière de sainte Elisabeth de la Trinité

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établirent Vous, immobile et paisible, comme si déjà mon âme dans l’éternité ! Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de vous ô mon immuable mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre mystère !

Pacifiez mon âme faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos que je ne vous y laisse jamais seul mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante toute livrée à votre action créatrice.

O mon Christ aimé crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre cœur, je voudrais vous couvrir de gloire. Je voudrais Vous aimer… jusqu'à en mourir. Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me revêtir de vous-même, d’identifier mon âme, de me submerger, de m’envahir, de vous substituer à moi afin que ma vie ne soit qu’un rayonnement votre vie. Venez en moi comme adorateur, comme réparateur et comme sauveur.

O verbe éternel, parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable afin d’apprendre tout de vous, puis à travers toutes les nuits, tout les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière. O mon astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.

O feu consumant, esprit d’amour, survenez en moi afin qu’il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe. Que je lui sois une humanité de surcroît en laquelle il renouvelle tout son mystère.

Et vous, ô Père penchez-vous vers notre pauvre petite créature. Couvrez-la de votre ombre. Ne voyer en elle que le bien aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances.

O mes trois, mon tout, ma béatitude, solitude infinie où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m’ensevelisse en vous, en attendant d’aller contempler en votre lumière l’abîme de vos grandeurs.

 

21 novembre 1904, Imprimatur de l’Evêque de Dijon