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IV CHOSES FANTAISISTES

(Antiochus Epiphane)

 

a) Que l'Antéchrist naîtra à Babylone

b) Qu'il sera le fruit d'un commerce illicite

c) Que son éducation s'accomplira à Bethzaïde et à Corozaim

d) Que ses éducateurs seront des magiciens

e) Qu'il saura par coeur toute l'Écriture et connaîtra tous les arts

f) Que bien que son Ange gardien ne lui soit pas ôté

g) Que les débuts de son règne et de sa puissance se feront à Babylone

h) Que dix rois se coaliseront contre lui

i) Qu'il parviendra à cette domination non seulement par les armes, mais par la ruse et aussi par l'appât des biens temporels

j) Qu'il opérera avec l'aide du démon tous les miracles de Jésus-Christ

k) Qu'ayant jeté bas le masque de l'hypocrisie, il aura des moeurs épouvantables

l) Ajoutons que ses palais eux-mêmes

m) Qu'enfin il sera frappé et exterminé à Apadno, sur la montagne des Oliviers

 

Plusieurs Pères et plusieurs exégètes, entraînés par leurs études, ont tenté de pénétrer plus avant et jusque dans l'intime de la vie de l'Antéchrist. Nous ne rejetons pas a priori les opinions qu'ils ont émises et nous gardons bien de les taxer de faussetés. Mais comme ces opinions n'ont pour base ni des textes évidents de l'Écriture, ni la Tradition patristique, nous les rangeons sous la rubrique de fantaisistes, n'attachant d'ailleurs à cette expression rien de blâmable ni d'irrespectueux, et seulement le sens d'opinions libres et peu fondées. L'événement pourra seul leur faire attribuer la note qui leur convient. Mais s'il advient qu'un démenti leur soit donné, il ne faudra pas oublier que fréquemment les Pères et les exégètes n'émettent que des opinions personnelles, sans avoir le moins du monde la prétention de trancher les questions. In dubiis libertas, a dit saint Augustin ; et c'est pourquoi les Pères et les exégètes en question ont droit qu'on respecte leur sentiment jusqu'à preuve historique du contraire ; et si l'événement oblige, dans l'avenir, à l'abandonner, que ce soit toujours en sauvegardant l'honneur des personnes et leur autorité.

Ce principe de loyale et respectueuse exégèse établi, on peut se demander ce qui a déterminé et tracé pour plusieurs cette voie de fantaisie. La réponse ressort elle-même de leurs pages : ce sont les attraits du figurisme :

On sait que l'Église a toujours enseigné l'existence d'un sens figuré dans la sainte Écriture, et cette existence repose sur l'affirmation de la parole de Dieu elle-même : Ces choses leur arrivaient en figure, dit saint Paul, rappelant plusieurs traits du séjour des Israélites dans le désert(47). Notre-Seigneur lui-même a établi l'existence du sens figuré en nous montrant dans Jonas, enseveli pendant trois jours dans le ventre d'un poisson, l'image allégorique de son séjour au tombeau (48). Mais si certains passages de l'Écriture présentent un sens figuré en sus du sens littéral, il y a un danger à éviter, qui consiste soit à rechercher ce sens figuré dans chaque passage de l'Écriture, soit à le multiplier outre mesure. On tombe alors dans l'erreur du figurisme.

Mais comment l'Antéchrist a-t-il pu devenir le point de mire d'études figuristes et occasionner les choses fantaisistes qui vont être énumérées ?

Voici comment :

Il y a dans le livre de Daniel un chapitre, le XIè, tout particulièrement consacré à Antiochus Épiphane et à ses gestes (du vers. 21 au vers. 45). Son nom n'est point mentionné ; il est uniquement désigné par l'appellation de roi du Nord ou de l'Aquilon. La plupart des interprètes, anciens et modernes, n'ont pas hésité à le reconnaître, tant les événements, décrits d'avance, se rapportent exactement à son règne. Il y a plus : on admet encore généralement qu'Antiochus est la figure de l'Antéchrist. Mais là commencent les divergences et aussi l'occasion des abus.

Selon quelques-uns, le morceau entier (vers. 2l-45) ne se rapporterait qu'à l'Antéchrist.

Selon d'autres (surtout au temps de S. Jérôme), il se rapporterait littéralement à Antiochus ; au figuré, à l'Antéchrist.

D'autres pensent qu'il n'est question de l'Antéchrist qu'à partir du verset 36.

D'autres enfin que certains traits seulement lui sont consacrés.

Ce sont les partisans des trois premières opinions, notamment des deux premières, qui ont peut-être exagéré les rapports entre Antiochus et l'Antéchrist. En quoi les auraient-ils exagérés ? En ce qu'ils se sont emparés de chaque verset de cette page biblique pour en composer, comme s'ils étaient des documents historiques, une vie anticipée et détaillée de l'Antéchrist. Assurément Antiochus Épiphane doit être considéré comme le type le plus complet, le plus achevé, de l'Antéchrist. Nous-même, en cet écrit, avons plus d'une fois signalé les rapports existants entre ces deux adversaires du vrai Dieu. Mais ces rapports doivent être établis avec modération. Il ne faut pas perdre de vue cette vérité essentielle, à savoir que les personnages devenus, par une permission divine, des types de l'avenir, forma futuri (49), ne le sont point ordinairement dans la totalité de leur vie, c'est-à-dire dans chacun de leurs actes. Nous n'entendons point assurément limiter l'action de l'Esprit Saint, mais constater un fait général. C'est seulement par tels ou tels traits de leur existence que les personnages figuratifs ont annoncé l'avenir. Par rapport au vrai Christ, Melchisédech ne l'a figuré que dans son double caractère de Roi et de Pontife ; Isaac, dans sa patience et son sacrifice ; Jacob, dans sa vie voyagère et ses rudes labeurs ; Joseph, dans les persécutions que lui firent subir ses frères et dans son élévation. Or il en est de même de la personne et de la vie de l'Antéchrist. Elles n'ont été figurées que sous tel ou tel aspect par divers personnages, Néron, Galère, Julien l'Apostat, Mahomet, Antiochus Épiphane, jamais en totalité. Ce serait donc par un abus du sens figuratif qu'on a cru pouvoir tracer d'avance la vie de l'Antéchrist en la calquant sur celle d'Antiochus, d'après tous les versets et tous les détails du chapitre XI de Daniel. S'il y a eu excès, les auteurs engagés dans cette voie l'auraient évité, en éclairant leur marche de cette règle spéciale du sens mystique : « Il ne faut jamais attribuer à l'Écriture un sens mystique qui ne soit confirmé par quelque autre passage de l'Écriture entendu dans un sens littéral, autrement on attribuerait aux Livres saints une doctrine qu'ils n'enseignent point (50). »

C'est en dehors de cette règle qu'il a donc été annoncé, peut-être avec danger d'erreur :

 

a) Que l'Antéchrist naîtra à Babylone

(S. Jérôme (51), André de Césarée, Arétas, Bède, Haimo, Rabbanus, Strabus, S. Anselme, Rupert, Petrus Comestor, Ludolphe le Chartreux, S. Antonin, J. Gerson), - en Syrie (Lactantius Firmianus) ; - en Égypte (Anastasius Sinaïta).

 

b) Qu'il sera le fruit d'un commerce illicite

(S. Hippolyte, S. Ephrem, S. Damascène, Dom. Soto).

 
c) Que son éducation s'accomplira à Bethzaïde et à Corozaim

villes maudites par Jésus-Christ (Rabbanus, S. Anselme, S. Antonin).

 

d) Que ses éducateurs seront des magiciens

qui, dès son enfance, le pénétreront de leurs principes, et l'instruiront dans les sciences occultes (S. Cyrille de Jérusalem, Rabbanus, Viguerius, Lyranus).

 

e) Qu'il saura par coeur toute l'Écriture et connaîtra tous les arts

 (S. Anselme).

 
f) Que bien que son Ange gardien ne lui soit pas ôté

cependant il ne pourra exercer aucun acte efficace à son égard, à cause de son obstination et de l'influence des démons sur lui (S. Antonin, Bened. Justinianus).

 

g) Que les débuts de son règne et de sa puissance se feront à Babylone

 (S. Jérôme, André de Césarée, Arétas), - à Capharnaüm et Corozaim (S. Antonin).

 

h) Que dix rois se coaliseront contre lui

mais qu'en ayant vaincu trois, le roi d'Égypte, le roi d'Afrique et le roi d'Éthiopie, les sept autres se soumettront. Qu'il éprouvera une défaite navale de la part de certains peuples les occidentaux, mais qu'il ne tardera pas à réparer cet échec passager ; qu'ayant triomphé de tous ses ennemis, il deviendra maître de la terre entière (S. Hippolyte, S. Irénée, S. Cyrille, S. Jérôme, Théodoret, S. Ephrem, Lactance, V. Bède, S. Anselme, etc.).

 

i) Qu'il parviendra à cette domination non seulement par les armes, mais par la ruse et aussi par l'appât des biens temporels.

Que les démons lui découvriront tout l'argent caché, toutes les mines précieuses, en sorte qu'il possédera en abondance l'or et l'argent et s'en servira pour séduire (S. Anselme, Petr. Comestor).

 

j) Qu'il opérera avec l'aide du démon tous les miracles de Jésus-Christ

guérissant les lépreux, les aveugles, faisant marcher les paralytiques, ressuscitant même les morts (S. Hippolyte, S. Ephrem, Lactance, S. Anselme, etc.).

 

k) Qu'ayant jeté bas le masque de l'hypocrisie, il aura des moeurs épouvantables

s'adonnant aux turpitudes de la passion des femmes (Théodoret).

 

l) Ajoutons que ses palais eux-mêmes

sa cour, ses vêtements, ses objets précieux, ses parfums, ses repas n'ont pas échappé à une description minutieuse (Malvenda).

 

m) Qu'enfin il sera frappé et exterminé à Apadno, sur la montagne des Oliviers

alors qu'il tentera de s'élever dans le ciel, à l'exemple du Sauveur. (S. Jérôme, Théodoret, S, Ambroise, Lyranus).

 

Cet ensemble de détails ne constitue-t-il pas comme une vie de l'Antéchrist vécue d'avance ? Doit-on les mépriser et les écarter comme inventions fausses et imaginaires ? Non, car dans le domaine du mal tout est possible, Satan devant être l'auxiliaire de l'Antéchrist. Mais des points d'interrogation doivent cependant être placés à la suite de chacun d'eux. Tous ces détails, en effet, ne sauraient être admis ni comme certains, ni comme probables, ni même comme indécis, l'indécision supposant, elle aussi, un point de repère.

Or, ni les uns ni les autres de ces détails ne se trouvent confirmés par des textes précis de l'Écriture entendus dans leur sens littéral, pas plus qu'ils ne reposent sur une indéniable tradition.

Cette tradition fait défaut, puisque, des choses avancées, les unes ne sont émises que par des Pères isolés, les autres par des Pères en plus grand nombre sans doute, mais dont le chiffre ne suffit pas à constituer le consentement unanime, base d'une tradition indiscutable. Les dires de ces Pères ne sont que des opinions personnelles, dignes d'attention et de respect, mais en dehors des anneaux formant la chaîne traditionnelle.

De plus, point de textes scripturaires évidents. C'est principalement sur le chapitre XI de Daniel, entendu selon le sens figuré ou mystique, que ces opinions reposent. Mais, pour présenter de la valeur, elles devraient avoir également l'appui de quelque autre passage de l'Écriture entendu dans son sens littéral. Or, cet appui, c'est en vain qu'on le cherche pour elles. Aucun des trois portraits de l'Antéchrist, contenus aux chapitres VII de Daniel, XIII de l'Apocalypse, II de la IIè épître aux Thessaloniciens, étudiés dans leur sens littéral, ne confirme ces diverses allégations relatives à la vie de l'Antéchrist. Encore une fois, nous ne les rejetons point, pas plus que nous ne les admettons. Plusieurs d'entre elles peuvent être vraies, comme elles peuvent être fausses. Jusqu'à ce que l'avenir en décide, elles ne doivent être regardées et acceptées que comme des fantaisies, des suppositions.

Mais en voilà assez de cet horizon noir, tout rempli de l'homme du péché, de celui que saint Irénée a appelé « le résumé de l'universelle iniquité (52) ». Portons nos regards d'un autre côté, là où des vaillances entourées de lumière se dessinent. Ce sont les champions des Vérités chrétiennes qui vont apparaître. Ils auront la mission de combattre, contre l'Antéchrist, les combats du Seigneur.

 


NOTES
 

(1) Hieron., Epist. 151, ad Algasiam, quest. II. - Comm. in Dan., II, 24 ; - in Abdiam, XVIII ; - in Zachar., II, 17.
(2) Chrysost., Homil. XI, in Joannem.
(3) Ambros., in Psalm., XLIII.
(4) Ephr., Serm. de Antichr.
(5) Grégor. Magn ; in I Regum, II.
(6) Joan. Damasc., De fide orthodoxa, lib. IV, cap. XXVII.
(7) Hippol., Oratio de consummat. mundi.
(8) S. Jean, V, 43.
(9) Enumérons certains de ces faux Christs : Theudas, en Palestine, l'an 45. - Simon le Magicien en Palestine, an 34-37. - Ménandre, même époque. - Dositée en Palestine, an 50-60. - Bar-Kochbas en Palestine, an 138. - Moïse dans l'ile de Crète, an 434. - Julien en Palestine, an 530. - Un Syrien sous le règne de Léon l'Isaurien, an 721. - Sérénus en Espagne, an 724. -Un autre en France, an 1137. - Un autre en Perse, an 1138. - Un autre à Cordoue, an 1157. - Un autre à Fez, an 1167. - Un autre en Arabie, an 1167. - Un autre en Babylonie, an 1168. - Un autre en Perse, an 1174. - David Almusser en Moravie, an 1176. - Un autre, an 1280. -David Eldavid en Perse, an 1200. - Ismaël-Sophi en Mésopotamie, an 1497. - Le rabbin Lemlen en Autriche, an 1500. - Un autre en Espagne, an 1534. - Un autre dans les Indes-Orientales, an 1615. - Un autre en Hollande, an 1624. - Zabathaï Tzevi en Turquie, an 1666.
(10)
S. Thomas, Opusc. de Antichristo, Sect. I, §. Dico tertio. - Suarez, De Antichristo, Sect., I, n° 7.
(11) « Ces expressions : un temps, des temps et la moitié d'un temps, signifient un an et deux ans et la moitié d'un an ; et par conséquent trois ans et six mois.., et, dans un autre passage des Écritures, le nombre des mois le déclare. » (S. Augustin, Cité de Dieu, liv. XX, n°23.)
- La persécution d'Antiochus a duré également trois ans et demi.
Antichristi suprema potestas ac monarchia tantum par tres annos et dimidium durabit. Loquor autem de monarchia et suprema potestate, quia, ut dicitur, data est illi potestas in omnem tribum, et populum, et linguam et gentem. Quantum vero temporis in augenda stabiliendaque monarchia ponere debeat, non mihi constat ; quia neque ex prúdictis locis satis colligitur, neque videtur admodum verisimile, brevi tempore trium annorum cum dimidio haec omnia esse perfecturum. Illud ergo solum est certum, ad summum permansurum in throno suo tribus annis cum dimidio, statimque et ipsum interficiendum, et regnum ejus evertendum. » (Suarez, De Antichr., sect. II, n°3)
(12) Fillion, La Sainte Bible commentée : Daniel, ch. VII, V. 23-27.
(13) Bossuet, Apocalypse, préface, § 13.
(14) Théodoret, oratio 7 in Danielem.
(15) Hierony., In Dan., XI, 21.
(16) Fillion, La sainte Bible commentée.
(17) Hippoly., De consummatione mundi.
(18) Malvenda, De Antichristo, liv. III, ch. V. « Cùm exploratum sit Antichristum Judæis pro vero Messia recipiendum, quis nescit Judúos nullum unquam pro Messia habituros, cujus originem non habeant compertam Judaici sanguinis esse. »
(19) Procès-verbaux du Grand Sanhédrin.
(20) Arch. Israël., ann. 1847, p. 801.
(21) Gen., XLIX, 17.
(22) Corn. a Lap., Gen., XLIX.
(23) Jér., VIII, 18.
(24) S. Augustin.
(25) Théodoret.
(26) S. Grégoire le Grand, Rupert.
(27) André de Césarée.
(28) Bède, Alcuin.
(29) Malvenda, De Antichristo, lib. IX.
(30) Vigouroux, Les Livres saints et la critique rationaliste, t. IV, p. 636 ; 2e édit.
(31) Voir Dom Benoit, La Franc-Maçonnerie, t.I. p. 247-262, Paris 1886.
(32) Iren., Adv. húres., lib. V, cap. xxv.
(33) Suarez, De Antich., sect. V, obj. VI.
(34) Apoc., XI, 7 -8.
(35) Archives Israélites, 10 août 1905, p. 249-252. - Voir notre ouvrage l'Avenir de Jérusalem (Espérances et chimères) : Réponse aux Congrès Sionistes, Paris, librairie Poussielgue.
(36) Apoc ;,XI, 7-8
(37) Sur cette tradition, voir Cornel. à Lapide, II Epit. aux Thess., II, 7. et Comm. sur l'Apoc., ch. XVII, 1-2. - Dans l'édition Vivès, t. XIX. p. 155 et t. XXI, p. 307-309. Elle est adoptée, entre autres exégètes, par Sixte de Sienne, Bellarmin, Alcazar, Salmeron, Suarez. - Cfr. Drach, Comment sur l'Apocal., p. 127.
(38) Erection du monument de Giordano Bruno.
(39) Lettre de S. S. Léon XIII au peuple italien, le 8 décembre 1892. - Comme preuve des légitimes doléances de Léon XIII, qu'on lise le document suivant du grand-maître de la Franc-Maçonnerie, Lemmi, document qui fut distribué à tous les francs-maçons d'Italie :
«... Du T..., 10 octobre 1890.
« Aux Vénérables Frères des Loges italiennes,

« L'édifice que les FF... sont en voie d'élever dans le monde ne pourra être regardé comme arrivé à bon point tant que les FF... d'Italie n'auront pas fait don à l'humanité des décombres de la destruction du grand ennemi.
« L'entreprise avance rapidement en Italie..... Nous avons appliqué le ciseau au dernier refuge de la superstition, et la fidélité du F... 33.. qui est à la tête du pouvoir politique (M. Crispi) nous est une garantie que le Vatican tombera sous notre marteau vivifiant.
« Mais il est nécessaire que, lors des prochaines élections politiques, quatre cents FF... au moins entrent à la Chambre législative comme députés.....Les derniers efforts rencontreront de plus grands obstacles du côté du chef des prêtres et de ses vils esclaves......
« Le G...O... invoque le génie de l'humanité pour que tous les FF... travaillent de toutes leurs forces à disperser les pierres du Vatican pour construire avec elles le temple de la Nation émancipée.
« Le G...O...de la Vallée du Tibre. »
(40) Encyclique Humanum genus de S. S. Léon XIII, 20 avril 1884.
(41)
Suarez, De Antichristo, sect. V.
(42) Hieronym., Ad Algariam, quúst., II.
(43) Chrysost., In II ad Thessal., II.
(44) Théodor., In II ad Thessal., II.
(45) Théophy., In II ad Thessal., II.
(46) August., Civit. Dei, lib. XX, n° XIX.
(47) 1 Cor., X, 11.
(48) Joa, III, 14 ; Matth., XII, 40.
(49) Rom., V, 14.
(50) « Nihil est sub sensu spirituali alicui loco tribuendum quod non per alium locum in sensu litterali manifeste traditum inveniatur, ut quanquam quæ in uno loco exponuntur, ad tropologiam vel allegoriam spectent, in aliis tamen locis ad litteram dicta ostendantur. » (Salmeron, Comm. in Evangel. hist., prol. XIX, canonV, 1592, t.I, p. 345. - Vigouroux, Man. bibl., t. I, p. 285, 8è édition.
(51) Les noms entre parenthèses sont ceux des principaux partisans des diverses opinions.
(52) « Recapitulatio universæ iniquitatis. (Iræn., Adv. húres., lib. V, c. XXVIII.)

 

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