Arnaud Dumouch, 30 janvier 2006

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La grande épreuve de l’Islam

(Comment Dieu rendit humble l’islam)

 

Attention, ceci n’est pas une prophétie. Juste un conte. Il vise à donner, sous forme romanesque, une idée de ce que pourraient être les signes de la fin du monde.

 

Il est une loi universelle du salut à laquelle rien de ce qui passe sur la terre, hommes, nations et religions, ne peut échapper : « Nul ne peut voir Dieu sans mourir ». Et il ne s’agit pas seulement de la mort physique mais de la perte de toutes ses illusions vaniteuses, ses orgueils, les certitudes sur sa propre valeur.

Lucifer a toujours fait croire que Dieu n’imposait cette loi aux hommes que pour écraser l’homme.

En réalité, Dieu ne l’imposait qu’à cause de ce qu’il est, à savoir l’Être le plus humble, le plus doux qu’on puisse imaginer, selon une mesure vertigineuse, seule capable d’apporter le bonheur. « Nul ne peut voir Dieu sans mourir » signifiait devenir semblable à Dieu au plan du cœur pour l’épouser (en quelque sorte), dans un mariage où l’amour serait délicat et virginal comme celui des jeunes gens du Cantique des cantiques. Mais à un degré d’humilité et de tendresse tellement plus grand !

 

La décision de rendre humble l’islam pour la fin du monde fut prise par les anges de Dieu en 1948. Cette année-là, les Princes qui président à l’affinage des cœurs humains retirèrent d’Occident l’aiguillon de David et le plantèrent dans les terres de l’islam. Comme enfoncée dans le coussinet d’un animal puissant, cette épine devait conduire cette religion à sa perte terrestre, pour son salut éternel.

Ainsi le peuple qui jouait depuis toujours ce rôle d’aiguillon fut déraciné d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, pour se réunir en Palestine. Après 1880 années, l’État d’Israël fut recréé par Dieu.

 

Guerre politique

 

Les musulmans pensaient : « Toute terre acquise à l’islam est à jamais de l’islam. » La perte de l’Espagne ne fut pas suffisante pour les convaincre de la fausseté de cette croyance. Aussi, quand Israël réapparut, cela fut ressenti comme une insulte, une insulte enracinée profondément dans l’Histoire. Aussitôt remontèrent à la mémoire de ces peuples les récits épiques des anciennes croisades chrétiennes et la manière dont, en un peu plus d’un siècle, alors qu’ils s’étaient endormis, les musulmans redressèrent leur honneur, se coalisèrent, s’armèrent, et boutèrent les infidèles hors de cette terre dont Mohamed avait fait son domaine, Dar el Islam, en attachant à Jérusalem sa jument ailée.

C’est pourquoi, à peine l’État d’Israël avait-il été proclamé autour d’un noyau de quelques Juifs dépenaillés et survivants des camps, que les nations arabes attaquèrent. Elles étaient sûres de leur victoire, comme peut l’être la mer face au château de sable d’un enfant. Mais elles perdirent la guerre, et avec la guerre, des territoires de l’antique Israël redevinrent juifs.

La suite de l’Histoire, pendant 40 années, fut une série d’attaques des nations arabes suivies de leurs défaites catastrophiques et ruineuses, défaites que les musulmans attribuèrent toutes à l’injustice, à l’aide de l’Europe, puis des États-unis, sans jamais, jamais, se poser la question suivante, impossible, politiquement incorrecte, voire hérétique : « Et si Dieu était avec Israël ? » Un des Princes arabes, pourtant, se posa cette question, celui de l’Égypte. Et après une nouvelle défaite particulièrement impensable, Anouar El-Sadate signa un accord de paix avec Israël. Partout il fut appelé « le traître », avant d’être assassiné par une force nouvelle qui montait partout, insensiblement : « l’islamisme politique ».

En désespoir de cause, et s’endurcissant dans la certitude de leur légitimité politique, les Arabes se dirent entre eux : « Puisque Israël est une falaise, nous serons la mer. Et nous l’userons. Nous mettrons un siècle, deux peut-être, mais ces nouveaux croisés sortiront de notre domaine. »

 

Guerre religieuse

 

Lorsque l’ayatollah Khomeiny prit le pouvoir en 1978 en Iran, au nom de l’islam, il initia un mouvement qui dépassa largement le cadre étroit des musulmans chiites pour envahir l’islam tout entier. Ils l’appelèrent le Mahdi (Messie). Ils ne se rendirent compte que bien plus tard qu’il était « la Bête » qui monte de l’abîme et dont leur prophète avait dit : « Quand cette Bête sortira, elle écrira « croyant » entre les yeux des croyants et « infidèle » entre les yeux des infidèles. Ce sera une bête de taille gigantesque, ayant une ressemblance avec beaucoup d’animaux, douée de parole, qui surgira de la terre et s’adressera aux gens pour les blâmer d’être mécréants. » Comme une plante qui n’aurait pas été arrosée depuis des siècles, partout l’espoir terrestre redressa la tête en islam. Car Khomeiny fut le premier à humilier l’Occident, à une époque où le soleil se levait exclusivement à l’Ouest (Coran 21, 104). Mais Khomeiny sema la graine d’un islam politique, centré sur la vertu formelle que donnent des pratiques extérieures, et sur la haine de l’infidèle. Le culte de Dieu comptait moins pour lui que la victoire visible. L’empreinte génétique native de cet islam-là fut la destruction d’Israël, verrue insupportable sur les terres de l’islam.

 

Voilà pourquoi, loin d’être Messie, il fut la Bête… En effet, depuis que l’Histoire est racontée, on dirait que l’existence de l’antisémitisme est, comme en médecine, le symptôme certain d’une maladie des nations qui s’appelle l’orgueil. Or, historiquement, il est aussi le signe presque infaillible que le destin (Dieu ?) se prépare à frapper cet orgueil, pour le salut des hommes.

30 années plus tard, la face de l’islam était changée. Partout dans le monde et jusque dans les grandes villes occidentales, les femmes s’étaient de nouveau voilées, comme il sied à la fierté visible d’une religion qui repart à la conquête du monde.

 

La destruction des deux tours de Babel

 

Il s’appelait Oussama Ben Laden. Les musulmans ne surent que bien plus tard, à la fin de ces événements, que c’était de lui dont Mohamed le prophète parlait quand il disait : « "Malheur aux Arabes[1] !" Les compagnons questionnèrent alors : "Dieu nous détruira-t-il, alors que parmi nous il y aura des bienfaisants ?" - Oui, c’est parce qu’en vous se multiplieront les péchés (fornication et autres)." » Il était mauvais théologien et assoiffé de gloire politique. C’était le démon du temps en terre d’islam. Ce cocktail détonant fit qu’il se laissa exciter à la guerre par une certaine interprétation des prophéties eschatologiques. C’était un texte ambigu trouvé dans les Saintes Écritures (Coran et Hadith). Il annonçait qu'en ce temps-là, vers la fin du monde, il y aurait une grande guerre provoquée par un Antéchrist juif, un borgne matérialiste. Il était dit que les nations du monde entier se mettraient à sa suite pour détruire l’islam, que tout semblerait perdu pour la communauté sainte des disciples d’Allah, mais que, au dernier moment et comme l’avait fait Dieu quand il avait sauvé Ismaël de la mort le jour de l’Aïd el kebir, il y aurait un puissant miracle et il donnerait la victoire militaire à ses moudjahidin (combattants de l’Islam). A la suite de ces événements, la soumission à Allah serait enfin instaurée sur toute la terre, de l’Orient à l’Occident, tandis qu’on mettrait des mois à enterrer les cadavres des combattants de l’Antéchrist.

 

Certains musulmans, meilleurs théologiens, mirent en doute cette interprétation, affirmant que visiblement, puisque Mohamed pleurait en formulant ces prophéties, puisqu’il y parlait de la destruction des lieux saints (La Mecque, Médine), de la perte de Jérusalem et de la fin des nations musulmanes, de l’apostasie des masses de croyants, il ne pouvait s’agir de victoire militaire. Ces théologiens invoquèrent l’annonce d’une sorte de victoire spirituelle déstabilisante car accompagnée de misère temporelle, d’un retour à l’âge d’or de Médine, quand les musulmans, errants et fragiles, priaient et donc plaisaient à Dieu …

Les débats faisaient rage entre ces deux écoles. Or, l’histoire l’a montré plus tard, ce sont les musulmans spirituels qui avaient raison. Beaucoup survécurent d’ailleurs à la guerre, car ils ne se mêlèrent pas des événements qui s’ensuivirent.

 

Il est un fait qu’on ne voit que ce que l’on croit. Bien que les islamistes zélateurs de la guerre aient été avertis, il n'est pas possible aux peuples, même quand ils le prévoient, d'échapper à leur destin. Car, portés par la soif du pouvoir sur le monde que semblaient annoncer les textes, les musulmans les plus actifs interprétèrent à leur fantaisie ou méprisèrent les présages. Ils entraînèrent l’Oumma (l’Église des musulmans) à la guerre sainte puisque, d’après eux, elle devait aboutir avec l’aide de Dieu à la victoire sur l’Occident et les Juifs, et à l’instauration de l’Empire mondial de la soumission à Dieu. Leur espoir ne fut ébranlé que le  jour où la ruine de leur patrie et leur propre ruine les eurent convaincus de leur folie. Et il ne trouva un terme qu’avec la mort du dernier islamiste, non après la destruction de La Mecque comme on aurait pu le croire, mais lorsque le dernier État musulman eut disparu. Ainsi, il ne leur resta rien qui soit visible de leur ancienne gloire.

Quant à Oussama Ben Laden, il fut le signe visible, donné pour le monde entier, du début de ces événements. Lorsqu’il vit en 1991 les armées des pays occidentaux infidèles s’installer sur la Terre Sainte (l’Arabie), comme l’avait annoncé le Prophète, marquant par ce signe le début des événements de la fin du monde, il entra en révolte et proclama : « Puisque la monarchie d’Arabie Saoudite, dans sa perversité, a permis elle-même l’entrée des armées occidentales impies sur la Terre Sainte, j’appelle à sa destruction[2]. »

 

Comment les Islamistes obtinrent leur guerre

 

Les prophéties concernant la future domination mondiale de l’islam se répandirent partout dans le peuple par la faute de nombreux prédicateurs itinérants[3]. Ils trompaient le peuple, sous un prétexte de religion. Ils prêchaient dans les mosquées, avec promesse que Dieu leur ferait voir par des signes manifestes qu’il voulait les affranchir de la domination occidentale.

Ensuite, lorsque l’esprit d’un nombre suffisant de jeunes fut échauffé par le fanatisme, les islamistes s’impatientèrent[4]. Ils voulaient vivre ces événements qu’ils appelaient de leurs vœux. Pour obtenir la guerre, ils utilisèrent des moyens violents. Ils commencèrent par s’attaquer physiquement à tous ceux qui, musulmans, de près ou de loin, collaboraient avec la culture occidentale. Ils se mirent à les tuer, d’abord avec ruse parce qu’ils étaient peu nombreux, puis ostensiblement. En Égypte, ils dansèrent sur les corps de touristes pour faire cesser ce lucratif commerce. En Algérie, ils tentèrent d’imposer leurs mœurs par la sédition, tuant par villages entiers leurs propres coreligionnaires jugés trop tièdes[5], violant des vierges, arrachant des nourrissons à la vie.

 

Le fanatisme eschatologique progressant, les islamistes ne doutèrent plus de la victoire. Ils décidèrent de s’en prendre alors directement aux Américains, qui dominaient le monde. Beaucoup essayaient de les dissuader, disant, dans leur lucidité [6]: « Si l’on considère la puissance de leur armée, on est obligé d’admettre qu’ils sont invincibles. Ils semblent ne s’occuper que de commerce et de loisirs, mais si on les agresse, ils se redressent et ne cessent le combat que lorsque l’ennemi est à terre. S’il faut utiliser l’arme nucléaire, ils le font, comme le prouve leur action à Hiroshima, face à une autre guerre eschatologique. »

Rien n’y fit : le 11 septembre 2001, Oussama Ben Laden provoqua l’attentat suicide le plus grave de l’Histoire, le plus marquant au plan psychologique, détruisant les deux tours jumelles d’un gratte-ciel, le World Trade Center. Cet événement bouleversant passa en boucle et en direct sur les télévisions du monde entier. Les Moudjahidin à sa solde qui commirent cet attentat, le firent en se suicidant, précipitant des avions civils remplis d’innocents de toutes les nationalités. Il unifia le monde entier dans la peur, puis dans la haine de l’islam. Cet attentat fit entrer l’humanité dans le XXIème siècle.

 

Un certain Mohamed, un islamiste particulièrement calculateur, persuada ses complices que seule la possession de l’arme nucléaire pouvait rééquilibrer les forces en faveur de l’islam. « Nous ne craignons pas la mort, nous l’espérons. Ils ne pensent qu’à vivre. Ils sont faibles et hédonistes. » Il démontra que l’usage terroriste de cette bombe mettrait à genoux les occidentaux, puisqu’ils tenaient plus à leur confort qu’à leur liberté. On se rangea à son avis. A partir de cette époque, les islamistes concentrèrent leurs efforts sur cette seule finalité. Ils usèrent de tous les moyens, depuis la franchise provocante en Iran et leur volonté avouée d’attaquer nucléairement les infidèles, jusqu’au coup d’Etat militaire au Pakistan.

Quand enfin ils prirent possession d’une arme, ces monstres préparèrent longuement l’attentat le plus épouvantable qu’on puisse imaginer. Ils cherchèrent à lui donner un sens symbolique. Ils pensèrent d’abord à Tel Aviv, mais considérèrent que l’Etat d’Israël, trop sur ses gardes, poserait des problèmes d’approche. Alors ils optèrent pour la Ville-lumière, cette capitale d’une nation occidentale dont les idées humanistes leur avaient fait beaucoup de mal. Ils optèrent pour elle à cause de son passé glorieux, de ses fêtes impies illuminées, de son art idolâtre. Ils préparèrent l’approche, passant en revue tous les détails, effectuant des voyages d’essai dans de petits bateaux de plaisance à l’apparence inoffensive. Puis ils passèrent à l’acte. Un islamiste déclencha la bombe en souriant et emporta dans la mort sa certitude d’entrer aussitôt dans le paradis d’Allah. L’éclair lumineux se produisit au cœur de cette ville, réduisant en un désert son centre historique, abattant sa cathédrale pluriséculaire, décapitant son gouvernement et son centre de décision, tuant une population nombreuse.

 

Ce jour-là, le cœur du monde cessa de battre.

 

Dans leur arrogance et leur outrecuidance, les islamistes, loin de faire profil bas et d’attendre, dansèrent dans le monde entier. Certains prirent même cet attentat nucléaire comme un signal, et, jusque dans les grandes cités occidentales, il y eut des attaques organisées, des massacres d’infidèles et des pillages.

 

Le peuple musulman piégé dans la mort

 

Il se déclencha ce jour-là une mécanique mondiale qui devait à jamais changer l’Histoire. La guerre fut courte, efficace et sanglante. Loin de susciter la terreur, l’acte commis et les réjouissances qui l’avaient accompagné enflamma une haine définitive pour cette religion, déjà bien établie par des décennies d’horribles attentats contre des civils partout dans le monde. La vision des enfants brûlés, de l’art anéanti transforma l’Oumma tout entière en ennemi du genre humain.

Les gouvernements des nations non islamistes se réunirent. Ils avertirent les gouvernements islamistes d’avoir à livrer dans les trente jours la totalité de leurs armes nucléaires, sous peine de répliques ciblées.

Ce à quoi ces gouvernements répondirent, rusés : « Ce n’est pas nous. Cherchez. Ce sont des groupes terroristes qui ont fait cela. Et nous condamnons solennellement leurs actions. »

Les Alliés répliquèrent : « Il vous reste 21 jours. »

Les gouvernement islamistes, sûrs d’eux, haussèrent le ton et dirent : « Nous possédons des armes dans plusieurs de vos cités. La règle du jeu est changée. »

Trois jours plus tard, depuis des sous-marins nucléaires, les missiles intercontinentaux occidentaux furent envoyés. La puissance des charges thermonucléaires qu’ils contenaient était connue sur le papier, mais théorique. En 12 heures, des capitales islamistes il ne resta rien. Un tiers des musulmans du monde périrent ainsi que la totalité des gouvernements, des centres de commandement, de la logistique de ces pays. C’est par un missile venant du pays occidental initialement attaqué, que furent détruites les cités saintes de La Mecque et de Médine.

 

Le peuple musulman piégé dans la mort

 

Tous les espoirs islamistes furent foudroyés en un seul jour. Traumatisés, les survivants cessèrent toute action visible pendant quelque temps. Puis ils se regroupèrent, se redonnèrent courage. Ils se motivèrent dans leur foi en Dieu. Vitrifiés avant de s’être battus, ils se ressaisirent autour de leur espoir que Dieu allait intervenir. Alors ils se lancèrent dans des attaques contre des civils, partout dans le monde.

Le reste de la guerre, courte et efficace, est le récit d’une suite d’opérations liées à des armes conventionnelles qui conduisirent à l’anéantissement  de leurs phalanges.

Jérusalem !

 

Les Palestiniens étaient devenus les plus fanatiques des islamistes et ne vivaient que dans l’espoir de tuer des Juifs. Ils attaquèrent de partout la barrière de séparation. Ils pénétrèrent sur le territoire d’Israël qui répliqua aussitôt avec son armée moderne.

Fanatisés, ne tenant pas compte de ce qu’ils souffraient, ils ne pensaient qu’à attaquer les Juifs, et s’estimaient heureux de mourir pourvu qu’ils eussent tué quelqu’un. Et c’était en effet une folie. L’armée israélienne au contraire n’avait pas moins de soin de conserver ses soldats que le désir de vaincre. Les généraux disaient que la témérité de ces fous de Dieu devait plutôt passer pour désespoir que pour valeur mais que le vrai courage consistait à joindre la prudence à la générosité, et à se conduire avec tant de jugement dans les périls qu’on n’oubliât rien pour tâcher de s’en garantir et de les faire tomber sur les ennemis.

Puis les Juifs réussirent à repousser les attaques palestiniennes, qui refluèrent. C’est alors que se présentèrent les combattants du suicide, femmes, hommes et enfants, qui se précipitaient contre tout ce qui ressemblait à une cible, en désordre. Ils criaient « Dieu est grand », s’estimant heureux de mourir au combat. Ils sortaient, nombreux, en vagues sans cesse renouvelées.

 

Quand il fut évident que la folie de ces gens ne s’arrêterait qu’avec leur écrasement, Tsahal (l’armée Israélienne) se vit contrainte d’imiter le reste du monde et d’utiliser ses armes de destruction massive. Ils périrent en masse et, malgré ce grand et visible malheur, les islamistes survivants ne perdirent pas encore espoir. Rien n’y faisait. Leur foi en une hypothétique action ultime et miraculeuse de Dieu s’enhardissait, dans l’hystérie. « Elle devrait arriver bientôt », disaient-ils, puisque selon la prophétie tout doit sembler perdu. » Çà et là, bien après la ruine de tout espoir, des groupes de ces assassins s’attaquaient encore à des intérêts juifs, avec une incroyable constance. Une dernière troupe de ces gens se réfugia avec ses armes dans la mosquée du Dôme, à Jérusalem, pensant que Tsahal n’oserait pas s’attaquer à ce lieu saint. Voyant approcher les chars israéliens, ils préférèrent se faire sauter avec leurs propres armes plutôt que de se rendre, n’épargnant pas la mosquée. Ce suicide collectif impressionna durablement les Juifs et, bien au-delà, les civilisations futures. Le suicide des assiégés était également, au moins symboliquement, celui de l’islamisme entier, abandonné de Dieu. Le moudjahid Ahmed Zarki, chef des insurgés de la mosquée du Dôme, dans sa dernière harangue à la mort, avait fini par regretter l'incapacité de ses compagnons à "pénétrer la pensée de Dieu." Il avait fini par se rendre compte que "les musulmans, que Dieu avait aimé autrefois, avaient été condamnés par lui."

 

 

Les causes de tout ce malheur

 

En vérité, c’est la folie des islamistes qui fut la véritable cause du malheur des musulmans, et ce que les Alliés leur ont fait souffrir n’en a été qu’une conséquence. C'est porté par leur seul orgueil qu’ils se trompèrent sur le sens des Écritures et que leur erreur aboutit à leur humiliation. Cela s’est passé selon la simple logique de leur auto-aveuglement comme Dieu l’avait annoncé dans le premier livre des Rois 22, 22 : « J'irai, dit Dieu, et je me ferai esprit de mensonge dans la bouche de tous ses prophètes. Car j’ai prononcé contre toi le malheur. »

 

Et stupéfié par une si complète ruine, on peut reprendre les phrases prophétiques de l’historien juif Flavius Josèphe, qui assista à des événements semblables, dus à une folie identique, 2000 ans plus tôt[7] : « Sainte Oumma ! Pauvre religion de la soumission à Dieu ! Qu’as-tu souffert de semblable lorsque les Alliés, te punissant, ont réduit en cendre toute ta puissance, pour purifier par le feu tant d’abominations et de crimes commis par tes moudjahidin qui avaient attiré sur toi les foudres de la vengeance de Dieu ? Qui pouvait encore croire que tu avais été ce lieu adorable où Dieu avait établi son séjour ? Tu fus punie après avoir, par la plus sanglante et la plus cruelle guerre civile que l’on vît jamais, fait de cette sainte religion le sépulcre de tes citoyens. Ne désespère pas néanmoins de pouvoir apaiser sa colère, pourvu que tu égales ton repentir à l’énormité de tes offenses. »

 

Apostasie généralisée

 

A cette époque, les musulmans eux-mêmes, ceux qui avaient survécu, voyant les saints lieux anéantis et l’Oumma décimée, pensèrent que Dieu les avait abandonnés complètement pour se ranger du côté des Alliés. Ils disaient : « Lorsqu’un homme de bien voit que tout est corrompu dans sa famille, il la quitte et change en haine l’affection qu’il lui portait. Nous voudrions que Dieu, à qui rien ne peut être caché, et qui pour connaître les plus secrètes pensées des hommes n’a pas besoin qu’ils les lui disent, demeurât avec nous quoique nous soyons coupables des plus grands de tous les crimes. Ils sont si publics qu’il n’y a personne qui les ignore. Il semble que nous avons concouru à qui serait le plus méchant. Nous nous faisions gloire du vice comme les autres font gloire de la vertu[8] ».

 

Beaucoup abandonnèrent la religion, se précipitant avec d’autant plus d’énergie dans la liberté et les plaisirs du monde qu’ils s’en étaient longtemps privés. Mais la réaction la plus violente fut celle de la génération de leurs enfants. Considérant les crimes passés des moudjahidin, le cri « Allah Akbar » devint aussi maudit que la croix gammée l’était pour les Allemands.

 

Le vrai sens de cette histoire

 

Voici le vrai sens de cette histoire. J’ai compris que cet abandon de Dieu n’était qu’apparent et provisoire. Il visait un salut plus grand, éternel. C’est Dieu qui endurcit le cœur des musulmans, excitant leur jalousie par la présence du peuple juif au milieu de leur terre, petit et fragile. Dieu le protégea et lui fit tout réussir, tandis que les musulmans semblaient échouer en tout. En ruinant l’islam, en brisant par le fer et le feu l’extrême dureté et cruauté des moudjahidin, Dieu daigna éduquer leur humilité, à jamais. Il les rendit faibles et errants, à travers le monde entier. Ils n’osèrent plus prier en public, comme l’annonçait la prophétie (Deutéronome 28, 65) : « Parmi ces nations, tu n'auras pas de tranquillité et il n'y aura pas de repos pour la plante de tes pieds, mais là Yahvé te donnera un coeur tremblant, des yeux éteints, un souffle court. »

 

Un jour,  arrivés à l’heure de la mort, les derniers musulmans ne regretteront pas d’être passés par cette folie dans la mesure où Dieu leur proposera son pardon. Beaucoup d’entre nous le recevront avec une reconnaissance éternelle, car celui qui a avalé jusqu’au bout la coupe de ses propres erreurs sait profondément ce que veut dire être sauvé. Dans l’accueil qui leur sera réservé à l’heure de leur mort par Jésus, qui se révèlera comme leur Dieu, ils ne se sentiront pas condamnés. Lui aussi avait bu jusqu’à la lie la coupe de son échec terrestre.

Dieu nous donnera à tous, chrétiens et musulmans, à la mesure de notre repentir aimant. Nous ne pourrons que pleurer de reconnaissance, à longueur d’éternité, maintenant que nous aurons devant les yeux le vrai Royaume qui nous avait été promis. Nous y entrerons certainement, puisque nous aurons acquis l’humilité, qui seule ouvre la voie de la charité.

 

Et ce Royaume, c’est le Dieu trois fois Saint.


 

[1] Il s’agit des habitants musulmans de l’Arabie vers la fin du monde.

[2] Extrait d’une Fatwa d’Oussama Ben Laden.

[3] Comparer avec La Guerre des Juifs contre les Romains, livre 2, 23.

[4] Comparer avec La Guerre des Juifs contre les Romains, livre 2, 23.

[5] Comparer avec La Guerre des Juifs contre les Romains, livre 2, 33.

[6] Comparer avec La Guerre des Juifs contre les Romains, livre 3, 6.

[7] Librement repris de La Guerre des Juifs contre les Romains, livre 5, 2.

[8] Comparer avec La Guerre des Juifs contre les Romains, livre 5, 26, fin.