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ANNEXE 1

Vocabulaire eschatologique

 

 

 

Aliah : « Retour à Jérusalem ». Il s’agit d’une des promesses explicites de Dieu envers Israël avant la fin du monde. Elle s’est réalisée en partie à partir de 1948. Mais elle s’applique aussi à l’Église à travers la papauté. Elle constitue l’un des grands signes de la fin de l’Église, « car il ne convient pas qu’un prophète meurt hors de Jérusalem ». Le dernier pape offrira son sacrifice à Jérusalem que saint Pierre avait quitté en 50 ap. J.C. Israël : voir chapitre 5 ; Pour la papauté : voir chapitre 7 : l’Église du silence.

Allégorie : L’Écriture contient nombre d’histoires, anodines en apparences. En fait, sous leur lettre, se cache une prophétie souvent très précise et spirituelle de plusieurs événements futurs. Exemple : « Dieu fit tomber Adam dans un sommeil mystérieux puis, de son côté, il tira la femme. » (Genèse 2, 21). >>>> « Dieu fit tomber le Christ dans le sommeil de la mort. De son côté percé par la lance jaillit la femme nouvelle : Marie, l’Église, mères de tous les vivants. » (Jean 19, 34). Utilisés avec prudence, les textes permettent donc souvent de connaître l’avenir et ce avec grande précision.

Antéchrist : (du grec, avant le Christ). Il se distingue de son idéologie, appelée dans les Écritures l’esprit de l’Antéchrist. L’Antéchrist est tout homme qui incarne à telle ou telle époque l’idéologie anti-chrétienne (orgueil et égoïsme au lieu d’humilité et amour). A la fin du monde, le dernier Antéchrist poussera jusqu’au sublime le culte de l’orgueil et de l’égoïsme humain. L’Antichrist (celui qui lutte contre le Christ) est une expression semblable (Voir chapitre 6).

Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) (Bienheureuse) : Stigmatisée allemande, diocèse de Westphalie. Ses visions de la vie de Jésus et ses prophéties sur le destin et les épreuves de l’Église sont célèbres. Anne-Catherine Emmerich a été béatifiée par l’Église en le 3 octobre 2004 ce qui confère à ses écrits une réelle autorité. Vous trouverez en note la plupart des visions qu’elle eût dans le domaine eschatologique. Voir Les visions d’Anne-Catherine Emmerich, Téqui, 1965 (3 volumes) → http://jesusmarie.com

Apocalypse de saint Jean : Dernier livre canonique de l’Écriture Sainte. Son style est celui du récit d’un rêve fait par Jean. Il est rempli de significations symboliques. Ses métaphores n’annoncent donc pas un seul événement de l’histoire mais s’appliquent tout au long de l’histoire des individus ou des communautés humaines. C’est de cette manière qu’il est utilisé au long de cet ouvrage. Ce n’est qu’en un dernier sens et avec grande prudence qu’un passage peut être appliqué spécifiquement à tel ou tel événement précis de l’histoire (méthode Témoins de Jéhovah).

Apostasie : C’est le fait de renier sa foi après en avoir vécu. Les chrétiens comme les musulmans ont reçu l’annonce explicite d’une apostasie de masse vers la fin du monde. Jésus affirme que cela se fera dans son Église à cause de la perte de l’amour de Dieu et du prochain. Mohamed l’annonce pour l’islam du fait d’un échec militaire gravissime vers la fin du monde, accompagné de la perversité de certains de ses descendants arabes et de la perte de toutes les constructions politiques de l’islam (Voir chapitres 4 et 5).

Apparition et révélations privées : Elles n’apportent jamais rien en ce qui concerne le contenu de la foi. La Révélation a été close à la mort de saint Jean, vers 90 après Jésus-Christ. Lorsqu’elles sont canoniquement reconnues, elles sont importantes pour connaître l’application du gouvernement de Dieu à telle ou telle génération (l’espérance). Elles apportent alors des vérités du Ciel concrètes concernant le futur et sa signification (Voir deuxième partie, les saints canonisés et les apparitions reconnues).

Apparition et révélations publiques : Il s’agit de l’Écriture Sainte (Ancien et Nouveau Testament). Elle a été clôturée à la mort du dernier apôtre, saint Jean vers 90 après J.C. Les textes eschatologiques utilisés sont principalement le prophète Daniel, les discours eschatologiques de Jésus, les prophéties de saint Paul et saint Jean sur l’Antéchrist (l’Apocalypse de saint Jean, texte dont le sens premier littéral est symbolique, est à mettre à part, voir ci-dessus). Certains textes annoncent au sens premier littéral des évènements futurs. Bien que l’autorité de ces textes est la plus haute qui soit, ils doivent être utilisés avec prudence car leur sens est souvent, de par la volonté de Dieu, multiple. L’exemple de la fameuse parole de Jésus : « Détruisez ce Temple, en trois jours je le rebâtirai » le prouve. Il parlait certes du Temple de Jérusalem, détruit de fond en comble 40 après sa mort et peut-être un jour rebâti… Il parlait aussi de son corps, et peut-être aussi du nôtre face à la mort, et des cathédrales gothiques, des générations humaines, etc.

Bénir, bénédiction : L’expression « bénédiction de Dieu » peut prendre deux sens selon qu’il est divin ou humain. Pour Dieu, une religion ou un homme est béni s’il est humble, petit, prêt à se livrer à l’amour. C’est du moins l’interprétation catholique du mot. L’homme béni par excellence est Jésus sur la croix. Dans le sens humain, habituel, mondain du terme, être béni par Dieu signifie souvent l’inverse: gloire humaine, réussite, pouvoir. Les Protestants américains comme les islamistes communient dans cette conception du mot bénédiction. Dieu se sert de cette ambiguïté des sens. Il en fait un instrument pour sanctifier les hommes. Il laisse à chacun un temps de pouvoir terrestre pour mieux, tôt ou tard, mettre un terme à cette gloire et plonger à travers une chute douloureuse dans l’apprentissage de l’humilité. C’est l’explication du caractère mortel de toute réalité d’ici-bas.

Djalal (Antéchrist musulman) : Puissance militaire de la fin du monde. Elle sera dirigée par un homme, le Djalal. Son idéologie sera anti-islamique. Il s’opposera à l’islam au cours d’une grande guerre. Il réussira et détruira les possessions islamiques dans le monde. Le Djalal sera lui-même vaincu par l’apparition du Messie Jésus, fils de Marie (Voir Les signes dans l’islam, chapitre 5).

Djihad (guerre sainte musulmane) : Commandée par Allah vers la fin de l’exil à Médine pour reconquérir la ville païenne de La Mecque et rendre la Kaaba au culte unique d’Allah. L’islam sunnite distingue quatre guerres saintes. 1- Contre les mécréants pour répandre la vraie foi, 2- Contre les pervers musulmans, 3- Contre Satan, 4- Contre ses propres vices. Pour l’islam Wahhabite, la plus grande des guerres est non seulement militaire, mais elle n’a aucune autre règle que l’efficacité. Pour le coran et les Hadith, le djihad est bien une guerre militaire mais elle doit être soumise à des règles légales précises: commandée par le seul Calife, respectant la vie des civils. Usant de la ruse, elle permet selon les circonstances l’exécution des prisonniers de guerre, sans pourtant nier l’honneur et l’humanité. Elle ne vise pas à imposer mais à proposer l’islam. Par contre, elle vise à imposer les lois humaines justes de Moïse : interdire le meurtre, l’avortement, la trahison etc. (Voir L’origine de l’islam, chapitre 3).

Élie : Avec Énoch, ils sont les deux hommes dont la Bible affirme qu’ils ne moururent pas. Énoch représente l’amour de Dieu; Élie, le zèle apostolique (parfois intransigeant) pour la gloire de Dieu. A la fin du monde, ils doivent revenir et annoncer le retour du Messie. De fait, ils ne reviendront pas personnellement. Ils sont la figure de deux témoins (plusieurs sens sont donnés à ce mot) donnés à l’humanité pour qu’elle comprenne l’amour de Dieu et sa propre vanité. (Voir Chapitre 5).

Emmerich : Voir Anne-Catherine. Ses oeuvres : → http://jesusmarie.com

Énoch : (voir Élie)

Eschatologie : C’est la partie de la théologie qui étudie du mystère de la fin de toutes choses. Elle se divise en deux parties: 1- La mort individuelle et le destin de chacun dans l’autre monde; 2- La mort des communautés humaine et la fin du monde. Pour un chrétien, l’eschatologie de l’islam n’est qu’un chapitre d’une eschatologie plus grande, celle du monde entier. Voir à cet égard deux ouvrages du même auteur: L’heure de la mort, 2002; La fin du monde, 2002.

Fatima (Apparitions de la Vierge à) : Cette apparition, reconnue officiellement par l’Église, a eu lieu au Portugal en 1917. Pour ce qui concerne l’eschatologie, les trois secrets révélés aux enfants sont importants. Ils se réfèrent aux guerres mondiales (Voir les deux premiers secrets, chapitre 4, les sept athéismes) et au martyre final de l’Église (le troisième secret est au chapitre 7, la fin de la papauté).

Franc-maçonnerie : Groupes philosophiques nés de l’esprit des lumières. Organisés sous forme de loges secrètes, ils cherchèrent dès le XVIIIe siècle à réaliser le meilleur monde possible, en se libérant des dogmes chrétiens trop pesants. D’option humaniste, ils rejetèrent finalement toute référence à Dieu. Leur influence athée provoqua en France (GODF), puis dans le monde entier, une accélération de l’apostasie* religieuse et l’adoption d’une nouvelle morale du type Carpe Diem (Voir Chapitre 4, deuxième étape).

Gog et Magog : Bataille militaire finale de l’islam et de l’Antéchrist* (Voir Apocalypse 20, 7-9). « L’Antéchrist viendra et ira dans le voisinage de Médine. La ville éprouvera trois secousses et, après cela, les infidèles et les hypocrites iront trouver l’Antéchrist ». Hadith 92, 26 (Point 2). Il viendra de la région du Khorassan, en Asie, et 70 000 juifs armés le suivront. Les diables que le Prophète Soulaïman a enchaînés dans les mers le suivront. Les musulmans seront vaincus. Mais ce sera provisoire. La venue de Jésus dévorera l’Antéchrist (Voir Deuxième partie, chapitre 2, 3).

Harmagedôn (la bataille d’-) : Voir Apocalypse 16. Je n’en traite pas explicitement dans cet ouvrage car cet ouvrage ne fait qu’en parler. Ce texte, d’abord symbolique comme tous ceux de l’apocalypse, ne signifie rien d’autre que ce choix final qu’est amené à faire tout homme et toute communauté, tôt ou tard, entre l’amour de soi et la conversion au Sauveur. Harmagedôn est situé près de Jérusalem car cette bataille réelle quoique d’abord spirituelle porte justement sur le choix ou le rejet de Dieu. Elle se situe habituellement à l’heure de la mort de chacun ou, pour la fin du monde, ace à l’Antéchrist et dans le retour glorieux du Christ.

Humanisme sans Dieu : Philosophie issue de la Franc-maçonnerie*. Après les excès des idéologies athées puis de l’islam guerrier, cette philosophie triomphera sans doute à travers sa forme matérialiste. Elle sera l’une des étapes de l’antichristianisme en marche vers la révélation ultime de Lucifer et sa révolte (Voir Chapitre 4, deuxième et troisième étape).

Intégrisme : Après le Concile Vatican II, ce courant se révéla puissamment dans l’Église. Il refuse l’attitude plus humble du catholicisme dans sa parole et sa liturgie. Il rêve du temps où elle pouvait diriger le monde. Pour ce qui concerne l’eschatologie, la figure de ce courant est Pierre lorsqu’il refusa de se faire laver les pieds par Jésus. Vers la fin du monde, ces chrétiens pourtant fervents ne tiendront pas et ne comprendront pas le martyre de l’Église, à l’image de Pierre à la croix de Jésus (Voir chapitre 5).

Islam : Religion non créée par Dieu mais bénie* par Dieu par la suite à cause de sa foi semblable à celle d’Abraham. Fondée comme une religion de l’épée, elle s’est rependue par la guerre. Pour ce qui concerne l’eschatologie*, elle est sans doute l’une des réalités symbolisées par Élie*, l’un des deux témoins qui doit revenir. Cette religion prendra l’épée et périra par l’épée. A cause de ses excès, elle entraînera par réaction le monde dans une nouvelle étape d’apostasie* (Voir chapitres 3, 5 et 7).

Israël : Pour ce qui concerne l’eschatologie*, le peuple élu est l’une des figures les plus importantes. Son destin politique est signe, à chaque époque, de l’état du monde. Les ennemis de Dieu se font ennemis d’Israël et versent son sang avant d’être vaincus. Ce fait quatre fois millénaire vient de ce que ce peuple, toujours différent des autres, ne peut être supporté par l’orgueil d’une civilisation quand elle a réussi. Cinq prophéties politiques et datables doivent se réaliser avant le retour du Christ (Voir chapitres 5 et 7).

Jean : Pour ce qui concerne l’eschatologie*, Jean est la figure de l’Église intérieure, celle des fidèles qui prient. Vers la fin du monde, cette Église sera préparée par la Vierge Marie à vivre les évènements de la fin. Elle subsistera toujours sur terre, jusqu’au retour du Christ.

Jérusalem : Pour ce qui concerne l’eschatologie*, Jérusalem est l’image du séjour de Dieu en proie aux attaques incessantes du mal, du démon, pour la damnation de l’âme. Pour les chrétiens qui sont appelés à prier d’abord en esprit et vérité, cette ville n’a pas de valeur politique mais elle est un puissant symbole religieux et eschatologique. Vers la fin du monde, la papauté s’y éteindra car « il ne convient pas qu’un prophète meurt hors de Jérusalem ». Pour les musulmans, Jérusalem est le troisième lieu saint de l’islam. Après sa conquête par les armées arabes, au IXe siècle, une mosquée au dôme doré fut construite à l’emplacement du Temple ruiné des Juifs. Pour eux, ce Temple juif ne doit jamais être reconstruit. Les Juifs furent maudits de Dieu après avoir voulu tuer le Messie Jésus. Vers la fin du monde, Jérusalem sera perdu par l’islam à cause de la guerre de l’Antéchrist qui sera lui-même juif (Voir les signes dans l’islam, chapitre 5). Pour les chrétiens au contraire, le retour des Juifs dans la totalité de Jérusalem est un signe explicitement rapporté par Jésus pour annoncer, vers la fin du monde, l’étape de la fin des structures politiques nationales. Ce signe précèdera leur réconciliation avec le Christ Jésus (Voir chapitres 6 et 7).

Jonas (le signe de) : Jonas resta trois jours dans le ventre d’une baleine. Le christ resta trois jours au sépulcre. De même, vers la fin du monde, ce signe sera donné au monde. L’Église et les religions subiront un martyre et « trois jours » symboliques de disparition totale (Voir chapitre 7).

Joseph (fils de Jacob) : Pour ce qui concerne l’eschatologie*, l’histoire de Joseph est une allégorie révélant la manière dont l’Église et Israël se retrouveront à la fin du monde. Israël reconnaîtra le Christ comme son Messie (Voir chapitre 7, la conversion d’Israël).

Judas : Pour ce qui concerne l’eschatologie*, il est la figure de cette partie de l’Église qui, vers la fin du monde, trahira l’Évangile et livrera la papauté restée fidèle pour qu’elle disparaisse (Voir progressisme, chapitre 5).

Kaaba : Le sanctuaire de La Mecque, la Kaaba, possède en son centre une pierre noire apportée par les anges. Il serait le premier temple élevé en l’honneur de Dieu par Abraham et son fils aîné Ismaël. A l’époque de Mohamed, l’en­ceinte de la Kaaba était peuplée de plus de 300 idoles. Il la purifia et la rendit à Allah. Vers la fin du monde, la ville sera détruite par les armées de l’Antéchrist. Ce choc déstabilisera l’islam au point de créer un vaste mouvement d’apostasie* (Voir Deuxième partie, chapitre 5).

La Mecque : La ville de La Mecque fut fondée, 2000 ans avant Jésus-Christ par Abraham et son fils Ismaël, père de tous les Arabes. Située en Arabie Saoudite, elle est le premier lieu saint de l’islam. Elle est la ville natale du Prophète Mohamed, le siège de la Kaaba autours duquel tourne toute la prière des musulmans du monde entier. Mohamed la conquit militairement vers la fin de sa vie et établit le départ de toutes les conquêtes militaires arabes. C’est vers elle que se tournent tous les musulmans dans leurs cinq prières journalières. Ils s’y rendent en pèlerinage une fois dans leur vie. Vers la fin du monde, la ville sera détruite par les armées de l’Antéchrist* (Voir chapitre 5).

La Salette (Apparitions de la Vierge à) : Cette apparition donne un secret apocalyptique important pour illustrer la complicité d’une partie du clergé dans les grandes idéologies des XIXe et XXe siècle. Cette complicité objective, venue de l’intérieur de l’Église, a augmenté la confusion et la ruine de l’Église (Voir chapitre 4, deuxième étape. Le secret de la Salette est rapporté in extenso en note).

Liturgie : Pour ce qui concerne l’eschatologie*, les évolutions de la liturgie au cours de l’histoire sont et seront signe de l’heure de l’Église jusqu’à sa dernière liturgie, comparable analogiquement à celle du Christ au sépulcre (Voir chapitre 5).

Louis-Marie Grignon de Montfort (saint) : (1673-1713) Ce prédicateur populaire évangélisa l’Ouest de la France. Dans son ouvrage Le traité de la vraie dévotion à Marie, il donne une série de prophétie sur le rôle de Marie et des enfants de Marie vers la fin du monde (voir chapitre 5, ses textes sont cités parmi les signes de la fin du monde).

Lucifer : (du latin « Lucis ferro », je porte la lumière). Il est l’un des Chérubins supérieurs. Il se révolta contre Dieu parce que la Vision béatifique était d’abord promise aux humbles. Il proclama que sa révolte était motivée par le sens de l’honneur du Tout-Puissant. Mikaël (de l’Hébreux « qui est comme Dieu »), un simple archange fidèle, manifesta avec force son mensonge et son orgueil (Voir son histoire en note, chapitre 4, les prophéties).

Lucifériens : Religion de la dignité de l’homme. Ils rendent un culte et ils suivent la révolte de Lucifer, de manière très spirituelle. Voir aussi Satanisme (Voir chapitre 5, quatrième étape).

Mahdi : Le grand imam (chef et enseignant musulman) qui doit venir vers la fin du monde, avant la venue de l’Antéchrist*. Il rétablira la pureté originelle de l’islam et rendra la Communauté (l’Oumma) prête pour affronter l’épreuve finale de la guerre (Gog et Magog*). Pour les musulmans plus spirituels, la prédication du Mahdi sera un piège. Son islam sera trop violent pour venir de Dieu. Il sera en fait une épreuve pour dévoiler la qualité des musulmans donnés à Dieu de ceux qui sont donnés à la gloire politique (Voir chapitre 5).

Médine : Deuxième lieu saint de l’islam. La jeune communauté musulmane s’y réfugia et s’y fortifia après avoir été chassé de La Mecque. L’islam de Médine, humble, priant et non militaire, reviendra vers la fin du monde. Vers la fin du monde, la ville et sa mosquée sainte sera détruite par les armées de l’Antéchrist* (Voir chapitre 5).

Marie : (voir Vierge Marie)

Médaille miraculeuse : Apparition reconnue par l’Église (1830): Première apparition du cycle qui semble marquer la dernière étape de la vie terrestre de l’Église. Le signe grandiose (Apocalypse 12) est donné sur une médaille.

Medjugorje (Apparitions de la Vierge à) : Cette apparition n’étant pas terminée, elle ne peut recevoir une reconnaissance canonique de l’autorité ecclésiastique. Cependant, elle constitue avec les apparitions du Rwanda et toutes les autres déjà reconnues, un des exemples puissants de la pédagogie de la Vierge Marie. Elle est envoyée par Dieu pour préparer, en vue des évènements de l’heure de la fin, une Église semblable à elle et capable de croire contre tout réalisme.

Nations (fin du temps des) : Les nations sont un des mystères de l’eschatologie. Elles sont purifiées comme le sont les individus (naissance, croissance, échecs et succès puis apprentissage de l’humilité jusqu’à la mort). Vers la fin du monde, les nations organisées politiquement seront remplacées par un gouvernement mondial. Cet événement est lié par le Christ à la récupération par les fils d’Israël de Jérusalem. Un scénario paraît aujourd’hui se mettre à jour. Après sa révolte liée à la perte de Jérusalem, l’islam voudra une guerre, la perdra et, à cause du traumatisme mondial, provoquera à la fois les changements dans l’organisation du monde et en Terre sainte (Voir chapitres 6 et 7).

Odile (sainte) : (660-720) Elle est la patronne de l’Alsace. On lui attribue plusieurs prophétie dont une, particulièrement nette, qui est une vision cinétique de la seconde guerre mondiale et de ses conséquences (voir le texte, in extenso, chapitre 6 concernent l’Antéchrist).

Papauté : Pour ce qui concerne l’eschatologie*, la papauté et son histoire ont un rôle de signe important (voir Pierre). Vers la fin du monde, la papauté annoncera le martyre de l’Église mais essayera de s’y soustraire (voir chapitre 5, dernier paragraphe).

Parousie : Retour du Christ. Il reviendra, non plus avec son corps de douleur, mais avec son corps de gloire, accompagné des nuées du Ciel, c’est-à-dire des anges et des saints (Voir chapitre 8). En le voyant, chacun comprendra tout ce qui est nécessaire au salut.

Pentecôte d’amour : Annoncée par Jean-Paul II et par beaucoup de mystiques, elle consiste en un dernier temps éphémère de gloire terrestre donnée à l’Église chrétienne avant l’apparition de l’Antichristianisme final. Elle est annoncée dans l’Écriture sous l’image de l’entrée glorieuse de l’Église à Jérusalem, avant sa passion. L’Église, dont la vie politique et l’histoire sont semblable à celle du Christ, vivra ce temps d’abondante récolte. La même foule exigera son interdiction quelques décennies plus tard (voir chapitre 5, dernier paragraphe).

Pierre : Pour ce qui concerne l’eschatologie*, il est l’image de cette partie de l’Église qui la rend politiquement visible dans le monde. Elle doit imiter la vie du Christ et donner au monde, de manière glorieuse, le signe de Jonas* (Voir chapitre 6, fin).

Progressisme : Ce courant chrétien, né après la seconde guerre mondiale, identifie l’Évangile du Christ avec la philanthropie. Il est aussi appelé christianisme libéral. Pour lui, seules comptent la réalisation du monde d’ici-bas et les actions sociales, souvent matérielles. La vie monastique lui paraît une perte de temps. Pour ce qui concerne l’eschatologie*, ce courant a pour figure évangélique celle de Judas l’iscariote. Vers la fin du monde, il hâtera volontairement la fin de la papauté (Voir chapitre 5, les signes dans l’Église).

Prophétie des papes : Au cours de cet ouvrage, je ne me suis pas servi de cette prophétie, malgré ses étonnantes concordances pratiques avec les faits de l’histoire et les prophéties de la foi. En effet, elle n’a pas reçu de reconnaissance officielle de la part de l’Église. Le patronage de saint Malachie (1143), un disciple de saint Bernard, est douteux. Elle est une liste prophétique des papes à venir, qualifiés par une devise latine. (Voir Raoul Auclair, la prophétie des papes, N.E.L., Paris, 1969). Elle ne donne plus après Jean-Paul II (le travail du soleil- De labore solis) que deux devises: 1- De gloria Olivae, la gloire de l’olivier. Elle semble indiquer pour le règne de ce pape un âge d’or de vie spirituelle. L’olivier est le symbole de la paix, de l’onction du Saint Esprit. D’après le message de la Salette, il pourrait s’agir des 25 ans d’abondante récolte. Cette devise peut aussi concerner Israël* qui est l’olivier franc et son destin, signe des temps: Jérusalem*, le Mont du Temple, l’Arche d’Alliance sont-ils en jeu? Ces interprétations sont hypothétiques car la paix spirituelle n’est pas toujours synonyme de paix civile. 2- Enfin vient le dernier pape de la prophétie, « Petrus Romanus », accompagné de la phrase: « Dans la dernière tribulation de l’Église Romaine siègera Pierre* de Rome. Il paîtra ses brebis dans de nombreuses tribulations. Ces tribulations passées, la ville aux sept collines sera détruite, et le peuple sera jugé par le juge terrible ». Cette devise se réfère au martyre final de l’Église. Mais le retour définitif du Christ ne vient qu’après un temps de sépulcre dont la durée est inconnue (Voir Chapitre 8, la durée du monde de l’Antéchrist).

Protestantisme : A cause de ses fautes, l’Église catholique fut divisée au XVIe siècle, comme elle le fut au cours de son histoire à chaque fois qu’elle se crut toute puissante. Pour ce qui concerne l’eschatologie*, cette division est préférée par Dieu à une unité orgueilleuse (Voir chapitre 3, fin).

Révélations privées (voir aussi apparitions) : Il s’agit de tous les messages venant du Ciel après la Révélation publique contenue dans les Écritures Saintes. Elles peuvent obtenir une reconnaissance canonique de l’autorité de l’Église. Dans ce cas, l’Église y engage son autorité (Voir deuxième partie, les saints canonisés).

Satanisme : Mouvement philosophique athée centré sur le culte de l’homme (666). Sera-t-il, avec les courants lucifériens, le dernier antichristianisme avant la fin du monde? (Voir chapitre 4, quatrième étape).

Secret de la Salette : Apparition reconnue par l’Église. Secret à lire.

666 : Chiffre de la bête (d’après le chapitre 13, 17-18 du livre de l’Apocalypse). Ce chiffre symbolise le rêve éternel de l’homme de se créer un monde parfait, en paix comme s’il était dieu. C’est le chiffre de l’homme sans Dieu (Voir chapitre 4, la troisième étape)

Témoins (les deux) : Le livre de l’Apocalypse annonce vers la fin du monde la venue de deux témoins. Ils prêcheront Dieu et la vie éternelle avant d’être provisoirement vaincus par l’Antéchrist. Cette prophétie a un sens symbolique donné à toutes les époques du monde (voir Énoch et Élie). Concrètement, elle se réalise dans chaque génération. A la fin du monde, elle se réalisera une dernière fois de manière grandiose (islam et christianisme, peut-être aussi deux hommes) (Voir chapitre 5, Énoch et Élie).

Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la sainte Face (sainte) : (1873-1897) Sa vie et son martyre silencieux, sa spiritualité faite de confiance est un signe puissant de la spiritualité voulue pour l’Église vers la fin du monde (Voir chapitre 6, les signes des temps donnés par sainte Thérèse).

Vierge Marie : Elle fut fidèle, croyante, humble, aimante, jusqu’au pied de la croix de son fils. Elle crut qu’il sauvait le monde, alors que tout semblait perdu. Elle est la seule. Il s’agit d’une incroyable humilité, foi et amour tant l’épreuve était intense. Vers la fin du monde, son rôle sera essentiel. Elle préparera l’Église de la prière à devenir comme elle en vue du martyre de l’Église visible. Seuls ceux qui auront une foi semblable à elle tiendront dans ces moments ultimes. Elle a donc reçu mission, par ses apparitions, de préparer cette Église de la fin du monde (Voir chapitres 5 et 7).

Wahhabite : Islamisme puritain né en Arabie au XVIIIe siècle. Il annonce une domination musulmane politique sur le monde entier. Pour ses membres, le fondateur Ibn Abdul Wahhab (1703-1792), est considéré comme le Mahdi, l’imam saint annoncé pour la fin du monde. Cette secte violente à son siège sur le trône de l’Arabie Saoudite. Par l’argent du pétrole, elle finance l’enseignement de la jeunesse musulmane dans le monde entier, la construction des mosquées et le terrorisme islamiste mondial (Voir Les signes dans l’islam, chapitre 5).

Arnaud Dumouch, La fin du monde, Éditions Docteur angélique, Avignon, 2007.

 

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