Accueil > Bibliothèque > La fin du monde > 1re partie > Conclusion
PREMIÈRE PARTIE : LA FIN DU MONDE
Il suffit d’aimer
Le Christ enseigne qu’il n’y aura plus de mariage dans l’autre monde[1]. Cette parole pose parfois problème à ceux qui s’aiment. Ils peuvent se rassurer. Elle ne veut pas dire que la femme n’aimera plus son mari au Ciel ou la mère son enfant. Bien au contraire, ces amours et leur motif terrestre demeureront comme ils demeurent aujourd’hui entre Marie*, Joseph et Jésus. Mais, dans la Vision béatifique, le cœur de chacun s’ouvrira à l’infini au point que l’amour qui unit chacun sera plus grand que le plus beau des mariages terrestres. On sera en fait infiniment marié avec tous, chacun étant aimé pour lui-même en Dieu. Loin de détruire l’amour de la terre, cet amour divin le transfigurera dans des proportions infinies. Cette communauté parfaite, l’Église du ciel, sera une véritable communion des saints.
« Et ils verront sa Face,
Et son Nom sera inscrit sur leur front.
De nuit, il n’y en aura plus.
On se passera de la lampe pour s’éclairer
Car le Seigneur Dieu répandra sa lumière,
Et ils seront Rois pour les siècles des siècles.[2] »
1. Matthieu 22, 25. [↩]
2. Apocalypse 22, 3-5. [↩]
Arnaud Dumouch, La fin du monde, Éditions Docteur angélique, Avignon, 2007.