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RéVéLATION DE JéSUS-CHRIST

 

Révélation "PAR" Jésus-Christ et révélation "SUR" Jésus-Christ, le Chemin, la Vérité, la Vie, la Lumière, la Porte... Jésus-Christ dans sa totalité, selon le plan d'amour de Dieu : "Béni soit le Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il nous a élus en lui, dès avant la création du monde... déterminant d'avance que nous serions pour lui des fils adoptifs par Jésus-Christ... en lui nous trouvons la Rédemption par son sang... il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant... ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ" (Ep 1,3-5).

Ce dessein bienveillant est évidemment au-delà du temps et de l'espace. Dans l'éternel "aujourd'hui" de Dieu, il se déploie, cependant, dans le temps et l'espace du fugitif "aujourd'hui" de l'homme.

La difficulté majeure de l'Apocalypse sera donc de voir cette révélation du Christ total (Corps Mystique : tête et membres) déjà réalisée "dans le ciel" (il n'est pas du monde) et pas encore atteinte dans sa plénitude (il est dans le monde). Cette présence du "corps du Christ" que sont les disciples est bien une volonté du Christ lui-même. Le temps n’est pas encore venu de la Jérusalem d’en haut. "Je ne te prie pas de les retirer du monde mais de les garder du mauvais : ils ne sont pas du monde comme moi je ne suis pas du monde... comme tu m'as envoyé dans le monde moi aussi je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me consacre moi-même afin qu'ils soient eux aussi consacrés en vérité" (Jn 17,14ss).

Si l'Apocalypse est bien le livre du Christ total, il n'est pas étonnant que l'on puisse en faire des lectures "historiques" différentes et le rapporter tant à la révélation du Christ dans l'Histoire en général qu'à telle ou telle période particulière. Certains y voient une relecture de l'Ancien Testament, d'autres une explication des persécutions au temps de Saint Jean, d'autres encore une vaste fresque de l'histoire du monde, de l'Alpha de la création à l'Omega de la fin des temps.

Il n'est pas question, pour nous, de discuter ces interprétations qui toutes ont leur valeur, mais bien plutôt de nous demander de quelle manière l'Apocalypse peut "nous procurer l'espérance en nous donnant constance et consolation" chaque jour de notre vie.

 

L'évangile de Jean nous parle de la FOI, ses lettres nous parlent de l'AMOUR, le livre de l'Apocalypse, lui, nous parle de l'ESPERANCE.

Il est donc celui qui nous concerne de façon particulière puisque nous sommes l’Eglise en marche dans la construction du corps du Christ. On leur dit de patienter encore un peu jusqu'à ce que soit au complet le nombre de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux.

 

Livre de l'Espérance, ou mieux livre de la VERTU d'Espérance, et non pas livre de l'espoir. On a pu parler de "mémoires d'espoir". On ne peut parler de "mémoires d'Espérance" ! Car, si l'espoir peut n'être qu'un beau rêve, l'espérance, elle, fondée sur la Parole de Dieu, est la certitude d'une chose acquise bien que non encore possédée. Elle n’est pas le résultat d’un effort de l’homme qui analyse les choses ou essaye de les influencer pour voir poindre une lueur pour demain, comme on lutterait contre un feu de forêt avec l’espoir de le circonscrire rapidement. L’Espérance que nous donne la Révélation de Jésus-Christ est un don que nous ne pouvons qu’accueillir mais, en elle, nous avons comme une ancre de notre âme, sûre autant que solide, et pénétrant par-delà le voile (c'est le sens du mot Apocalypse, révélation), là où est entré pour nous, en précurseur, Jésus, devenu pour l'éternité grand prêtre selon l'ordre de Melchisédech. Cette Espérance qui nous vient de la grâce du Christ est une chose acquise, car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance... (Il s’agit bien d’un salut déjà acquis : "nous avons été..."). Espérer ce que nous ne voyons pas, c'est l'attendre avec persévérance (Rm 8,24-26).

 

C'est dire que l'Apocalypse est le livre qui nous permet de passer à travers les épreuves quotidiennes avec cette certitude que le plan d'amour de Dieu est déjà réalisé ou, mieux encore, que tout vendredi saint débouche sur la joie de Pâques. Là où est la tête, là aussi sont les membres.

Inadmissible sans doute. Mais nous savons que l'homme laissé à sa seule nature n'accepte pas ce qui vient de l'Esprit de Dieu. C'est une folie pour lui, il ne peut le comprendre car c'est spirituellement qu'on en juge. L'homme spirituel au contraire juge de tout et n'est jugé par personne (1 Co 2,14-15).

Recevoir cette révélation ne peut se faire avec la seule nature de l’homme, il y faut une "sur-nature", avec la hauteur du spirituel qui est ouverture du cœur à la Parole de l’Autre, seule capable d’élever l’homme au-dessus de la chair et du sang qui ne peuvent révéler cela. D’où la conclusion que si l’Evangile -La Bonne Nouvelle- demeure voilé, c'est pour ceux qui se perdent, qui n'ont pas d'espérance, qu'il est voilé... Non, ce n'est pas nous que nous prêchons, mais le Christ Jésus... en effet le Dieu qui a dit : que du sein des ténèbres brille la lumière, est celui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu qui est sur la face du Christ (2 Co 4,3-7).

 

L'Apocalypse est "révélation de la gloire de Dieu qui est sur la face du Christ".

Si nous n'avons pas cette certitude, désirons-la !

Entrer dans la lecture de ce livre sans cette disposition conduira nécessairement à une incompréhension qui pourrait aller jusqu'à nous "détruire" en occultant totalement la Révélation du Dieu d'Amour manifesté en Jésus-Christ.

 

"Mes bien-aimés,... Dieu est amour.

Voici comment s'est manifesté l'amour de Dieu

au milieu de nous :

Dieu a envoyé son fils unique dans le monde,

afin que nous vivions par lui.

Voici ce qu'est l'amour :

ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu,

c'est lui qui nous a aimés

et qui a envoyé son fils en victime d'expiation

pour nos péchés".

(1 Jn 4,9-10).


RÉVÉLATION et DÉCOUVERTE

 

L'Apocalypse est donc Révélation et non découverte. Depuis Archimède s’écriant : "Eurêka ! j’ai trouvé !" quand, dans son bain, il découvre le principe qui porte son nom, en passant par Newton et sa pomme, formulant les lois de l’attraction universelle, jusqu’à la découverte des "quarks" de la physique quantique, tout est le résultat de la prodigieuse intelligence de l’homme.

L’intelligence "découvre". Elle trouve, scrute, explore, rumine toutes les informations qui lui sont transmises grâce aux capacités de perception que sont les sens, amplifiées, perfectionnées par tous les instruments de recherche qu’elle leur ajoute.

L’homme va ainsi de découverte en découverte, s’appuyant sur celles du passé pour étendre son savoir et sa connaissance. Mais, en rigueur de terme, personne ne peut dire qu’il a été conduit à une découverte par révélation.

En effet, si la découverte est le propre de l'homme-individu qui, appliquant son intelligence aux réalités qui l'entourent, lisant à l'intérieur des choses (inter-legere), y découvre des nouveautés, la Révélation, elle, suppose la nécessaire présence d’un tiers et inclut la nécessité d’une relation. Pas de Révélation sans Relation.

 

Découvrir, c’est, dans l’ordre matériel : "trouver ce qui était caché".

Révéler, c’est, dans l’ordre spirituel : "faire connaître ce qui était caché".

 

Comme la foi permet à l’intelligence de se dépasser, la révélation conduit, elle aussi, sans la détruire, la découverte au delà de ses propres limites.

Personne ne peut découvrir Jésus-Christ. Seuls le connaissent ceux qui, faisant confiance à la Parole de Dieu, l'accueillent par et dans la Foi. C'est un don, une grâce qui nous vient par Jésus-Christ lui-même ! Révélation de Jésus-Christ, Dieu la lui donna (1,1). Elle n'est pas réservée à un petit nombre mais, proclamée jusqu'aux extrémités de la terre, elle est proposée à tous.

Cette Révélation est donnée pour "montrer", non pour "dire". Il s'agira donc non de concepts intellectuels mais de visions, de signes. Si la communication commence par la parole, elle s'achève par la vue, par une illustration. Un film vaut mieux qu'un long discours !

L'expression "je vis" revient très souvent dans l'Apocalypse. Jésus-Christ n'est pas l'objet d'une histoire que l'on raconte. Jésus-Christ est un événement. Toute l'histoire du salut n'est que le déroulement dans le temps, ou la projection en chaque instant du temps, de cet événement unique qu'est Jésus-Christ.

L’éternel projet de Dieu, à la fois créateur et sauveur, va nous être révélé de telle sorte qu’il puisse se voir et se toucher. C’est ce que Paul dit à Timothée : "Dieu nous a sauvés... à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible à nos yeux" (2 Tm 1,9-10).


RÉVÉLATION UNIVERSELLE : 1, 4

 

Jean, aux sept Eglises d’Asie. Grâce et paix vous soient données...

 

Cette révélation est transmise par Jean qui peut nous dire comme après la passion : Celui qui a vu a rendu témoignage, et son témoignage est conforme à la vérité et d'ailleurs celui-là sait qu'il dit ce qui est vrai afin que vous aussi vous croyiez (Jn 19,35).

Elle est transmise à toute l’Eglise, signifiée par les "7" Eglises, le chiffre "7" étant celui de la plénitude puisqu'il est la somme de "3", chiffre de Dieu Trinité et de "4", chiffre de l'humain dans la création : les 4 points cardinaux, les 4 éléments (la terre, l'eau, l'air, le feu), la longueur, la largeur, la hauteur et la profondeur,...

"Le nombre sept symbolise la totalité de l'espace et la totalité du temps. Associant le nombres quatre qui symbolise la terre et le nombre trois qui symbolise le ciel, sept représente la totalité de l'univers en mouvement" (Dic. Symb.).

Révélation universelle puisque faite à l’Eglise appelée par définition à l’universalité, même si elle est toujours en marche pour aller dans le monde entier et jusqu’aux extrémités du monde répandre la connaissance de Jésus-Christ. Sa mission est bien de rassembler tous les hommes sous un seul chef : le Christ.

Le premier souhait est celui de la PAIX, don gratuit (gracieux) de l'amour trinitaire. Le Christ, premier-né de toute créature, est notre Paix.

L'oeuvre de Dieu, telle que Paul nous la décrit dans sa lettre aux Ephésiens, est reprise ici de façon plus explicite. Le Fils (le Verbe) en qui tout a été fait et sans qui rien n'a été fait, en qui tout existe, s'insère dans l'histoire de l'homme séparé de Dieu par le péché et va reprendre toute la création. Il va reconstruire l'unité rompue par le refus de l'homme, rendre la Paix, rétablir la "tranquillité dans l'ordre" selon la définition qu’en donne Saint Augustin.


OEUVRE DE DIEU : OEUVRE D'AMOUR 1, 4-7

 

Comme la Bible est le livre, l’Evangile, la bonne nouvelle, l’Apocalypse est la révélation.

Cette révélation ne concerne plus Dieu en ce qu’il est en lui-même. Saint Jean nous a déjà dit dans sa première lettre que Dieu est Amour ou encore que Dieu et Amour sont une seule et même réalité. Dieu est la relation mystérieuse de tout l’amour sous ces trois formes du donné, du reçu et de l’échangé, que nous appelons Père, Fils, Esprit-Saint.

La révélation de l’Apocalypse est celle de l’oeuvre de Dieu ou encore celle de cet amour trinitaire qui "explose" pour faire jaillir, à travers le Verbe incarné, des êtres à son image et ressemblance, capables à la fois de recevoir l’amour et de l’échanger dans une relation existentielle.

De cette œuvre d’amour,

 - La source, c'est le Père. Tout l’amour donné. Dieu dans son éternité et son immutabilité. Il est, Il était et Il vient.

 - L'auteur, c’est l'Esprit. Tout l’amour échangé, dans la plénitude de son être et de son activité. Il est plénitude de telle sorte que rien ne soit fait en dehors de Lui : les 7 Esprits. L'œuvre est universelle. L'Esprit du Seigneur remplit l'univers.

 - Le résultat, c’est le Fils. Tout l’amour reçu, Jésus-Christ, Verbe incarné. Jésus-Christ donné au monde. Dieu le Fils "fait" Fils de Dieu.

Il est :

 * le témoin (martyr, en grec) fidèle de l'amour de Dieu pour les hommes et de l'amour possible de l'homme pour Dieu jusqu'au don de sa vie. Ce témoignage, il l'a donné à la croix : Sachant que son heure était venue, l'heure de passer de ce monde au Père, lui, qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu'à l'extrême.

 * Le Premier né d'entre les morts par sa résurrection : C'est lui qui a détruit la mort et fait briller la vie et l'immortalité par l'Evangile. La "bonne nouvelle", c’est celle de la destruction de la mort entrée dans le monde à cause du péché. L’amour est plus fort que la mort, c’est pourquoi le témoin fidèle est aussi le Principe, le Premier-Né d'entre les morts, afin de tenir en tout, lui, le premier rang.

 * Le Prince des Rois de la terre par son ascension : Le jour de l’Annonciation, l’ange Gabriel l’a présenté à Marie comme possédant le trône de David pour un règne qui n’aura point de fin. Il est en droit d’affirmer que tout pouvoir lui a été donné au ciel et sur la terre. Ce pouvoir est un pouvoir de ré-unification universelle. Il est communiqué aux apôtres et à leurs successeurs pour mener les temps à leur accomplissement : réunir l'univers entier sous un seul chef (prince), le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre. L’accomplissement des temps, n’est-ce pas le retour dans la gloire annoncé par les anges à l’Ascension et que l’on nous dit proche ?

Il nous aime : C'est le nom même de Jésus-Christ. Si Dieu est Amour en son être trinitaire, cet amour se dit à travers le Christ qui le manifeste, comme lui-même le dit à Philippe : "Philippe ! Celui qui m'a vu, a vu le Père". Un amour tourné vers la création, œuvre d'amour de l'Amour.

Le témoignage de cet amour, il nous l'a donné à la croix en lavant nos péchés dans son sang. Amour qui nous est affirmé de nouveau comme universel car celui qui nous aime s’est fait victime d'expiation pour nos péchés ; et pas seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier.

Si l'Apocalypse est le livre de la révélation du Christ dans sa totalité, il nous associe à son être même comme le corps est inséparable de la tête, il fait de nous son corps, un royaume, des prêtres pour son Dieu et Père.

- Un Royaume : qui n'est pas de ce monde mais qui est dans le monde. Il refait déjà notre unité en ce royaume présent en nous qui le constituons avec Lui. Etre de ce royaume fait de nous des rois, des "intelligents" qui savent le sens de la vie et de l'histoire et doivent donc guider, pour ne pas dire "gouverner". L'union au Christ -lumière du monde- est le "gouvernail" ou, encore, le phare qui guide la création jusqu'au Père. Vous qui êtes du Christ, vous êtes la lumière du monde qu’il ne faut pas mettre sous le boisseau. Elle doit éclairer tous ceux qui sont dans la maison.

- Des prêtres : Si le roi conduit son peuple et marche à sa tête, le prêtre est le pontife, le faiseur de ponts entre Dieu et l'humanité. Il porte en son cœur la misère des autres dans la "miséricorde". L'amour est "miséricorde".

Si le fossé qui sépare un homme d'un animal ne peut être franchi par ce dernier que grâce au pont que fera le premier, à plus forte raison, l’homme, malgré tous les efforts de son intelligence aussi grands et respectables qu’ils soient, et ils le sont ! ne pourra franchir l'abîme le séparant de Dieu, Dieu lui-même sera le "Pontife". Le pont, c’est la Révélation de Jésus Christ. Ce rôle de "faiseur de pont" est essentiellement celui du sacerdoce, qu'il soit "baptismal" ou "ministériel". L'amour du Christ répandu dans le cœur des fidèles fait d'eux des rois et des prêtres : S'offrir soi-même et offrir le monde en réponse d'amour à l'amour du "témoin fidèle" est le seul chemin qui conduise à la vie.

 

Il a fait de nous une royauté de prêtres pour son Dieu et Père. Tout est créé à la louange de sa gloire. C’est ce que la bienheureuse Elisabeth de la Trinité a si bien compris et dont elle a si bien vécu. La gloire du Père n'est rien d'autre que la manifestation de son amour puisque la gloire n'est que l'être d'une réalité parvenue à sa perfection. La gloire d'un sportif, c'est d'être champion du monde de sa spécialité : arriver à la perfection de ce qu'il est.

Pour être parfait comme le Père est parfait, il nous faut devenir ce que nous sommes : rois et prêtres à l'image du Christ.

Toute la révélation de l'Apocalypse concerne Jésus-Christ, parfaite manifestation de l'amour du Père pour la création, comme parfait retour d'amour de la création vers le Père. Cette gloire de l’amour, Jésus prie le Père de la manifester lorsque l’heure est venue de son retour vers Lui : "Père, glorifie ton fils afin que ton fils te glorifie... glorifie-moi auprès de toi de cette gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût" (Jn 17,1-5). Cette gloire n’est plus seulement celle du Verbe, elle est celle du Verbe incarné, Jésus-Christ, maintenant manifesté aux hommes.

 

Le voici qui vient, Il est là, proche, escorté des nuées -enveloppé de l'amour de Dieu, de l'Esprit-Saint- et sur lui se lamenteront toutes les races de la terre. Bienheureux ceux qui pleurent. Tous découvriront jusqu'où l'Amour a conduit le Christ et comment le péché a été lavé dans son sang.

Jean a été témoin du coup de lance qui a transpercé le cœur du Christ. Cette blessure, nous le verrons, restera éternellement comme signe de son amour... et de notre péché lavé dans son sang : le sang de l'Alliance versé pour la multitude, pour toutes les races de la terre, pour le pardon des péchés.

Après nous avoir montré la Trinité à l'œuvre pour tout réunir sous un seul chef, le Christ, Jean nous redit, à nouveau, que tout est "enveloppé" par Dieu qui est l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A ne pas comprendre comme l'alpha puis l'oméga, ou le commencement puis la fin. Dieu, le Père, est le point de départ et le terme. Il est 'au-delà' du temps.

C‘est pour la création que viendra la fin (de ce temps), quand le Christ remettra la royauté à Dieu le Père (éternel), après avoir détruit toute domination. (1 Co 15,24).

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