DOCTEUR ANGÉLIQUE

[Arnaud Dumouch]

Sa miséricorde remplit toute la terre

[Sophie]

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[Sophie]

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[Arnaud Dumouch]

Dès cette époque, le dogme de l'éternité de l'enfer existe. Origène a depuis logtemps été condamné pour ses théorie sur l'apocatastase (rédemption des damnés).

Mais je crois qu'il faut interpréter autrement cette phrase de saint Bernard:

Non comme si elle faisait sortir un damné de l'enfer.

Mais parce que "à l'heure de notre mort" (phrase ajouté à l'Ave par saint Bernard) et par la puissance de son amour manifesté, Marie sauve de l'enfer des millions de pécheurs.

Qu'en pensez-vous?
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Arnaud

[Sophie]

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[Sophie]

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[Arnaud Dumouch]

Je ne sais pas: j'ai reçu ce texte comme cela, ce matin, dans "Une minute avec Marie", du site http://mariedenazareth.com/
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Arnaud

[Sophie]

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[Sophie]

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[Arnaud Dumouch]

C'est vrai, c'est un autre sens:

En bon catholique, on aurait dit:

[Jean-Yves TARRADE]

Cher Arnaud

Les bons catholiques se posent trop de questions !
Les bons mystiques savent que l'on vit déjà le ciel ou l'enfer sur la terre.
Mais ceux qui sont promis à l'enfer, Marie les rattrapent par les bretelles à l'heure de la mort.
Donc elle vide l'enfer.

Evidemment, le résultat n'est pas garanti à 100% !
Faut quand même des bonnes bretelles.
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Fraternellement !

Jean-Yves


MERCI D'AVOIR REPONDU A MON APPEL.

[Arnaud Dumouch]

Excellente interprétation: "L'heure de la mort". !
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Arnaud

[Hélène]

J'aime bien aussi cette image :

La parabole de l’oignon, proposée par Dostoïevski dans Les frères Karamazov : une vieille mégère est retirée du lac de feu par un ange, elle se tient à l’oignon qu’elle avait autrefois donné à une mendiante – la seule bonne action de sa vie ; les autres pécheurs, voyant la scène, s’agrippèrent à elle, voulant profiter de l’aubaine. « Mais la femme, qui était fort méchante, leur donnait des coups de pieds : “C’est moi qu’on tire et non pas vous ; c’est mon oignon, non le vôtre”. A ces mots, l’oignon se rompit. La femme retomba dans le lac, où elle brûle encore. »

C'est pour dire..."l'enfer est une possibilité réelle" comme le dit si bien Urs Von Balthasar...non pas en raison d'une justice vindicative de la part de Dieu qui aurait créé un lieu sinistre avec tournebroche à vitesse variable mais à cause de la persistance du pécheur dans son enfer-mement. La liberté est un don que Dieu fait et ses dons sont sans repentance.

Hélène
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Aimer c'est tout donner et se donner soi-même (Thérèse de Lisieux)

[Jean-Yves TARRADE]

Cher Arnaud,

La Gospa a donné ce message à Medjugrje

[Ecossais]

[Arnaud Dumouch]

[Fanny]

Cher Arnaud,

Comment voulez-vous que cette notion de liberté humaine soit satisfaisante, puisque c'est elle qui peut nous valoir l'enfer??

C'est l'éternelle et (apparemment) insoluble question de la toute-puissance de Dieu.
Ou bien Il nous a voulus libres dès la Création de l'Homme, et alors nous sommes capables (!) de nous damner par nous-mêmes ; ou bien Sa grâce peut nous racheter, par Son Christ en Croix, et alors nous pouvons, en dépit des péchés les plus graves, espérer être sauvés, envers et contre tout! Je dis bien : espérer être sauvés..., sans en être sûr à 100%.

Je n'arrive pas à répondre actuellement (argumenter de manière satisfaisante), , à une personne de mon entourage, qui me dit que Dieu, omniscient, ne pouvait "fourrer l'Homme dans un tel guêpier"! :oops:
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"Qui se tourne vers Lui resplendira".

[Arnaud Dumouch]

Chère Fanny, tout le pari de Dieu fut le suivant (et en le tenant, il créa la POSSIBILITE de l'enfer) :

- Créer des personnes, donc des êtres libres (et donc prendre le risque que certaines le méprisent).

- Créer des animaux sensitifs, sans liberté de choix et leur donner le bonheur sans qu'elles aient à le choisir.

Les animaux iront dans le bonheur sensible sans le choisir, mais ils ne sont pas des personnes.

L'homme va dans le bonheur SPIRITUEL, mais il doit le choisir AVEC SA RAISON. Que ce soit la "liberté" de l'enfer ou l'amour dépenbdant su paradis, l'homme doit, à un moment donné, opter de lui-même.
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Arnaud

[Fanny]

Merci, Arnaud, pour votre réponse.

Mais elle ne pourrait satisfaire la personne qui m'a objecté que Dieu savait de toute éternité que l'Homme succomberait à la tentation : Dieu, sachant cela, savait aussi que nous souffririons et que nous mourrions... Il savait que toutes nos oeuvres terrestres, même les plus belles, seraient vouées au néant...

Je sais que cette remarque figure sur d'autres "fils", mais je ne lui connais pas de réponse. Prenons un exemple concret : supposons une personne capable de prévoir ce qui va se passer le lendemain : si elle entrevoit une catastrophe, ne va-t-elle pas tout mettre en oeuvre pour l'éviter?

Il semblerait que, si l'on en croit l'Ancien Testament, Dieu ne maîtrise pas les êtres qu'Il a créés, et ce dès leur création... En effet, Il se "repent" de les avoir mis sur Terre, et l'épisode du Déluge anéantit ce quIl a créé, excepté les habitants de l'arche, et à cause d'un homme juste (dans Sa mansuétude).
Comment peut-Il concilier cette absence (voulue) de main-mise, et Son omniscience?? Si l'amour divin est tout-puissant, alors Il permet la Chute, et ses conséquences?

Toute-puissance d'Amour ne signifie donc pas épargner à l'Humanité les plus terribles fléaux? Dieu avait-Il le choix? Il l'avait, puisqu'Il a délibérément choisi de nous créer et qu'Il a estimé que cela était "très bon"!

J'ai l'impression de tourner en rond, comme le chat de Jo ...
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"Qui se tourne vers Lui resplendira".

[Arnaud Dumouch]

[Fanny]

Arnaud a écrit :

"C'est vrai. Et il s'est dit: "Je transformerai leur faute en un PLUS GRAND SALUT.

Je ferai du petit troupeau humain un PEUPLE DE ROI pour l'éternité car, à travers les souffrances de l'abandon et de la mort que je leur imposerai pour les sauver, je façonnerai PLUS D'HUMILITE et PLUS D'AMOUR chez eux que chez les anges qui ne peuvent souffrir."


Merci. En ce qui me concerne, pas de problème, puisque Dieu, dans le Christ, S'est fait le dernier de tous... Il participe étroitement de notre humanité et partage notre destinée, par Compassion et par Amour.

Mais devait-il y avoir faute? Dieu sait ce qu'Il fait ou bien Il ne le sait pas? Le danger serait de le présenter comme fomentant un plan machiavélique : vous ne pouvez utiliser les termes de "imposer les souffrances de l'abandon et de la mort pour le salut", ou "créer la possibilité de l'enfer" (!) sans risque. C'est le risque présenté dans le Livre de Job.

Il me semble que la confiance inébranlable de Job en la Sagesse de Dieu peut être une réponse : c'est nous qui ne maîtrisons pas tout. A vouloir tout expliquer...
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"Qui se tourne vers Lui resplendira".

[Arnaud Dumouch]

[Fanny]

Cher Arnaud, qu'est-ce qui "était plus juste"?

De laisser l'homme libre de tomber dans l'abîme? De le tenter en lui laissant les clés en main, mais en lui recommandant de ne surtout pas ouvrir une porte en particulier?

Votre affirmation sur la maturité psychologique (et spirituelle?) d'Adam et Eve va à l'encontre de ce que disent les Pères de l'Eglise, qui minorent leur responsabilité en mettant en avant leur innocence... Et quelle part donner au satan, dans la Chute originelle?

J'ai réfléchi un moment et j'en ai conclu que cette question est insoluble. Je respecte donc la révolte de ceux qui affirment que Dieu-Créateur n'aurait pas dû permettre la tentation, puisqu'elle nous a valu d'y succomber et de subir souffrance et mort jusqu'à la fin des temps...
D'ailleurs, Dieu, dans le Livre de Job, comprend et respecte une telle révolte : elle est légitime!
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"Qui se tourne vers Lui resplendira".

[Arnaud Dumouch]

[Hélène]

[Arnaud Dumouch]

Chère Hélène,

Là il ne se sont pas encore repentis !

Il leur a fallu toute une vie d'errance, affirme la Tradition des Pères, unanime.

Et Adam et Eve furent introduits par le Christ lui-même dans la Vision béatifique au soir de sa mort, dit cette même Tradition.

(à laquelle rien n'oblige de croire au plan dogmatique)...
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Arnaud

[Fanny]

Là, j'y vois un peu plus clair : leur responsabilité ne pouvait pas être entière ; sans quoi, l'Humanité n'aurait qu'à "se taper la tête contre les murs"!

C'est bien pourquoi Dieu le Père a voulu qu'ils fussent rachetés. , et "à haut prix"...

Est-ce qu'il nous faut, à nous aussi, tout une vie d'errance pour nous repentir? Merci.
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"Qui se tourne vers Lui resplendira".