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DOCTEUR ANGÉLIQUE Forum de
théologie spirituelle catholique Pour joindre notre forum de
prières AGAPE et y confier vos intentions. NOTA: Les
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Fatima: Le
miracle du soleil par les témoins |
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Auteur |
Message |
Arnaud Dumouch Indéssoudable

Inscrit le: 19 Mai
2005 Messages: 5945 Localisation: Belgique
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Posté le: Jeu 29 Déc à 21:29 |
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«
Oh ! regardez le soleil ! »
1. De Mgr
l’Evêque de Leiria :
Dans sa lettre
pastorale du 13 octobre 1930, approuvant les apparitions et le
culte de Notre-Dame de Fatima, Mgr l’Evêque de Leiria-Fatima,
après diverses considérations, en arrive au grand « Prodige
solaire », qu’il résume en ces termes : « Le phénomène solaire
du 13 octobre 1917, décris par les journaux de l’époque, a été
le plus merveilleux et celui qui a causé le plus d’impression
sur toutes les personnes qui ont eu le bonheur de le
contempler. Les trois enfants avaient fixé d’avance l’endroit
et l’heure où il devait avoir lieu, et leur prédiction eut
vite fait de parcourir tout le Portugal. Aussi, malgré une
journée mauvaise et pluvieuse, des milliers et des milliers de
personnes se sont-elles trouvées à Fatima à l’heure de la
dernière apparition. Et cette foule a assisté à toutes les
manifestations de l’Astre-Roi, qui rendait ainsi hommage à la
Reine du ciel et de la terre, plus brillante que le soleil à
l’apogée de son éclat, comme le dit le Cantique des Cantiques.
Ce phénomène, qu’aucun observatoire astronomique n’enregistra,
et qui par conséquent n’était pas naturel, des personnes de
toutes les conditions et de toutes les classes sociales le
virent de leurs yeux… même des gens qui se trouvaient à des
kilomètres de distance, ce qui détruit toute explication par
illusion collective… ».
2. D’un témoin, devenu Missionnaire
:
Lettre du R.P. Ignacio Lourenço
Pereira, missionnaire aux Indes, en date du 13 juillet 1931 :
« Il y a déjà 14 ans que ces événements se sont passés, et
cependant je garde toujours très vives dans ma mémoire les
impressions profondes, produites dans mon esprit d’enfant par
le merveilleux spectacle solaire du 13 octobre 1917. J’avais 9
ans à peine et je fréquentais l’école primaire de mon village
(Alburitel), perché sur une colline solitaire, juste en face
de Fatima à 10 ou 11 km de distance… Vers midi, nous fûmes
alarmés par les cris et les clameurs des gens qui passaient
sur la voie publique. Notre institutrice… se précipita dehors,
et les enfants coururent tous derrière elle ! Sur la place,
les gens pleuraient et poussaient des cris en montrant le
soleil, sans prêter la moindre attention aux questions que
leur posait notre institutrice, toute angoissée… C’était le
grand miracle solaire, avec tous ses merveilleux phénomènes,
qu’on voyait distinctement du haut de la colline où se trouve
mon village ! Ce miracle, je me sens incapable de le décrire
tel que je l’ai vu et senti à ce moment-là. Je regardais le
soleil fixement. Il me paraissait pâle et n’éblouissait pas.
On eût dit un globe de neige qui tournait sur lui-même… Puis,
tout à coup, il s’est comme détaché du ciel, roulant de droite
et de gauche comme s’il tombait sur la terre !! Atterré,
absolument atterré, je courus me mettre au milieu des gens.
Tous pleuraient, s’attendant d’un moment à l’autre à la fin du
monde ! A côté de nous se trouvait justement un incroyant, qui
avait passé la matinée à se moquer des gens qu’il voyait
partir pour Fatima… Je l’ai observé. Il était comme paralysé,
abasourdi, les yeux braqués sur le soleil ! Je l’ai vu ensuite
trembler des pieds à la tête, lever les mains au ciel et
tomber à genoux dans la boue du chemin, en criant : « Sainte
Vierge ! Sainte Vierge !... ».
« Entre-temps, le peuple
continuait à crier et à pleurer, demandant pardon à Dieu de
ses péchés !... Ensuite, les gens se dirigèrent vers les deux
petites chapelles du village, qui, en quelques instants, se
trouvèrent pleines… Pendant les longues minutes du phénomène
solaire, les objets autour de nous reflétaient toutes les
couleurs de l’arc-en-ciel. En nous regardant, l’un semblait
bleu, un autre jaune, un troisième rouge, etc. ; et tous ces
étranges phénomènes ne faisaient qu’augmenter la terreur du
peuple ! Après une dizaine de minutes environ, le soleil
remonta à sa place, comme il en était descendu, tout pâle
encore et sans éclat… »
Lorsque les gens se furent
persuadés que le danger était passé, ce fut alors une
explosion de joie ! Tous s’écriaient en chœur : « Miracle !
Miracle !... Bénie soit la Sainte Vierge !... »
3. Le
témoignage de la presse :
a) O Seculo (le
grand journal libre-penseur de Lisbonne).
« … Et l’on
assiste alors à un spectacle unique et incroyable pour tous
ceux qui n’en furent pas témoins… Le soleil rappelle une
plaque d’argent mat… Il n’aveugle pas ! On dirait qu’il se
produit une éclipse. Mais voici que s’élève une clameur
formidable : Miracle, miracle ! Sous les yeux éblouis de cette
foule, dont l’attitude nous transporte aux temps bibliques et
qui, pâle d’épouvante et tête nue, regarde l’azur firmament,
le soleil trembla ! Le soleil eut des mouvements brusques,
jamais vus et en dehors de toutes les lois cosmiques ! Le
soleil « se mit à danser » selon l’expression typique des
paysans !... Il ne reste maintenant qu’une chose : c’est que
les savants nous expliquent, du haut de leur compétence, la
macabre danse solaire, qui, aujourd’hui à Fatima, a fait
jaillir des « hosannas » de la poitrine des fidèles ; et qui,
comme me l’affirment les gens dignes de foi, a laissé très
impressionnés les libres-penseurs eux-mêmes, ainsi que
d’autres personnes sans aucune préoccupation religieuse, qui
étaient accourues sur cette lande désormais célèbre » (Avelino
d’Almeida, rédacteur en chef du « Seculo », avait publié le
matin même dans ce journal l’article ironique dont on a parlé.
A midi, il fut témoin du « Prodige solaire » à Cova da Iria :
et le soir, sous l’impression encore des événements, il
composa le nouvel article dont nous citons ici quelques
extraits. Cet article, publié dans le « Seculo » du lundi 15
octobre, fit sensation dans tout le pays, et attira à son
auteur les vifs reproches des libres-penseurs, qui ne lui
pardonnaient pas d’avoir donné une telle publicité aux faits
de Fatima, et de les avoir appuyés de son
autorité).
b) O Dia :
« … Les nuages se
déchirèrent et le soleil, comme une plaque argentée… se mit à
tourner sur lui-même et à zigzaguer dans le cercle du ciel
laissé libre de nuages.
Un grand cri s’échappa de
toutes les poitrines ; et ces milliers de personnes, que la
foi soulevait jusqu’au ciel, tombèrent à genoux sur le sol
détrempé.
La lumière du soleil devenait d’un bleu
étrange ! On eût dit qu’elle traversait les vitraux d’une
immense cathédrale, avant de se répandre dans cette nef
gigantesque, modelée en ogive par toutes ces mains qui se
lèvent vers le ciel !... Puis la lumière bleue s’estompait
graduellement pour paraître comme filtrée par des vitraux
jaunes. Des taches jaunes tombaient maintenant sur les coiffes
blanches et les robes sombres des femmes. Ces taches se
répétaient indéfiniment sur les arbres, sur les pierres, sur
le sol…
Toute la foule pleurait, toute la foule priait,
les hommes le chapeau en main, dans l’impression grandiose du
miracle attendu !
Ce furent des moments qui semblèrent
des heures, tant ils étaient intenses !... ».
4. De
l’académicien Marques da Cruz.
Dans son
livre « La Vierge de Fatima », cet illustre écrivain rapporte
plusieurs témoignages :
Il cite d’abord celui de sa
propre sœur : « Le 13 octobre 1917, j’arrive à Fatima… Il
avait plu toute la matinée, mais malgré le mauvais temps il y
avait foule. Près de moi un prêtre (en clergyman) regardait sa
montre en disant : les pauvres petits ! Ils se sont trompés !
L’heure prédite va passer et il n’y a pas de miracle ! Mais
voici que tout à coup la pluie cessa et le soleil sortit,
projetant ses rayons sur la terre. Il semblait tomber sur la
tête de toute cette foule, et tournait sur lui-même comme une
roue de feu d’artifice, prenant toutes les couleurs de
l’arc-en-ciel… Et nos visages, nos habits et jusqu’au sol
lui-même, tout prenait ces mêmes couleurs fantastiques. On
entendait les gens qui poussaient des cris et on les voyait
pleurer. Ce spectacle unique dura environ un quart d’heure.
Profondément impressionnée, je me suis écriée moi-même : « Oh
! Mon Dieu ! Que votre puissance est donc grande !... ». Et au
même moment je vis Saint Joseph avec l’Enfant Jésus sur les
bras, au milieu du soleil, qui, cessant alors de tourner, prit
sa couleur naturelle, mais qu’on pouvait toujours regarder
comme on regarde la lune, sans le moindre éblouissement ! … Et
je ne fus pas la seule à voir ces prodiges ; toute la foule
les a vus ! Tout est donc arrivé comme les petits voyants
l’avaient annoncé ! »
Marques da Cruz cite encore ce
témoignage : « Le brillant poète Alfonso Lopes Vieira nous a
raconté dans la soirée du 30 octobre 1935 sur le balcon de sa
belle maison de Sâo Pedro de Muel, qui se trouve à dix lieues
de Fatima : « En cette journée du 13 octobre 1917, moi qui ne
me souvenais plus de la prédiction des trois petits bergers,
j’ai été surpris et enchanté par un spectacle vraiment
éblouissant du ciel, pour moi entièrement inédit, auquel j’ai
assisté de ce balcon même ! ».
L’illustre académicien
poursuit : « Cette foule immense se trouvait toute trempée,
car la pluie n’avait pas cessé depuis l’aube. Mais – quoique
ce fait puisse paraître incroyable – après le grand miracle,
tout le monde se sentait à l’aise et avait ses habits
complètement secs, ce qui fit l’objet de l’étonnement général…
Cela m’a été garanti avec la plus grande sincérité, par des
dizaines et des dizaines de personnes d’une loyauté absolue,
que je connais intimement depuis l’enfance et qui vivent
encore (en 1937), ainsi que par des personnes de différentes
provinces du pays ; lesquelles se trouvaient toutes présentes
aux événements ! ».
5. Témoignage des savants
:
Le Dr Almeida Garrett, professeur à la
Faculté des Sciences de l’Université de Coïmbra, écrit : « …
J’étais à la distance d’un peu plus de cent mètres… La pluie
tombait à verse sur nos têtes et, ruisselant le long de nos
habits, les détrempait complètement. Enfin on arriva vers 2
heures de l’après-midi (heure officielle qui, en réalité,
correspondait à midi solaire). Quelques instants auparavant,
le soleil radieux avait percé l’épais rideau de nuages qui le
tenait caché. Tous les regards se levèrent vers lui, comme
attirés par un aimant. J’essayais, moi aussi, de le fixer et
je le vis pareil à un disque aux contours nets, brillant mais
non éblouissant. J’entendis des gens autour de moi des gens
qui le comparaient à un disque d’argent mat. La comparaison ne
me parut pas exacte. Son aspect était d’une clarté nette et
changeante, rappelant l’ « Orient » d’une perle. Il ne
ressemblait nullement à la lune d’une belle nuit ; il n’en
n’avait ni la couleur, ni les clairs-obscurs. On eût dit
plutôt une roue lisse, découpée dans les valves argentées d’un
coquillage. Ceci n’est pas de la poésie ; je l’ai vu ainsi de
mes yeux. On ne pouvait pas le confondre non plus avec le
soleil aperçu à travers le brouillard. De brouillard il n’y en
avait pas trace, et par ailleurs, ce disque solaire n’était ni
confus ni voilé d’aucune façon, mais brillait nettement dans
son centre et dans sa circonférence ».
« Ce disque
bigarré et resplendissant semblait avoir le vertige du
mouvement. Ce n’était pas le scintillement de la lumière vive
d’une étoile. Il tournait sur lui-même avec une rapidité
bouleversante ».
« Tout à coup, retentit de toute cette
foule une grande clameur, comme un cri d’angoisse ! Le soleil,
tout en gardant la vitesse de sa rotation, se précipitait vers
la terre, menaçant de nous écraser sous le poids de son
immense masse de feu ! Ce furent des secondes d’une émotion
terrifiante ! ».
« Tous ces phénomènes que je viens de
citer et de décrire, je les ai observés moi-même, froidement,
calmement, sans aucun trouble ». « Je laisse à d’autres le
soin de les expliquer et de les interpréter ».
L’écrivain Leopoldo Nunes
fait remarquer que « de-ci, de-là, sous les arbres,
près de la route, ou abrités dans leurs autos, se trouvaient à
Cova da Iria quelques-unes des plus hautes sommités
littéraires, artistiques et scientifiques, pour la plupart des
incroyants, venus là en curieux, attirés par la prédiction des
trois petits voyants… » Ce témoignage est confirmé par
l’académicien Marques da Cruz, qui ajoute : « Plusieurs
savants qui avaient assisté à ce spectacle, avouèrent
franchement : « J’ai vu, mais je ne sais pas expliquer !
». Cet aveu est à retenir ! Il prouve, en effet, que les
événements de Fatima, et en particulier l’annonce précise du
grand miracle pour le 13 octobre à midi, eurent dans tout le
pays un retentissement tel, que les savants eux-mêmes ne
purent résister à la curiosité d’aller examiner les faits sur
place ! Et les représentants de la science, qui témoignent
avoir vu et constaté la réalité indiscutable des prodiges,
avouent loyalement que ces faits de Fatima les dépassent
!... _________________ Arnaud | |
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Arnaud Dumouch Indéssoudable

Inscrit le: 19 Mai
2005 Messages: 5945 Localisation: Belgique
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Posté le: Jeu 29 Déc à
21:31 |
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La réaction des gens qui
virent ce miracle, croyant ou incroyants, libres penseurs et
athée, montre bien pourquoi le seigneur peut se permettre
d'être patient.
Le jour de sa venue, personne n'en mêne
large !
Il est tout de même le Seigneur
... _________________ Arnaud | |
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Laurent Indéssoudable

Inscrit le: 23 Juin
2005 Messages: 2872 Localisation: Belgique
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Posté le: Jeu 29 Déc à
21:42 |
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On parle d'hallucination
collective  | |
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Sâmkhya Accroc

Inscrit le: 20 Mai
2005 Messages: 409
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Posté le: Jeu 29 Déc à
21:53 |
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Ce n'est pas une
explication ad hoc, ça? | |
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Laurent Indéssoudable

Inscrit le: 23 Juin
2005 Messages: 2872 Localisation: Belgique
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Posté le: Jeu 29 Déc à
22:15 |
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lagaillette Indéssoudable
Inscrit le: 26 Juil
2005 Messages: 1092
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Posté le: Jeu 29 Déc à
22:17 |
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Code: |
On parle d'hallucination collective
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Phénomène inexpliqué dans l'état actuel
de nos connaissances.
Bien sûr, là-dessus, on peut
broder du "surnaturel" tant qu'on veut.
Ce qui ne veut
pas dire que ces phénomènes qui mettent en jeu, sans doute,
des forces psychiques, individuelles et/ou collectives, ne
puissent pas avoir un sens.
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dawidi Nouveau
Inscrit le: 29 Sep
2005 Messages: 18 Localisation: Belgique
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Posté le: Jeu 29 Déc à 22:21 |
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Dans cette lignée du
miracle du soleil de Fatima, il y a également ce signe annoncé
dans le 2ème secret de Fatima qui s'est également réalisé et
qui montre, comme l'écrira si bien la Sainte Vierge à Pontmain
que "Dieu se laisse touché"... Mais n'oublions pas sa
recommandation: "Mais priez mes enfants" !
LA
LUMIERE INCONNUE ANNONCEE A FATIMA
Ce fut le 13 juillet
1917, à la 3ème apparition, que la Sainte Vierge confia aux
enfants un secret, avec défense de le révéler à personne. A la
fin de la 2ème partie du secret, c’est là que la Sainte Vierge
parle de la lumière inconnue en ces termes :
« Lorsque
vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez
que c’est le grand signe que Dieu vous donne, indiquant qu’Il
va punir le monde de ses crimes, au moyen de la guerre, de la
famine et des persécutions contre l’Eglise et contre le
Saint-Père…
La nuit des 25-26 janvier 1938 : les
lumières célestes prédites à Fatima le 13 juillet 1917 se sont
manifestées à la grandeur de l’Europe et de l’Amérique du
Nord. Tous s’étonnaient d’un pareil spectacle que les
scientistes identifièrent comme « des aurores boréales d’une
magnitude exceptionnelle ». De son couvent de Tuy en Espagne,
Lucie aussi s’émerveilla et a transmis une lettre à l’Evêque
de Leiria, le 8 août 1941, dans laquelle elle mentionnait
:
« Votre Excellence n’ignore pas qu’il y a quelques
années, Dieu s’est manifesté par un signe du ciel, désigné
habituellement par les astronomes sous le nom d’aurore
boréale. Si l’on étudie bien la question, on s’apercevra
qu’étant donné la forme sous laquelle ce signe est apparu, il
ne s’agissait pas et il ne pouvait s’agir d’une aurore de ce
genre : quoiqu’il en soit, il a plu à Dieu de me faire
comprendre de cette manière que le poids de Sa Justice était
sur le point de s’appesantir sur les nations coupables, et de
m’inciter ainsi à demander avec insistance la Communion
réparatrice des premiers samedis et la consécration de la
Russie au Cœur Immaculé de Marie ».
Le Pape Pie XI
avait prédit qu’un grand signe serait suivi d’horribles
persécutions. Pas plus que quelques mois plus tard, l’armée
d’Hitler entrait en Autriche et l’annexait à l’Allemagne. La
terrible agression hitlérienne commençait et bientôt la
deuxième guerre mondiale débutait avec l’invasion de la
Pologne le premier septembre 1939.
A propos de ce
signe, le journal le Nouvelliste de Lyon, écrivait le 26
janvier 1938 : … Une aurore boréale d’une ampleur
exceptionnelle a sillonné hier le ciel de l’Europe occidentale
; elle a révolutionné nombre de départements, où l’on a cru
tout d’abord à un gigantesque incendie. Dans toute la région
des Alpes, la population a été fort intriguée par cet étrange
spectacle. Le ciel était embrasé comme un immense foyer
mouvant provoquant une lueur rouge très vive. Le bord du foyer
était blanc comme si le soleil allait se lever… Après 21
heures, le phénomène est allé en décroissant. La clarté était
si vive à Briançon que les postiers ont travaillé sans lumière
artificielle. Un certain affolement a régné dans quelques
communes de la montagne.
En Italie, le Corriere della
Sera, signalait :
… La nuit dernière, de 21h à 23h, on
a pu admirer à Rome, dans le ciel resplendissant, une
magnifique aurore boréale de couleur rouge…
Le Soir, de
Bruxelles, dans ses colonnes du 27/01/1938, écrit : … Le
météore occupait toute la constellation de la Grande Ourse, en
longues bandes d’une luminosité très intense, d’un rouge
foncé. Les bandes du centre paraissaient un peu plus orangées
et elles se dirigeaient nettement du nord au sud. Le phénomène
s’atténua pour se déplacer vers le nord, tandis que les lueurs
se dissipaient en un brouillard rougeâtre. Vers l’ouest, entre
les deux constellations du Cygne et d’Andromède, notre
observateur remarqua également l’apparition d’un phénomène
semblable. Seulement les lueurs s’étendaient sous forme de
nappes d’un rouge sombre, pareilles aux flammes d’un
incendie…
A Londres, le Times du 26/01/1938, sous la
signature de son correspondant à Lisbonne, publiait :
…
L’aurore boréale a été observée dans tout le pays pendant plus
de deux heures et demie. Un semblable météore lumineux n’avait
pas été vu au Portugal depuis cinquante ans… Les gens simples
ont interprété le phénomène comme un signe surnaturel et ils
en ont conçu de vives alarmes.
La Libre Belgique du
27/01/1938, recevait de son informateur en Norvège, où les
aurores boréales sont fréquentes, les lignes suivantes
:
… Jamais on n’en avait vu d’aussi intenses, à tel
point que la ville de Riukanfoss, dans le département de
Tellemarken, a été éclairée pendant plusieurs heures, comme en
plein jour.
Des astronomes commentèrent l’événement
:
Mme Gabrielle Camille Flammarion écrit dans
l’Illustration du 5 février 1938 :
Une aurore boréale
d’une grandiose beauté a été visible en France, dans presque
tous les pays d’Europe, jusqu’au Portugal, ainsi que dans le
nord de l’Italie. Elle a été d’une intensité exceptionnelle.
C’est une aurore nocturne, étrange, dont la lumière vient du
septentrion, et comme on n’en avait pas vu depuis très, très
longtemps… Quand le soleil a reparu, au jour, nous l’avons
ausculté. Il n’y avait rien d’anormal, en apparence, à sa
surface.
Mr Dufay, directeur de l’Observatoire de
St-Genis-Laval, dans le Nouvelliste de Lyon précise
:
Le spectacle dont nous venons d’être témoins est
curieux. Il s’agit d’une aurore boréale à haute altitude,
phénomène fort rare sous nos latitudes, particularisée cette
fois par la lumière rouge provoquée par des raies d’émission
d’oxygène et d’azote d’une composition spectrale
particulière.
Les aurores boréales sont en corrélation
avec une tache qui passe à certaines époques au méridien
centre du soleil. Ces phénomènes visibles dans le ciel ont
lieu normalement 48h après le passage de la tache. Or les
études que nous avons faites sur le soleil, au cours de ces
derniers jours nous permettent d’affirmer qu’aucune ombre
n’est passée sur l’astre central. Cette constatation rend le
phénomène plus curieux encore, puisque les causes de l’aurore
boréale que nous venons de constater ne subsistent
pas.
Quelques remarques s’imposent sur cette étrange
lueur : empruntons-les à la revue Le Sourire de Marie, n°36 de
février 1976 :
« 1 – Personne ne se souvenait d’avoir
jamais rien vu de semblable et, à notre connaissance, nul n’a
assuré avoir revu depuis pareil spectacle. « 2 –
L’explication aurore boréale est loin de faire l’unanimité des
savants. « 3 – Les aurores boréales ont pour particularité
de se produire au pôle, ou dans les environs immédiats du
pôle. Pas au Maroc ou en Grèce, ni même en France ! « 4 –
Partout on a été vivement frappé par la phase durant laquelle
le phénomène évoquait, par sa vive couleur rouge, la lueur
d’un gigantesque incendie. « 5 – Les régions du monde, où
la lueur fut visible, correspondent de façon remarquable à la
zone de la chrétienté qui allait être embrasée par la 2e
guerre mondiale ».
Et concluons avec Albert Marty dans
Alerte au Monde :
« … Le signe est du 25 janvier 1938.
Un mois et demi plus tard, les troupes allemandes entraient à
Vienne. L’Anschluss était accompli. Hitler s’engageait sur le
chemin de la guerre. Ce fut ensuite la Tchécoslovaquie,
l’attaque contre la Pologne, l’intervention de l’Angleterre et
de la France… ».
Une autre guerre mondiale, pire que
celle de 14-18 commençait, qui allait laisser derrière elle 40
à 50 millions de morts, 70 millions de blessés graves, une
masse de souffrances affectives et physique incroyable, des
milliards de francs volatilisés… _________________ Ne
vous préoccupez pas du corps, mais pensez à l'âme. Pour le
corps tout vous sera donné. | |
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lagaillette Indéssoudable
Inscrit le: 26 Juil
2005 Messages: 1092
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Posté le: Jeu 29 Déc à
23:00 |
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Pourquoi "Un mois et demi
plus tard" ?
Ce que je trouve remarquable, c'est
que 63 ans, 7 mois et 24 jours après ce 25 Janvier 1938, les
"Twin towers" à New-York se sont effondrées sous les coups des
kamikases islamistes. 63 ; 7 et 24, ce sont des nombres
tout à fait remarquables. Et comme, aux yeux de Dieu, les
années ne comptent pas, je trouve cette coïncidence proprement
"miraculeuse". | |
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dawidi Nouveau
Inscrit le: 29 Sep
2005 Messages: 18 Localisation: Belgique
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Posté le: Jeu 29 Déc à
23:31 |
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Pourquoi 1 mois et demi
plus tard ? C'est une excellente question, et il faut
reprendre le secret de Fatima dans son ensemble pour voir que
cette "aurore boréale" était bien le signe correspondant à
l'annonce de Marie à Fatima:
Le secret a trois parties
distinctes, intimement connexes. Voici ce que Sœur Lucie
écrivit à ce sujet, « par pure obéissance et avec la
permission du ciel » :
a) 1ère partie du secret
:
« Sacrifiez-vous pour les pécheurs et dites souvent,
spécialement lorsque vous faites des sacrifices : O Jésus !
c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et
en réparation des outrages faits au Cœur Immaculé de Marie »,
la Sainte Vierge ouvrit de nouveau les mains comme les mois
précédents. Le faisceau de lumière projetée sembla pénétrer la
terre, et nous vîmes comme une grande mer de feu, où se
trouvaient plongés les démons et les âmes ressemblant à des
braises transparentes et noires ou bronzées avec une forme
humaine. Elles flottaient dans l’incendie, portées par les
flammes qui sortaient de tous côtés – comme les étincelles
dans les grandes incendies – sans poids ni équilibre, au
milieu de cris et d’horribles hurlements de douleur et de
désespoir, qui faisaient frémir et trembler d’épouvante ! Les
démons se distinguaient par des formes horribles et
répugnantes d’animaux épouvantables et inconnus, pareils à des
tisons noirs embrasés et transparents ! ».
« Cette vue
dura un instant, et nous devons remercier notre Mère du Ciel
qui nous avait préparés d’avance, en nous promettant de nous
emmener avec Elle au Ciel ; autrement, je crois que nous
serions morts de terreur et d’épouvante ! »
b) 2ème
partie du secret :
« Comme pour demander secours,
continue Lucie, nous levâmes des regards suppliants vers la
Sainte Vierge, qui nous dit avec bonté mais d’un air bien
triste : « Vous venez de voir l’enfer où vont aboutir les âmes
des pauvres pécheurs ! Pour les sauver, le Seigneur veut
établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé ! Si
l’on fait ce que je vous dirai, beaucoup d’âmes se sauveront
et il y aura la Paix ! »
« La guerre (de 1914) va vers la
fin. Mais si l’on ne
cesse d’offenser le Seigneur, sous le règne de Pie XI
commencera une autre pire ». - Note: cette guerre était
donc déjà annoncée pour débuter sous le règne de Pie XI, voilà
pourquoi tout ceci arrivera un mois et demi après le signe et
pas 63 ans après...
Jacinta semble avoir eu sous les
yeux le tableau des malheurs à venir. Peu avant sa mort
(février 1920), elle disait à la Supérieure de l’Orphelinat de
Lisbonne : « Si les hommes ne changent pas de vie, le bon Dieu
enverra au monde, à commencer par l’Espagne, un châtiment
comme on n’en a jamais vu ! » Et elle parlait, ajoute la
Supérieure, « de grands événements mondiaux qui auraient lieu
vers 1940 ». Ce fus sous le Pontificat de Pie XI qu’eut
lieu l’affreuse guerre espagnole qui fut à certains égards une
guerre internationale et le prélude de la guerre mondiale.
Sans parler des soldats morts sur les champs de bataille, les
rouges d’Espagne égorgèrent cruellement 13 Evêques, 14 000
prêtres ou religieux et des centaines de milliers de
chrétiens, martyrs de leur foi.
La suite du secret
continue comme ceci :
« Lorsque vous verrez une nuit
éclairée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand
signe que Dieu vous donne, indiquant qu’Il va punir le monde
de ses crimes, au moyen de la guerre, de la famine et des
persécutions contre l’Eglise et contre le Saint-Père… «
Pour empêcher cela, je viendrai demander la Consécration de la
Russie à mon Cœur Immaculé, ainsi que la communion réparatrice
des premiers samedis du mois. Si l’on écoute ma demande, la
Russie se convertira et l’on aura la Paix. Sinon, elle
répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et
des persécutions contre l’Eglise. Beaucoup de gens seront
martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir ; plusieurs
nations seront anéanties… »
_________________ Ne
vous préoccupez pas du corps, mais pensez à l'âme. Pour le
corps tout vous sera donné. | |
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Arnaud Dumouch Indéssoudable

Inscrit le: 19 Mai
2005 Messages: 5945 Localisation: Belgique
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Posté le: Ven 30 Déc à
0:34 |
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Cher
Lagaillette,
J'aime bien votre esprit très
rationnel.
Vous me faites penser au professeur
Vanthouse, le psychiatre français qui essayait de prouver à
Jeanne Frétel, une des miraculées reconnues à Lourdes, que son
intestin avait repoussé instantanément par un classique
phénomène d'hystérie.
Cher Dawidi, Merci pour ces
textes. _________________ Arnaud | |
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lagaillette Indéssoudable
Inscrit le: 26 Juil
2005 Messages: 1092
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Posté le: Ven 30 Déc à
15:25 |
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Sauf que
je ne cherche à rien "prouver". Je sais rester avec des
questions sans réponses. | |
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Fatima: Le
miracle du soleil par les témoins |
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