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L'enfer
existe-t-il? (par Pierre-Bernard) |
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Auteur |
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Arnaud Langue
pendue
Inscrit le: 19 Mai 2005 Messages:
87
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Posté le: Jeu 19 Mai à
20:27 |
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Inscrit le: 15 Mai
2005 Messages: 43 Localisation: Belgique Posté le:
Lun Mai 16, 2005 6:06 am Sujet du message: L'enfer
existe-t-il? (par Pierre-Bernard)
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Je
cite un sujet lancé dans l'ancien Forum: Auteur:
Pierre-Bernard (AToulouse-251-1-4-76.w82-125.abo.wanadoo.fr)
Date: 16 mai 2005, 05:29
Cher Arnaud, En
cette fête de la Pentecôte, je vous transcris une pensée de
notre grand apôtre : Citation: « Laissons donc de côté
l'enseignement élémentaire sur le Christ, élevons-nous à la
perfection d'adultes, au lieu de recommencer à poser les
fondements : conversion pour rejeter les oeuvres mortes, de la
foi en Dieu…» (He 6,1)
Pour ma part, cela me gêne
de prononcer le mot damnation, je crois trop en la Miséricorde
divine. Je préfère penser que nous aurons un temps de
purification. Souvenez-vous des paroles de Notre Dame de
Fatima à Lucie concernant le sort de son amie Améla : « elle
est au purgatoire jusqu’à la fin du monde ».
Je fais
donc partie de ces incorrigibles qui pensent qu’il est
nécessaire de ne jamais se lasser de répéter les promesses du
Christ, TOUTES. Celles qui nous arrangent et les autres. Le 13
mai, Le pape recommandait au clergé de Rome (cela est valable
pour tout le peuple de Dieu, sacerdoce royal) de revenir sans
cesse à « la racine du sacerdoce » : Jésus-Christ. Il faisait
remarquer qu’il ne s’agit pas, pour les prêtres, de « parler
beaucoup » mais « d'annoncer une seule Parole, le Verbe de
Dieu fait chair pour notre salut », et de « devenir vraiment
les amis du Seigneur, partager ses sentiments, vouloir ce
qu'il veut et non ce qu'il ne veut pas ».
Nos jeunes
doivent le savoir, la porte est étroite et le chemin escarpé.
Dire que nous serons tous sauvés m’est toujours apparu comme
complaisant. Certes le Christ est venu pour que tous les
hommes soient sauvés et Dieu veut « que personne ne périsse,
mais que tous arrivent au repentir » (2 P 3,9). Je
l’interprète comme une ouverture au monde païen par rapport au
Peuple d’Israël, de l’ancienne Alliance. Puis-je évoquer un
autre texte de St Pierre ? (1 P 4,1, si le juste est sauvé à
grand-peine, où donc se retrouvera l'homme impie et pécheur ?
Ne vaut-il pas mieux éviter les surprises et adopter la
formule de St Jean ? Citation: Celui qui croit en lui
échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà
jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
(0 Jn 3,1 Toujours à propos de nos jeunes, je songeais à
eux (et aux juniors que nous avons étés) en lisant récemment
:Citation: « Quelques vers d'un poème de Victor Hugo
appris à l'école me reviennent à la mémoire. Le poète évoque
le noble et patient travail du semeur : On sent à quel point
il doit croire à la fuite utile des jours». Cette pensée
du temps qui fuit nous interpelle tous. Les jours qui passent
ont-ils une véritable utilité ? Avons-nous profité du temps
que Dieu nous donne pour répondre à son appel ? Ou avons-nous
jusqu'à maintenant endurci notre cœur ? Avec ton coeur
endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère
contre toi pour le jour de la colère, où sera révélé le juste
jugement de Dieu, (Rm 2,5). Mépriserions-nous les richesses de
la bonté de Dieu, de sa patience et de sa longue attente,
ignorant que sa bonté nous pousse à la repentance ? (Rm 2.4).
Par la Bible, la Parole de Dieu, une décision à
prendre nous est proposée : «J'ai mis devant toi la vie et la
mort, la bénédiction et la malédiction; choisis la vie, afin
que tu vives» (Deutéronome 30. 19). Dieu nous offre pour cela
de croire en Jésus Christ qu'il a envoyé dans ce monde pour
mourir sur la croix et nous montrer le chemin. Oui, c'est bien
aujourd'hui le moment favorable (2 Cor 6,2). Demain, il sera
peut-être trop tard pour venir prendre gratuitement de l'eau
vive. Cette voix entendue et notre réponse une fois donnée,
nous pouvons voir s'écouler nos jours sans crainte. Entrés
dans le domaine de la foi, nous ne fixons plus notre attention
sur «les choses qui se voient, mais sur celles qui ne se
voient pas : car les choses qui se voient sont pour un temps,
mais celles qui ne se voient pas sont éternelles» (2 Cor 4.1.
Nous découvrons alors la vraie utilité de notre vie (Proverbes
4.1.
Pour revenir à « l’heure de la mort », je vous
propose cette merveilleuse formule de notre Seigneur : « Amen,
amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au
Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il
échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie
». (0 Jn 5,24) Voilà qui est engageant et rassurant, il faut
le proclamer haut et fort. Vivons donc l’instant présent comme
un moment d’éternité, ni dans le passé, ni dans le futur.
Bien fraternellement,
Pierre-Bernard _________________ Arnaud | |
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Arnaud Langue
pendue
Inscrit le: 19 Mai 2005 Messages:
87
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Posté le: Jeu 19 Mai à
20:28 |
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Arnaud
Dumouch
Inscrit le: 15 Mai 2005 Messages:
43 Localisation: Belgique Posté le: Lun Mai 16, 2005
7:01 am Sujet du message:
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Cher
Pierre-Bernard,
Vous dites,
Citation: Pour
ma part, cela me gêne de prononcer le mot damnation, je crois
trop en la Miséricorde divine. Je préfère penser que nous
aurons un temps de purification. Souvenez-vous des paroles de
Notre Dame de Fatima à Lucie concernant le sort de son amie
Améla : « elle est au purgatoire jusqu’à la fin du monde ».
Vous savez qu'il existe actuellement deux grandes
écoles pour expliquer l'enfer éternel. (Remarque: auncune des
deux n'est le dogme de l'Eglise: Le seul dogme étant qu'un
homme qui arrive dans l'autre monde en état de péché mortel
libre, conscient et volontaire, est damné pour l'éternité."
- Une école ancienne, pensant que l'enfer était
directement et essentiellement un lieu de la vengeance de
Dieu, fait de feu et de glace, disait que Dieu attrapait le
mourant pécheur et le plongeait lui-même, exerçant sa divine
justice, dans ce lieu d'horreur. Et saint Thomas, dans un
oeuvre de jeunesse, commentait cette justice: "Il a péché
contre le Bien éternel, il est juste qu'il en soit puni par
une peine éternelle."
Et, face à ce premier essai
d'explication, je partage à 100% votre avis: il est
contradictoitre avec la Révélation de la miséricorde de Dieu.
Quand on entend ceux qui aujourd'hui soutiennent cette
théorie, on voit une sote de "schyzophrénie intellectuelle" :
Ils affirment d'un côté que l'amour de Dieu est
miséricordieux; et une autre partie de leur enseignement le
décrit comme le pire gardien de camp d'extermination.
- Une école nouvelle, initiée dans les années 50, dit:
Celui qui va en enfer, c'est un homme qui y va librement. Car
Dieu n'a pas créé l'enfer. Il a juste créé la liberté de
l'homme.
Très concrètement, voici ce qui se passe
selon moi:
Lorsqu'un homme arrive aux portes de la
mort, il lui est proposé deux voies, de manière absolument
limpide et sans erreur possible. Et il choisira celle qui
plaît à ce qu'il s'est fait durant sa vie "L'arbre tombe où il
penche", disait le curé d'Ars: - Le paradis du vrai Dieu,
qui est le monde de l'amour et de l'humilité. Le paradis est
le lieu du bonheur mais présente un inconvéniant: chacun aime
l'autre jusqu'à l'absolue mort à soi-même. Cela ne plait pasà
notre égoïsme... - Le paradis de Lucifer, qui est le monde
de la liberté. On y est comme un dieu, faisant ce qu'on veut
quand on veut. Mais ce paradis présente un inconvéniant:
chacun n'aime que lui même et y est seul, donc en feu dans sa
nature profonde, et plein de haine et d'envie à la pensée des
humpbles habitants du paradis de Dieu, donc etc. et par
sommatisation successive, on finit par comprendre jusqu'au
monde stérile et laid [en feu] que se créent les damnés.
Ainsi, vous le voyez, ce n'est pas un bien et un mal
qui nous sont proposés, mais deux biens.
Et la
question est: notre égoïsme construit durant toute notre vie
sera-t-il tenté d'aller dans le "paradis" des damnés lorsqu'il
verra ce qu'il est?
Pensez-vous que, s'étant formé
toute sa vie à ne penser qu'à soi-même, un homme puisse
n'éprouver que ricanement et mépris face à la miséricorde du
Christ révélée glorieusement, et ce définitivement?
Si
ce cas existe, que peut, à votre avis, la miséricorde du
Christ si cet homme, à l'heure de sa mort, alors qu'il a été
rendu libre et parfaitement maître de lui, ricane de tout ce
pardon proposé? _________________ Arnaud
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Philos
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 12 Localisation: Chartres Posté le:
Lun Mai 16, 2005 1:01 pm Sujet du message:
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"Lorsqu'un
homme arrive aux portes de la mort"...
Language ambigu
!!! dangereux !!! faussement sécurisant ....
1/ A
partir du moment (en regard de l'Eternité) ou on nait... on
arrive aux portes de la mort...
2/ tu ne le dis pas
(cela était contenu dans le précédent forum), mais toute la
difficulté est de situer le CHOIX... l'Eglise enseigne sans
erreur que ce choix du Bien/Mal.. du Dieu/Satan.. du Les
autres/moi... se déroule tout au long de notre vie, éclairé
par l'Esprit Saint, les exemples des Saints, les enseignement
et sacrements de l'Eglise, l'intercession de Notre Mère...
Certains sont tentés de prendre le pari, qu'il existe un
choix après la mort... entre la mort clinique et l'envol de
l'âme... c'est dangereux, inexploré, sujet à caution et
risqué... il faut le redire avec force: la vie sert à gagner
le Ciel... pas forcément les 45 mn qui suivent la mort
clinique... mais cela reste possible
néammoins... _________________ Pax
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Arnaud Dumouch
Inscrit le: 15
Mai 2005 Messages: 43 Localisation: Belgique Posté
le: Lun Mai 16, 2005 1:58 pm Sujet du message:
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Cher
Philos, L'étude des dogmes de l'Eglise montre que, pour la
plupart des hommes, ce n'est qu'une "disposition au choix
éternel" (Concile de Trente) et non "un choix éternel lucide"
(par la charité) qui peut être pris au cours de la vie.
Exemple: Vous seriez athée (et la foi est un don qui
vient d'abord de Dieu), vous seriez peut-être, avec des
raisons sincères, à la recherche de votre seul confort, de la
vie qui n'a du sens que dans le plaisir. Jésus commente: "Ils
ne savent pas ce qu'ils font." Pensez-vous que vousseriez
certainement damné?
Pas comme cela, c'est impossible.
Jésus enseigne que les péchés contre le Fils, c'est à dire
ceux qui sont liés à ce genre d'ignorance, peuvent être
pardonnés "en ce monde et dans l'autre" (Matthieu 12, 32).
C'est pourquoi, dit l'Eglise, de manière DOGMATIQUE:
“Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation
dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine,
nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon
que Dieu seul connaît, la possibilité d'être associé au
mystère pascal” (Gaudium et Spes n° 22, 5).
Et je vous
suis: 1° Cela se passe en cette vie. 2° C'est
forcement clair, sans ambiguité.
Aussi, vous pouvez
croire ce que vous voulez sur "ce moyen que Dieu connaît",
mais il y a une chose de certaine: Si quelqu'un se damne,
c'est LIBREMENT, PARFAITEMENT LUCIDEMENT.
Vous
objectez: ""le CHOIX... se déroule tout au long de notre vie,
éclairé par l'Esprit Saint, les exemples des Saints, les
enseignement et sacrements de l'Eglise, l'intercession de
Notre Mère... ""
Ce n'est pas une objection: "L'arbre
tombe où il pencge" disait le curé d'Ars. Cela signifie que,
même dans l'ignorance, un homme n'est profondement et
structurellement qu'égoïste, il trouvera dans l'enfer un super
plan qu'il suivra. Ainsi, c'est bien ce que noussommes fait
dans notre vie qui est ratifié par le choix final: conversion
ou péché contre l'Esprit.
Vous vous rappellez la
Parabole des ouvriers de la onzième heure. Des hommes appelés
au dernier moment de la journée et qui reçoicent la même
récompens que ceuxqui ont travaillé toute la journée. Cette
parabole donne une vraie espérance pour nos frères
actuellement engliués, come nous l'étions jadis, dans
l'athéisme ou le
péché. _________________ Arnaud | |
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Arnaud Langue
pendue
Inscrit le: 19 Mai 2005 Messages:
87
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Posté le: Jeu 19 Mai à
20:29 |
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Olivier
JC
Inscrit le: 16 Mai 2005 Messages:
21
Posté le: Lun Mai 16, 2005 2:21 pm Sujet du message:
Sur l'hypothèse du "choix final"
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Cher
Philos, cher Arnaud,
Concernant l'hypothèse d'un
"choix final" à l'heure de la mort, je me permet de citer un
paragraphe y consacré de La mort et son au-delà du cardinal
Ratzinger :
Citation: A ce propos, il nous faut
aussi réfléchir, pour finir, à l'hypothèse exposée d'abord par
Glorieux et ensuite élaborée de manière impressionnante par L.
Boros, "l'hypothèse d'une décision finale". Boros l'a formulée
en ces termes : "La mort offre à l'homme la possibilité de son
premier acte totalement personnel, elle est donc le lieu
existentiellement privilégié de la prise de conscience, de la
liberté, de la rencontre avec Dieu et de la décision sur la
destinée éternelle." (Mysterium mortis, p. 9.) Le fil
conducteur dans le développement de cette thèse pourrait bien
être le sentiment que la liberté fragmentaire de l'homme,
constamment soumise à diverses oblitérations au cours de la
vie terrestre, est trop précaire et limitée pour pouvoir
supporter le poids d'un destin éternel et irréversible. En
fait Glorieux, dans ses tâtonnements vers cette idée, est
parti de la considération que Thomas d'Aquin cite, en des
passages importants, la phrase de Jean Damascène : "Pour
l'homme, la mort est ce que fut la chute pour les anges."
L'Aquinate semble là mettre la mort de l'homme en relation
avec le statut définitif des anges (cf. Boros, p. 181).
L'arrière-pensée est ici manifeste : seule la liberté d'un
ange est vraiment capable d'assumer la responsabilité d'un
destin éternel. mais là aussi se trouve le point faible de la
thèse : elle voudrait finalement faire de l'homme un ange, et
sans le dire tient pour irrecevable la spécificité de la
conditio humana. Cette critique, à quoi l'on devrait ajouter
le défaut d'indices empiriques et de tradition théologique
convaincante, ne répond évidemment pas à la grave question que
sous-entendent ces réflexions. Pour un jugement dont l'enjeu
est éternel, ne faut-il pas exiger en fait une autre liberté ?
Il faut admettre que la conception traditionnelle a sur ce
point une réflexion beaucoup trop ponctuelle. La vérité de
l'homme, qui devient définitive dans le jugement, est cette
vérité qui a été la direction fondamentale de son existence
dans l'ensemble de sa vie et de sa conduite. Mais, dans la
somme des décisions qui font une vie entière, quelle est la
direction suprême de l'homme ? En dépit de tous ces détours, y
a-t-il encore chez lui un ultime tâtonnement vers la
disponibilité, ou bien le refus délibéré l'engage-t-il jusqu'à
la racine de son être ? C'est à Dieu seul d'en décider. Mieux
que nous-mêmes, il connaît les oblitérations de notre liberté
; il sait également les appels et les possibilités offertes à
l'homme. Parce qu'il connaît les insuffisances de l'homme,
étant la vérité même, il est le salut, sans pour autant
abandonner la dignité de la vérité.
Ce qui,
certes, est une élégante façon de botter en touche sur la
question, et ne va finalement pas plus loin que la définition
adoptée par les Pères conciliaires. Mais elle a le mérite d'en
clarifier quelque peu les enjeux et les difficultés.
Amicalement,
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Philos
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 12 Localisation: Chartres Posté le:
Lun Mai 16, 2005 3:55 pm Sujet du message:
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Arnaud
: C'est très instructif, éclairant et bien formulé...
En fait notre Saint Père énumère de façon brillante
les choix sans trancher...
Choix A "... la liberté
fragmentaire de l'homme, constamment soumise à diverses
oblitérations (zones d'ombre) au cours de la vie terrestre,
est trop précaire et limitée pour pouvoir supporter le poids
d'un destin éternel et irréversible." "... y a-t-il encore
chez lui un ultime tâtonnement vers la disponibilité" =
après la mort on aura un choix unique éclairé et non entravé
par la chair...
est à opposé aux Choix B "la somme
des décisions qui font une vie entière... est la direction
suprême de l'homme" "... le refus délibéré (répété)
l'engage-t-il jusqu'à la racine de son être" = l'arbre
tombe du côté ou il penche
Bonne compréhension
? _________________ Pax
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Olivier JC
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 21
Posté le: Lun Mai 16, 2005 4:32 pm
Sujet du message:
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Cher
Philos,
En fait, je pense qu'une juste compréhension
réside dans le juste milieu entre ces deux positions évoquées.
Imaginons la vie comme une courbe mathématique qui, en
fonction des choix que l'on fait durant notre existence
terrestre, va se déployer dans le positif ou dans le négatif.
Lorsque le dernier choix devra être posé, il tendra
"naturellement" à suivre cette courbe.
Ce qui permet
d'une part de laisser entière la gravité de l'existence
terrestre et de notre liberté. La vie est une affaire
sérieuse. Ce qui d'autre part permet de prendre également
toute la mesure à la fois de la miséricorde divine, et du
tragique, en un sens, de la liberté humaine. Puisque si à tout
être humain est proposée la miséricorde divine, gratuitement,
à la fin de la vie (certains passages de sainte Faustine vont
en ce sens, voir dans les archives du forum dans le fil
Miséricorde divine et liberté humaine), et si l'être humain
est placé dans une condition de liberté parfaite pour y
répondre, tout est sauvegardé dans sa plénitude.
Encore que la liberté soit parfaite, certes, mais
grevée de ce que nous sommes. La liberté, finalement, n'est
jamais une abstraction. Elle s'enracine dans ce que nous
sommes, dans l'épaisseur de la vie, de nos choix. Chaque choix
conditionne, jusqu'à un certain point, le suivant, jusqu'au
dernier que nous aurons à faire. Sous ce rapport, l'existence
terrestre apparaît en fait comme un temps accordé à l'être
humain pour "construire" sa liberté, en prévision du Jour du
Seigneur. C'est un peu, mutatis mutandis bien entendu,
comme le Côté obscur de la Force. Chaque pas vers le Côté
obscur attire le suivant. Il en va de même pour le péché. En
un sens, un péché appelle le suivant. On enrevient à la
sagesse populaire : "Qui vole un oeuf, vole un boeuf".
Donc, pour résumer, l'hypothèse d'un choix ultime est
à proscrire totalement si la liberté n'est pas comprise comme
s'inscrivant dans l'épaisseur de la vie humaine. L'absence de
toute ignorance et de toute faiblesse n'empêche pas que la
liberté s'exerce sur le terreau qu'aura été notre existence.
Cette présentation du jugement ne change finalement rien,
quant au fond, à l'enseignement multiséculaire de l'Eglise. Il
en adapte simplement la forme à une compréhension plus
profonde de ce qu'est Dieu et de sa Volonté miséricordieuse,
de sa Toute-puissance qui s'échoue sur les rivages de la
liberté humaine.
Amicalement, | |
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Arnaud Langue
pendue
Inscrit le: 19 Mai 2005 Messages:
87
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Posté le: Jeu 19 Mai à
20:29 |
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Nawaphi
Inscrit le: 27 Mar
2005 Messages: 6
Posté le: Lun Mai 16, 2005 5:08 pm
Sujet du message:
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J'ai
essayé de faire passer cette réponse dans votre rubrique. Ne
la voyant pas je la renvoie en espérant que vous en tiendrez
compte. Salutations. Voici une petite histoire :
Cinq hommes se présentent devant le Tribunal du Christ. Le
premier est un Père dominicain qui a toujours été fidèle et a
vécu sans fautes graves ; Jésus l'accueille avec joie et le
fait entrer au ciel. Le deuxième est un honnête homme mais qui
a eu quelques faiblesses relatives à la pureté jusqu'à
commettre des fautes mortelles ; Jésus ne pouvant l'acceptant
au ciel, le condamne à l'enfer ; mais voilà qu'intervient la
Vierge Marie, toute miséricordieuse, qui supplie son Fils
d'avoir pitié ; alors par égard pour sa Mère, Jésus reçoit ce
pécheur dans le paradis. Le troisième homme n'est pas
meilleur ; bien que marié, il a été très souvent adultère :
alors Jésus lui déclara que ses nombreux péchés l'empêchaient
de le recevoir au Ciel ; mais la Vierge Marie intervint une
nouvelle fois et lui rappela qu'elle l'avait porté pendant 9
mois, nourri de son lait et qu'au souvenir de son amour elle
lui demandait le salut de cette âme. Jésus ne pouvant résister
à la tendresse de sa Mère consentit à recevoir ce pécheur au
ciel. Le quatrième homme n'était pas marié, mais il avait vécu
toute sa vie en libertin, séducteur et traitre : celui-là
n'avait aucune chance d'être admis au paradis, et pourtant
Jésus céda à nouveau aux instances de sa Mère, et le reçut lui
aussi au paradis. Le cinquième homme, était non seulement
un cloaque d'impuretés, mais encore il ne se souciait pas de
Dieu, mais plutôt il le méprisait ; il était impossible que
Jésus le reçoive ; mais une nouvelle fois la prière de Marie
qui se rappela d'un Ave Maria que cet homme avait dit un jour
avec beaucoup de piété, obtint que Jésus l'accueillit aussi
dans son paradis. Alors le bon Père Dominicain qui avait
vécu comme un ange s'écria : "Ah ! si j'avais su..."
Mais revenons à un discours plus sérieux en rappelant
tout simplement la doctrine du catéchisme de l'Eglise
Catholique sur l'enfer (n°1033 à 1037) : IV. L’enfer
1033 Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de
choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer
Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre
prochain ou contre nous-mêmes : " Celui qui n’aime pas demeure
dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or
vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en
lui " (1 Jn 3, 15). Notre Seigneur nous avertit que nous
serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les
besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères
(cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être
repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu,
signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre
choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de
la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne
par le mot " enfer ".
1034 Jésus parle souvent de la "
géhenne " du " feu qui ne s’éteint pas " (cf. Mt 5, 22. 29 ;
13, 42. 50 ; Mc 9, 43-4, réservé à ceux qui refusent jusqu’à
la fin de leur vie de croire et de se convertir , et où
peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps (cf. Mt 10, 2.
Jésus annonce en termes graves qu’il " enverra ses anges, qui
ramasseront tous les fauteurs d’iniquité (...), et les
jetteront dans la fournaise ardente " (Mt 13, 41-42), et qu’il
prononcera la condamnation : " Allez loin de moi, maudits,
dans le feu éternel ! " (Mt 25, 41).
1035
L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et
son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché
mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers,
où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel "
(cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF
12). La peine principale de l’enfer consiste en la séparation
éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et
le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.
1036 Les affirmations de la Sainte Écriture et les
enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à
la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa
liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en
même temps un appel pressant à la conversion : " Entrez par la
porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à
la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais
étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie,
et il en est peu qui le trouvent " (Mt 7, 13-14) :
Ignorants du jour et de l’heure, il faut que, suivant
l’avertissement du Seigneur, nous restions constamment
vigilants pour mériter, quand s’achèvera le cours unique de
notre vie terrestre, d’être admis avec lui aux noces et
comptés parmi les bénis de Dieu, au lieu d’être, comme de
mauvais et paresseux serviteurs, écartés par l’ordre de Dieu
vers le feu éternel, vers ces ténèbres du dehors où seront les
pleurs et les grincements de dents (LG 4. 1037 Dieu ne
prédestine personne à aller en enfer (cf. DS 397 ; 1567) ; il
faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché
mortel), et y persister jusqu’à la fin. Dans la liturgie
eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles,
l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut " que
personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir " (2 P
3, 9) : Voici l’offrande que nous présentons devant toi,
nous, tes serviteurs, et ta famille entière : dans ta
bienveillance, accepte-la. Assure toi-même la paix de notre
vie, arrache-nous à la damnation et reçois-nous parmi tes élus
(MR, Canon Romain 8.
Cela n'est pas une négation de la
Miséricorde qui s'exerce jusqu'au bout à l'égard du pécheur le
plus désespéré comme le montre une révélation de sainte
Faustine :
Conversation entre le Dieu de Miséricorde
et l’âme désespérée. Jésus : « Âme plongée dans les ténèbres,
ne désespère pas, tout n’est pas encore perdu, entre en
conversation avec ton Dieu qui est tout Amour et Miséricorde.
» Mais malheureusement, l’âme demeure sourde à l’appel de Dieu
et se plonge dans des ténèbres plus grandes encore. Jésus
l’appelle à nouveau : « Âme, entends la voix de ton Père
miséricordieux. » Une réponse s’éveille en l’âme : « Il n’y a
plus pour moi de Miséricorde. » Et elle tombe plus bas encore,
dans une sorte de désespoir qui lui donne comme un avant-goût
de l’enfer, et la rend complètement incapable de se rapprocher
de Dieu. Pour la troisième fois, Jésus s’adresse à l’âme, mais
l’âme est sourde et aveugle et elle s’endurcit peu à peu dans
le désespoir. Alors des profondeurs de la Miséricorde divine,
un dernier effort est tenté, et sans aucune coopération de
l’âme, Dieu lui donne Sa dernière grâce. Si elle la dédaigne,
Dieu la laisse alors dans l’état où elle-même veut être pour
les siècles. Cette grâce provient du Cœur Miséricordieux de
Jésus, elle touche l’âme de sa lumière et l’âme commence à
comprendre l’effort de Dieu ; mais la conversion dépend
d’elle. Elle sait que cette grâce est la dernière pour elle.
Et si elle montre le moindre frémissement de bonne volonté,
aussi petit qu’il soit, la Miséricorde divine accomplira le
reste.
Au sujet de l’enfer Sainte Faustine raconte
aussi la vision suivante : « Aujourd’hui, j’ai été
introduite par un Ange dans les gouffres de l’Enfer. C’est un
lieu de grands supplices. Et son étendue est terriblement
grande. Genres de souffrances que j’ai vues : - La
première souffrance qui fait l’enfer est la perte de Dieu.
- La seconde : les perpétuels remords de conscience. -
La troisième : le sort des damnés ne changera jamais. - La
quatrième : c’est le feu qui va pénétrer l’âme sans la
détruire. C’est une terrible souffrance, car c’est un feu
purement spirituel, allumé par la colère de Dieu. -La
cinquième souffrance, ce sont les ténèbres continuelles, une
odeur terrible, étouffante. Et malgré les ténèbres, les démons
et les âmes damnées se voient mutuellement et voient des
autres et le leur. -La sixième souffrance, c’est la
continuelle compagnie de Satan. - La septième souffrance :
un désespoir terrible, la haine de Dieu, les malédictions, les
blasphèmes. Ce sont des souffrances que tous les damnés
souffrent ensemble, mais ce n’est pas la fin des souffrances.
Il y a des souffrances, qui sont destinées aux âmes en
particulier : ce sont les souffrances des sens. Chaque âme est
tourmentée d’une façon terrible selon ses péchés. Il y a de
terribles caveaux, des gouffres de tortures où chaque supplice
diffère de l’autre. Je serais morte à la vue de ces terribles
souffrances, si la Toute-Puissance de Dieu ne m’avait
soutenue. Que chaque pécheur sache qu’il sera torturé
durant toute l’éternité par les sens qu’il a employés pour
pécher. J’écris cela sur ordre de Dieu pour qu’aucune âme
ne puisse s’excuser disant qu’il n’y a pas d’enfer, ou, que
personne n’y a été et ne sait comment c’est. Moi, Sœur
Faustine, par ordre de Dieu, j’ai pénétré dans les abîmes de
l’enfer, pour en parler aux âmes et témoigner que l’enfer
existe. Je ne peux pas en parler maintenant. J’ai l’ordre de
Dieu de le laisser par écrit. Les démons ressentaient une
grande haine envers moi. Mais l’ordre de Dieu les obligeait à
m’être obéissants. Ce que j’ai écrit est un faible reflet des
choses que j’ai vues. Une chose que j’ai remarquée c’est qu’il
y avait là beaucoup d’âmes qui doutaient que l’enfer existât..
Quand je suis revenue à moi, je ne pouvais pas apaiser ma
terreur de ce que les âmes y souffrent si terriblement. Aussi
je prie encore plus ardemment pour le salut des pécheurs. Sans
cesse j’appelle la miséricorde divine sur eux. O mon Jésus, je
préfère agoniser jusqu'à la fin du monde dans les plus grands
supplices que de Vous offenser par le moindre
péché | |
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Arnaud Langue
pendue
Inscrit le: 19 Mai 2005 Messages:
87
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Posté le: Jeu 19 Mai à
20:30 |
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Olivier
JC
Inscrit le: 16 Mai 2005 Messages:
21
Posté le: Lun Mai 16, 2005 5:24 pm Sujet du message:
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A
mon précédent message, je voudrais ajouter quelques
considérations sur le fait que la Loi divine.
Saint
Paul écrit une chose très intéressante, qui prend tout son
sens, me semble-t-il, dans la perspective décrite d'un choix
final à l'heure de la mort :
Citation: Tout m'est
permis, mais tout ne m'est pas profitable.
Cette
parole oblige à regarder la Loi divine d'un oeil nouveau,
c'est-à-dire différent de celui qui prévaut dans la
littérature vétérotestamentaire et qui est la plus familière à
la Tradition. La Loi divine n'est pas, sous ce rapport,
sanctionnée par la justice, mais par la miséricorde. Plus
exactement, la Loi existe pour révéler le péché et susciter la
conversion à la miséricorde divine. Ce que l'on appelle la
justice est, en définitive, un échec de la Loi divine. Le
mépris de la loi divine est à lui-même sa propre justice.
Tout m'est permis, en ce sens que l'être humain,
instruit par le Révélation, se sait libre et autonome. Il sait
qu'il ne dépend pas d'une nature panthéiste, ou de l'humeur
changeante de pseudo-dieux. Il est le maître de sa propre vie.
Sur ceci se greffe, dans une certaine mesure, la parabole
du fils prodigue. Tout m'est permis, parce que toute
faiblesse, tout péché, m'est remis sans condition. Tout m'est
permis, parce que je ne suis plus prisonnier du péché.
Mais saint Paul ajoute que tout ne m'est pas
profitable. L'on retrouve là des échos des difficultés de Paul
: "Que cette liberté ne tourne pas en licence". On remarque
que saint Paul n'utilise jamais un langage de peur, cela est
remarquable. A la différence de ses successeurs, il ne menace
personne de l'enfer. Dans la perspective où l'existence
terrestre est une préparation au choix ultime, où il convient
d'utiliser ce temps pour préparer le terreau de notre liberté,
pour que l'épaisseur de l'existence soit orientée vers le
Bien, on comprend ce "tout ne m'est pas profitable". On
peut le comprendre également dans le sens où la Loi correspond
à ce que l'être humain est en vérité, c'est-à-dire dans le
sens "développement personnel". Mais il y a là aussi une
dimension eschatologique non négligeable. "Tout ne m'est pas
profitable", en effet, dans la perspective de ce choix final.
Reprenant l'image de la courbe mathématique, cela devient
évident.
De ceci résulte également une compréhension
différente du rôle de la Loi divine dans l'organisation des
sociétés humaines. La Loi divine est la loi intérieure, la
constitution du mystère intérieur de l'être humain. En ce
sens, elle ne peut pas être imposée. Elle exige une soumission
volontaire. Réduite au rang de loi humaine, disparaît ce
volontariat. La loi n'est plus libératrice si elle est imposée
par la violence, fut-elle la violence légitime dont l'Etat a
le monopole. La Loi divine n'a, finalement, une dimension
sociale que comme émergence de la soumission volontaire de
chaque être humain à la Loi.
Amicalement,
Revenir en haut
Olivier
JC
Inscrit le: 16 Mai 2005 Messages:
21
Posté le: Lun Mai 16, 2005 5:38 pm Sujet du message:
--------------------------------------------------------------------------------
Cette
petite histoire est amusante, mais présente quelques petites
difficultés. Quel est ce Jésus qui a besoin d'être supplié
pour consentir à admettre un être humain au Paradis, fut-ce
par sa Mère ? Jésus n'est pas venu pour juger, mais pour
sauver. Sa volonté est que tout les êtres humains soient
sauvés. Elle est fixe et ne change pas. C'est l'être humain
qui accueille ou refuse cete volonté. Si Marie intervient, et
elle intervient très certainement puisque médiatrice de toute
grâce, c'est en donnant à l'âme les forces de surmonter le
poids de sa vie, de renverser la trajectoire de sa vie,
d'accepter le pardon de Dieu. Ce père dominicain, un ange
? Sa réflexion démontre le contraire, car au lieu de se
réjouir de ce que l'ouvrier de la onzième heure est rétribué
comme celui de la première, il regrette de n'avoir été
lui-même ouvrier de la dernière heure. Ce qui signifie qu'il
n'a marché dans les voies de Dieu que comme esclave ou
mercenaire, et non en enfant de Dieu, voulant le Bien pour
l'Amour du Bien, faisant la volonté de Dieu pour le seul motif
que c'est la volonté de Dieu, et non dans la crainte de la
damnation ou l'espérance de la vision.
Amicalement,
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Philos
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 12 Localisation: Chartres Posté le:
Lun Mai 16, 2005 5:52 pm Sujet du message:
--------------------------------------------------------------------------------
"Si
Marie intervient, et elle intervient très certainement puisque
médiatrice de toute grâce, c'est en donnant à l'âme les forces
de surmonter le poids de sa vie, de renverser la trajectoire
de sa vie, d'accepter le pardon de Dieu"
C'est très
vrai et c'est ce que n'a pas sur faire Judas DE SON VIVANT
(selon les écrits de Maria Valtorta, qui ne sont pas parole
d'Evangile mais quand même)
" l'ouvrier de la
onzième heure est rétribué comme celui de la première, il
regrette de n'avoir été lui-même ouvrier de la dernière
heure"... Ce qui me gêne un peu dans cette comparaison,
c'est que les ouvriers de la petite histoire n'ONT PAS
TRAVAILLE à la vigne du Seigneur DE LEUR VIVANT +++ Ce
sont des ouvriers de la 25 ième heure... Ils seraient
récompensés de leur absence de travail après intercession de
la TSV ??? Cela aurait-il encore un quelconque rapport avec la
Justice Divine ? _________________ Pax
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Julienne
Inscrit le: 22 Fév
2005 Messages: 31 Localisation: Bruxelles -
Belgique Posté le: Lun Mai 16, 2005 6:49 pm Sujet du
message: L'ENFER EXISTE T'il
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J'ai
trouvé ce petit billet d'évangile dans la revue Signes et il
correspond à ma vision du Salut :
PLUS AVOCAT QUE JUGE
Trois mots résument la foi des chrétiens : "Dieu
est Amour!". Par ces trois mots tout est dit : c'est parce
qu'il est Amour que Dieu crée, qu'il sauve, qu'il anime
l'homme ; et son projet son seul projet c'est que les hommes
vivent, debout dans leur dignité de Fils.
Alors,saint
Jean a raison de présenter Jésus, l'envoyé du Père, non
pas comme un juge amené à livrer un verdict, mais plus comme
un avocat, qui cherche à sauver, à trouver les circonstances
atténuantes, à relever , à redonner une chance.
Seulement, voilà, par respect de la liberté de
l'homme, Dieu ne veut pas le sauver malgré lui, il réclame
sa confiance, sa foi.
Si l'homme perdu ne fait pas
confiance à son sauveur, il ne pourra être sauvé.
Si Dieu par Jésus, nous tend la main, encore
faut-il que nous la saisissions. _________________ LE
SEIGNEUR EST MON BERGER, QUANT JE PASSERAIS UN RAVIN DE
TENEBRES JE NE CRAINS RIEN CAR IL EST AUPRES DE MOI !
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Olivier
JC
Inscrit le: 16 Mai 2005 Messages:
21
Posté le: Lun Mai 16, 2005 7:08 pm Sujet du message:
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Tout
juste !
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Pierre-Bernard
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 1
Posté le: Lun Mai 16, 2005 7:47 pm
Sujet du message:
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Chers
amis,
La question qui suit, m’a été posée ce matin par
ce cher Arnaud :
« Si ce cas existe, que peut, à votre
avis, la miséricorde du Christ si cet homme, à l'heure de sa
mort, alors qu'il a été rendu libre et parfaitement maître de
lui, ricane de tout ce pardon proposé? »
Au fur et à
mesure de la journée, j’ai pris connaissance de vos exposés et
je me suis senti bien démuni devant tant de science. Il est
vrai que cette question est essentielle et que l’on pourrait
écrire à l’infini, alors je me suis souvenu qu’étant peu
instruit, je consolidais ma foi par la lecture de textes
simples. La réponse à la question d’Arnaud, ainsi qu’à
d’autres posées sur le forum, se cache peut-être, dans un très
beau texte de notre Pape Jean-Paul II.
Un journaliste
lui a posé la question suivante : Saint-Père, vous n'ignorez
pas que nous autres, "gens ordinaires", risquons de ne plus
comprendre, dans la culture d'aujourd'hui, la véritable
signification de ce qui fonde toute la perspective chrétienne
de l'existence. Je vous demande donc : pour la foi,
concrètement, "sauver", cela veut dire quoi ? Qu'est-ce que ce
"salut" qui est, comme vous le répétez, le cœur du
christianisme ?
La réponse est un peu longue pour
encombrer le forum. Josiane a eu la délicatesse de mettre ces
pages sur le site :
[color=blue]http://eucharistiemisericor.free.fr de notre ami
Arnaud, à la rubrique « L’Eglise est vivante », ensuite
cliquer sur « ce que dit l’Eglise ».
Merci à Josiane
et bonne lecture !
Etant en déplacement le reste de la
semaine, je ne voulais pas être absent de ce débat
passionnant. A mon retour, j’aurai des questions à poser !
Merci pour toutes vos lumières, fraternellement,
Pierre-Bernard | |
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Arnaud Langue
pendue
Inscrit le: 19 Mai 2005 Messages:
87
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Posté le: Jeu 19 Mai à
20:30 |
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Arnaud
Dumouch
Inscrit le: 15 Mai 2005 Messages:
43 Localisation: Belgique Posté le: Lun Mai 16, 2005
8:31 pm Sujet du message:
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Juste
une petite remarque à Olivier et Philos sur le texte du
Cardinal Ratzinger sur la thèse de Ladislas Boros "Mysterium
mortis":
Monseigneur Glorieux et surtout Ladislas
Boros developpent la thèse d'un choix libre APRES LA MORT,
quand l'âme, enfin DEBARASSEE de son corps, est rendue libre
de choisir.
Cette thèse s'oppose formellement à un
dogme de Benoït XII (Benedictus Deus): Citation: "APRES la
mort, tout homme en état de péché mortel est aussitôt conduit
en enfer."
Je le dis afin que, grâce aux repères
dogmatiques, nous évitions une discussion
inutile. _________________ Arnaud | |
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Arnaud Langue
pendue
Inscrit le: 19 Mai 2005 Messages:
87
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Posté le: Jeu 19 Mai à
20:31 |
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Dominique
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 2 Localisation: France Posté le: Lun
Mai 16, 2005 9:26 pm Sujet du message:
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Bonjour
à tous,
je vais débuter par une info qui n'a rien de
théologique mais qui est utile : dans certains messages on
voit le signe hors de propos. C'est chaque fois qu'on écrit le
chiffre 8 suivi d'une parenthèse (par exemple en donnant une
citation biblique). Pour éviter ça, il faut ajouter un
intervalle entre le 8 et la
). _________________ Dominique
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Arnaud Dumouch
Inscrit le: 15 Mai
2005 Messages: 43 Localisation: Belgique Posté le:
Lun Mai 16, 2005 9:32 pm Sujet du message:
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Cher
Pierre-Bernard, Citation: Le site http://eucharistiemisericor.free.fr/ de
notre ami Arnaud...
Qui a tout créé, pensé, préparé?
Un certain Pierre-Bernard et son épouse Josiane. Arnaud fut le
technicien, un temps, avant que Josiane devienne autonome.
Citation: « Si ce cas existe, que peut, à votre
avis, la miséricorde du Christ si cet homme, à l'heure de sa
mort, alors qu'il a été rendu libre et parfaitement maître de
lui, ricane de tout ce pardon proposé? »
Je suis
absolument convaincu que ce ricanement des damnés face à
l'amour du Christ est ce que l'Ecriture appelle le blasphème
contre l'Esprit.
Et, s'il est froidement posé, je
comprends comment, n'ayant plus aucun lmotif pour le faire
varier (le damné sait depuis le commencement de son choix ce
qu'est le "feu" de l'enfer), la miséricorde de Dieu n'y peut
rien.
D'ailleurs, Sainte Faustine, qui est votre
sainte de prédilection, a vu ce péché: elle décrit très
pécisement ce fait: [FAUSTINE Journal de soeur Faustine,
édition J. Hovine, 1992, 542]. Citation: "Mais
horreur! il y a aussi des âmes, qui volontairement et
consciemment, rejettent cette grâce et la dédaigne. C’est déjà
le moment même de l’agonie. Mais Dieu, dans sa miséricorde,
donne à l’âme dans son for intérieur ce moment de clarté. Et
si l’âme le veut, elle a la possibilité de revenir à Dieu.
Mais parfois, il y a des âmes d’une telle dureté de cœur
qu’elles choisissent consciemment l’enfer. Elles font échouer
non seulement toutes les prières que d’autres âmes dirigent
vers Dieu à leur intention, mais même aussi les efforts
divins.»
_________________ Arnaud
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Julienne
Inscrit le: 22 Fév
2005 Messages: 31 Localisation: Bruxelles -
Belgique Posté le: Lun Mai 16, 2005 9:44 pm Sujet du
message: L'enfer existe t'il
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Ce
péché contre l'Esprit je me suis souvent posée la question de
savoir ce que c'était ! Saint Faustine est également ma sainte
de prédilection, j'ai lu tout son petit journal , je vénère
Jésus Miséricorideux depuis des années ! Comment peut-on
refuser d'aller auprès de Dieu ? est ce possible que de tels
êtres existent vraiment ? Je suis étonnée encore, quel
plus grand bonheur y a t'il que d'être auprès de notre Dieu
dans sa Béatitude Eternelle ! c'est effrayant !
_________________ LE SEIGNEUR EST MON BERGER,
QUANT JE PASSERAIS UN RAVIN DE TENEBRES JE NE CRAINS RIEN CAR
IL EST AUPRES DE MOI !
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Philos
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 12 Localisation: Chartres Posté le:
Lun Mai 16, 2005 9:50 pm Sujet du message:
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Arnaud
cela est inquétant... cela laisserait supposer que Benoit 16
et Benoit 12 ne surfent pas la même vague
_________________ Pax
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Arnaud Dumouch
Inscrit le: 15 Mai
2005 Messages: 43 Localisation: Belgique Posté le:
Lun Mai 16, 2005 9:53 pm Sujet du message:
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Chère
Julienne, J'ai constaté que certains, comprenant que ce
péché contre l'Esprit est le seul qui subsiste en enfer, en
ont tiré la curieuse conséquence suivante: "Autant pécher
puisque Dieu pardonne tout."
C'est selon moi plus que
risqué.
Car, de toute sa force, je penseque l'égoïsme
et l'orgueil que nous façonnons en nous par le péché nous
attirera vers cette liberté absolue et solitaire qui est
l'enfer... _________________ Arnaud
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haut
Julienne
Inscrit le: 22 Fév
2005 Messages: 31 Localisation: Bruxelles -
Belgique Posté le: Lun Mai 16, 2005 10:06 pm Sujet du
message: L'enfer
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Cher
Arnaud,
Autant pécher puisque Dieu pardonne tous,
c'est vraiment profiter de Sa Bonté, c'est le peiner et même
le défier ! Le premier péché fut l'orgueil et l'égoïsme et
en effet ce qui perd l'âme c'est de persister dans
l'orgeuil et l'égoïsme car je pense qu'alors il n'y a plus
d'Amour, ni de Charité en ces êtres remplis d'eux mêmes et
qu'ils se condamnent eux mêmes alors dans ce cas ! Satan
n'est ni plus ni moins qu'un ange rebelle rempli de suffisance
et d'orgeuil et il erre de part le monde quoique que
maintenant on voudrait faire croire que l'Esprit du mal
n'existe pas ! _________________ LE SEIGNEUR EST MON
BERGER, QUANT JE PASSERAIS UN RAVIN DE TENEBRES JE NE CRAINS
RIEN CAR IL EST AUPRES DE MOI !
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Arnaud Dumouch
Inscrit le: 15 Mai
2005 Messages: 43 Localisation: Belgique Posté le:
Lun Mai 16, 2005 10:09 pm Sujet du message:
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Cher
Philos, Citation: Arnaud cela est inquétant... cela
laisserait supposer que Benoit 16 et Benoit 12 ne surfent pas
la même vague
Au contraire, la suite du texte du
Cardinal Ratzinger est claire: il rejette formellement ce qui,
dans la la thèse de Ladislas Boros, déprécie le corps humain
et affirme que l'homme n'est lui-même que débarassé du poids
de son corps (donc APRES la mort du corps, lorsqu'il est
devenu ange). (c'est du Platonisme).
Par contre, si ce
choix lucide, que Monseigneur Glorieux sentait nécessaire, ne
peut se passer APRES la mort, il reste possible AVANT la mort,
ou plutôt AU MOMENT DE LA MORT, alors que le corps est encore
là. C'est une nuance essentielle.
Et Sainte Faustine
en parle. C'est la première fois, je crois, qu'un sainte
canionisée voit cela: Citation: «J’accompagne souvent
les âmes agonisantes et je leur obtiens la confiance en la
miséricorde divine. Je supplie Dieu de leur donner toute la
grâce divine, qui est toujours victorieuse. La miséricorde
divine atteint plus d’une fois le pécheur au dernier moment,
d’une manière étrange et mystérieuse. A l’extérieur, nous
croyons que tout est perdu, mais il n’en est pas ainsi. L’âme
éclairée par un puissant rayon de la grâce suprême, se tourne
vers Dieu avec une telle puissance d’amour, qu’en un instant
elle reçoit de Dieu le pardon de ses fautes et de leurs
punitions. Elle ne nous donne à l’extérieur aucun signe de
repentir ou de contrition, car elle ne réagit plus aux choses
extérieures. Oh! Que la miséricorde divine est insondable!
FAUSTINE Journal de soeur Faustine, édition J. Hovine,
1992, 542. _________________ Arnaud | |
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Arnaud Langue
pendue
Inscrit le: 19 Mai 2005 Messages:
87
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Posté le: Jeu 19 Mai à
20:31 |
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Arnaud
Dumouch
Inscrit le: 15 Mai 2005 Messages:
43 Localisation: Belgique Posté le: Lun Mai 16, 2005
10:20 pm Sujet du message:
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Chère
Julienne,
Absolument d'accord avec vous: Comme
vous, cete théologie là provoque en moi non de l'envie de
péché, mais de l'allégresse devant Son amour...
_________________ Arnaud
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Julienne
Inscrit le: 22 Fév
2005 Messages: 31 Localisation: Bruxelles -
Belgique Posté le: Lun Mai 16, 2005 10:31 pm Sujet du
message: L'enfer exite t'il ?
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Cher
Arnaud,
Moi aussi, je suis remplie de joie et
d'exultation devant l'Amour et la Bonté de notre Dieu ! Il
m'arrive d'avoir envie de danser tellement je suis heureuse !
Cet Amour c'est du pour toujours, jamais Il ne nous
abandonnera ! Souvent je dis à Dieu : 'MERCI D'EXISTER !
D'ETRE LA !
_________________ LE SEIGNEUR EST
MON BERGER, QUANT JE PASSERAIS UN RAVIN DE TENEBRES JE NE
CRAINS RIEN CAR IL EST AUPRES DE MOI !
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Olivier JC
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 21
Posté le: Mar Mai 17, 2005 3:03 am
Sujet du message:
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Chère
Julienne,
Vous écrivez la chose suivante :
Citation: Comment peut-on refuser d'aller auprès de
Dieu ? est ce possible que de tels êtres existent vraiment ?
Que vous pensiez cela inconcevable est tout à
votre honneur. Cependant, de tels être existent vraiment, et
c'est sur la domination de leurs idées que s'achèvera
l'histoire.
Inconcevable ? Très concevable, au
contraire... L'être humain, à cause du péché originel, est
pour ainsi dire naturellement porté à vouloir se détourner de
Dieu, à se laisser entraîner dans des défis prométhéen.
Imaginez ce que pourrait être le discours de
l'AntiChrist... Citation: Oui, Dieu vous a créé. Il
vous a créé soit-disant parce qu'Il vous aime. Mais quel est
ce "Père" qui vous donne la liberté d'une main pour vous la
retirer d'une autre ? Quel est ce "Père" qui exige que vous
renonciez à votre autonomie pour exécuter servilement sa
volonté ? Il vous a créé libres, intelligents, dignes... Et Il
insulte votre liberté, votre intelligence et votre dignité en
exigeant de vous la soumission. Il a réservé son Royaume à des
esclaves. Or, quitte à être esclaves, combien ne vaut-il
pas mieux être esclave de soi-même, c'est-à-dire maître de
soi-même, plutôt que d'accepter d'être ainsi réduit en
esclavage ? Humains, soyez dignes de vous-même !
Révoltez-vous, refusez l'ignominie du dessein de Dieu !
Dressez-vous contre ses caprices insensés !
Lorsque Jésus appelle les êtres humains ses
"brebis", j'y ai toujours vu une profonde ironie...
Doistoïski, dans la légende du Grand Inquisiteur (in Les
frères Karamazov) a admirablement développé la tendance
grégaire de l'humanité. Que les meneurs soient brillants - et
ils le seront, puisque soutenus par satan - et le troupeau
suivra...
Amicalement,
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Philos
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 12 Localisation: Chartres Posté le:
Mar Mai 17, 2005 7:54 am Sujet du message:
--------------------------------------------------------------------------------
A
mon avis ce discours hypothétique de l'AT...
"Quel est
ce "Père" qui exige que vous renonciez à votre autonomie pour
exécuter servilement sa volonté ? Il vous a créé libres,
intelligents, dignes... Et Il insulte votre liberté, votre
intelligence et votre dignité en exigeant de vous la
soumission. Il a réservé son Royaume à des esclaves. Or,
quitte à être esclaves, combien ne vaut-il pas mieux être
esclave de soi-même, c'est-à-dire maître de soi-même, plutôt
que d'accepter d'être ainsi réduit en esclavage ? Humains,
soyez dignes de vous-même ! Révoltez-vous, refusez l'ignominie
du dessein de Dieu ! Dressez-vous contre ses caprices insensés
!"
... ne sera pas le bon. Il est déjà omniprésent
dans la société hédoniste dans laquelle nous vivons,
multidénoncée par JIILeGrand...
Car l'AT voudra se
faire adorer lui-même +++ c'est son obsession première : on le
trouve dans le passage de la chute des anges, dans celui
concernant la tentation du Christ au désert, mais aussi dans
cette phrase du maitre "Qu'un autre vienne en son nom et vous
le recevrez"...
Peut-être cela vaudrait le coup de
refaire un maxi post sur ce personnage... dont l'heure de mise
en "lumière" médiatique me parait bien
proche... _________________ Pax
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Christian B
Inscrit le: 17 Mai
2005 Messages: 15 Localisation: France Posté le: Mar
Mai 17, 2005 2:53 pm Sujet du message:
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Chère
Julienne
Vous écrivez, comme exemple du pire:
"Autant pécher puisque Dieu pardonne tous, c'est
vraiment profiter de Sa Bonté, c'est le peiner et même le
défier ! "
Mais c'est une pensée à l'envers. Nous
sommes tous péchés et pécheurs et méritons tous l'enfer. Par
la Miséricorde et le Pardon divin , nous sommes rachetés , si
telle est notre "bonne volonté". Le refus est possible et
comme le dit Arnaud certains préfèrent la "jouissance"
(impensable pour nous) que propose Lucifer, dans son Enfer.
C'est l'Orgueil à l'image de lucifer. Dieu n'est pas
pardon dans le sens donné en titre, mais pardon de nos
faiblesses. Il a déjà fait beaucoup pour nous par son Fils
Jésus, nous a donné tous les "outils" pour accéder à son
Royaume d'Amour. Dieu nous a fait entièrement libre et
jamais ne dérogera là-dessus. C'est donc un choix individuel
dans son Intérieur (coeur et âme) que Dieu seul connaît
vraiment (c'est pour cela que jamais personne ne peut juger le
prochain). Ensuite, il ne faut pas oublier le Purgatoire,
qui dans son étage le plus reculé, est quasi semblable à
l'Enfer (la différence essentielle étant que l'âme sait
qu'elle n'y est pas pour l'éternité). Aussi, ceux qui surfent
sur cette vague, se disant "au pire je ferais un dur
Purgatoire", non seulement ne savent pas ces souffrances
semblables à l'Enfer (même en Purgatoire), mais étant à la
limité "des deux mondes " peuvent le plus facilement du monde
" tomber à l'Heure de la mort du mauvais côté de la balance.
Conséquence, bien sûr: passer sa vie à vivre et comprendre
et assimilité de et dans la divine Volonté;
PS: en
écrivant "c'est déïfier le péché" vous avez déjà répondu: son
préché devient son Dieu et sont maître (celui du péché) étant
Satan...
amitiés
Christian _________________ Gloire à Marie Reine
Immaculée de l'Univers
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Olivier JC
Inscrit le: 16 Mai
2005 Messages: 21
Posté le: Mar Mai 17, 2005 3:09 pm
Sujet du message:
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Cher
Philos,
Je ne crois pas que ce discours soit
omniprésent dans le monde contemporain. Dans cette hypothèse,
il s'agit d'une véritable apostasie, c'est-à-dire le refus
éclairé du dessein de Dieu. A l'heure actuelle, ce que nous
voyons, c'est de l'indifférence. Or, il faut d'abord croire en
Dieu pour refuser son dessein, pour croire dans les desseins
de satan.
Amicalement,
Revenir en haut
sceptique
Inscrit le: 17 Mai
2005 Messages: 4 Localisation: FRANCE -
Normandie Posté le: Mar Mai 17, 2005 5:43 pm Sujet du
message: L'enfer
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Vous
examinez avec beaucoup clarté et de science le jugement
individuel, je voudrais simplement poser la dualité des
jugements :
celui immédiat après la mort et celui
après la parousie.
Quelle est l'utilité de ces deux
jugements distincts ?
Hors, au moins dans un texte de
l'évangile Jesus décrit ce jugement dernier : il y a ceux qui
sont à droite et ceux qui sont à gauche et ils semblent tous
ignorer le pourquoi ce choix : ce vous avez fait au plus petit
d'entre vous c'est à moi que vous l'avez fait.
Il y a
en effet la présentation de Jesus autant comme un juge pour
ceux qui n'on pas fait et comme un avocat pour ceux qui ont
fait.
On est loin du grand livre des péchés cher aux
musulmans (même s'ils prennent en compte les bonnes actions).
les orthodoxes mélangent l'enfer et le purgatoire en
un lieu unique qui ne deviendra défnitif qu'à la fin des
temps.
En réalité, le double jugement ne peut exister
si le jugement initial est définitif, il semble bien que la
position normale soit le paradiset le purgatoire, le seul
péché conduisant définitivement en enfer étant celui contre
l'amour, contre l'esprit saint. | |
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nadine Bavard

Inscrit
le: 19 Mai 2005 Messages: 43 Localisation:
France
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Posté le: Lun 23 Mai à
16:18 |
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de la part de Christian
B
Chers amis et Pierre qui est au début et( dont
j'apprécie beaucoup " sa lettre aux catholiques ": un peu de
pub ne nuit pas , surtout lorsque c'est pour la bonne cause
....)
Si l'on prend le postulat que Dieu a fait de
nos âmes sont Royaume (nos coeurs en sont la matérialisation
concrète partagée par toutes les religions et croyances du
monde les plus reculées.) Tout notre "Travail " , lors de ce
pélerinage étant de retirer ce voile qui coupe sa lumière
rechauffante et vivifiante . Une fois qu'on est en sa Demeure
(7eme demeure des mystiques ) on est au Paradis.
Le
Paradis se trouve donc concrètement dans nos âmes , et plus
nous nous y serons exercés durant cette vie , Plus nous y
rentrerons facilement à la fin du pélerinage . (Donc
abréviation nécessaire de la purgation du Purgatoire) Dans
ce cas son opposé , l'enfer se situe exactement au m^me
endroit ,... dans notre âme . C'est un choix de vie . C'est
notre choix personnel et délibéré .
Nous savons ou
trouver Dieu , nous savons par la liturgie et les écrits des
différents mystiques , à peu près comment trouver et
s'installer dans le Paradis . Aussi c'est bien totalement
volontairement et délibérement ( orgueil essentiellement) que
nous choississons dès cette vie (et à fortiori à l'heure de la
mort si le choix n'a pu être fait ) l'enfer ou le Paradis
Amitiés
Christian
B _________________ nadine | |
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Arnaud Dumouch Rang: Administrateur
Inscrit le: 19 Mai
2005 Messages: 114 Localisation: Belgique
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Posté le: Lun 23 Mai à
18:17 |
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Cher
Christian,
Citation: |
Dans ce cas son opposé , l'enfer se
situe exactement au m^me endroit ,... dans notre âme
. |
C'est
très vrai et très fort. Saint Thomas dit que la première peine
de l'enfer est la privation de Dieu. Cela n'empêche pas sa
réalisation dans l'au-delà jusque dans le corps physique qui
en devient déformé par somatisation.
Citation: |
Aussi c'est bien totalement
volontairement et délibérement ( orgueil
essentiellement) que nous choississons dès cette vie (et
à fortiori à l'heure de la mort si le choix n'a pu être
fait ) l'enfer ou le Paradis |
Ici, vous soulevez un débat très
profond qui provoqua la ire de Cesta. En fait, je pense
que, de même que les hommes de bonne volonté qui ne
connaissent pas le Christ, ne font ici-bas que se disposer au salut
(puisqu'ils n'en connaissent pas la nature), de même les
hommes de mauvaise volonté ne font que se disposer à l'enfer par leur
égoïsme.
Ce n'es que DISPOSITION et non
DAMNATION certaine car, comme beaucoup d'égoïsme provient de
l'ignorance ou de la faiblesse, ces péchés ne sauraient en
eux-mêmes, je veux dire à eux tous seuls, DAMNER.
Il
faut, puisque Dieu est juste, que ces gens ratifient le choix
de leur vie en TOUTE LIBERTE, d'où, selon moi, cette
universalité et nécessité de la Parousie du Christ glorieux EN
CETTE VIE. Si un égoPïste s'obstine alors, il est évident que
sa danation devient juste car LIBRE.
Oui, Dieu ne
saurait damner une personne qui agit égoïstement à cause de
quelque ignorance ou faiblesse.
Sinon, vous et moi
serions damnés si nous étions mort à certains moments de notre
vie.
Certains thomistes pensent que Dieu traite ses
créatures bien aimées comme le ferait un chasseur armé de
pièges: "Tu m'as servi toute ta vie. Mais tu as eu ton
infarctus juste après avoir regardé une femme de manière
impure >>> enfer éternel!!"
En réalité, le
Dieu que nous connaissons vous et moi nous poursuivra bien sûr
jusqu'au dernier moment pour nous sauver. | |
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Arnaud Dumouch Rang: Administrateur
Inscrit le: 19 Mai
2005 Messages: 114 Localisation: Belgique
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Posté le: Mar 24 Mai à
13:02 |
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MESSAGE DE
CHRISTIAN
Cher Arnaud
Très content que tu
partages pleinement mon point de vue. Je pense à une chose à
la psycho-morphologie en qq sorte. L'attirance physique,
l'aspect mauvais ou bon des gens rencontrés, l'attirance
(spirituelle) , les visages d'anges ou de démons que nous
croisons...tout cela peut donc en être la confirmation dès
cette vie.
amitiés Christian | |
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L'enfer
existe-t-il? (par Pierre-Bernard) |
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