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DEUXIÈME PARTIE : L’AVENIR ET L’ESCHATOLOGIE DE L’ISLAM
 
 
CHAPITRE 3 (suite)

La fin de l’islam politique et guerrier

Le Prophète Mohamed a dit :

« L’Antéchrist viendra et ira dans le voisinage de Médine[*]. La ville éprouvera trois secousses et, après cela, les infidèles et les hypocrites iront trouver l’Antéchrist. »[128]

Les Occidentaux se résoudront-ils à attaquer l’Arabie Saoudite, à ruiner entièrement la puissance politique de l’islam, pour arrêter son terrorisme ? D’après ses propres prophéties, lorsqu’elles sont bien comprises, l’islam semble l’annoncer. Nul ne le sait encore, mais la comparaison avec le récit de Flavius Josèphe, avec les mentalités comparables qu’il décrit à son époque, laisse un arrière-goût de pessimisme. Il a décrit en détail la mort politique du judaïsme. Le Temple et l’État brûlèrent. Il n’en resta plus rien.[129] Non seulement le Temple fut détruit, mais par suite de l’obstination des zélotes qui continuaient à se battre alors que tout était perdu, la ville de Jérusalem fut rasée, puis le pays des juifs tout entier.

« Ici et là, écrit Flavius Josèphe, bien après la ruine du Temple et de la ville de Jérusalem, des groupes de ces assassins s’attaquaient encore à des intérêts romains, avec une incroyable constance. Massada est le nom d’une citadelle juive, au sud-est d’Hébron, près de la mer Morte, dans laquelle les derniers zélotes se réfugièrent. Ces zélotes assassins avaient été la cause de toute cette guerre. »[130]

Le Prophète Mohamed a dit que la Kaaba[*] serait détruite et tous les lieux saints profanés. 

La plus douloureuse expérience consiste en la perte de ce à quoi on tient le plus. Elle conduit à réfléchir sur soi. Rien n’est plus efficace pour l’humilité. Ainsi est La Mecque[*] dans la mentalité des musulmans. C’est auprès de la Kaaba que se dresse le cinquième pilier de l’islam, le saint pèlerinage.

La destruction de la ville de Jérusalem peut illustrer ce que pourrait être celle des États musulmans. Il convient de rappeler que, selon l’ordre de Mohamed, dès qu’une terre est suffisamment islamisée, il faut imposer aux non-musulmans une soumission définitive à un gouvernement islamique. La religion islamique n’est certes pas imposée, mais la loi civile de l’islam l’est. Il en résulte une puissance politique et une légitime fierté des musulmans. Ainsi, une telle guerre pourrait avoir pour effet la destruction de toute l’œuvre politique laborieusement construite par les générations de fidèles.

La destruction des derniers Moudjahidines, leur attitude suicidaire, jusqu’à la folie

Au temps des Romains, les derniers fous de Dieu se réfugièrent au sommet d’un rocher escarpé, Massada :

« Eléazar, un descendant, dit-on, de Judas, les commandait. Flavius Silva, gouverneur romain de Syrie, en faisait le siège avec ses hommes. Un mur fut élevé autour de la citadelle pour empêcher toute fuite. Mais la place était naturellement défendue. Elle était située sur un immense rocher trapézoïdal, entouré de profonds ravins. Seuls deux chemins étroits franchissent les précipices. Remparts et tours complétaient la protection. À l’abri de ces murs imprenables, les Sicaires disposaient de grandes quantités de vivres et d’armes. Les soldats romains construisirent des échafaudages d’où ils parvinrent, avec force coups de bélier et en mettant le feu, à enfoncer les murailles. “Nous sommes sûrs d’être pris, lança Eléazar, mais nous pouvons choisir, avant, de mourir noblement avec ceux que nous aimons le plus.” Suit une longue exhortation qu’il conclut : “Hâtons-nous donc de leur laisser, au lieu de la jouissance qu’ils espèrent de notre capture, la stupeur devant notre mort et l’admiration pour notre intrépidité.” »[131]

 

La lutte de Vespasien contre les Juifs
La lutte de Vespasien contre les Juifs

 

Le 3 mai 72 ap. J.-C. (ou 73, selon certains), 960 hommes, femmes, et enfants, périrent égorgés par des Sicaires tirés au sort et dont le dernier se suicida, écrit Flavius Josèphe. Cela se passa au cours de l’immense incendie allumé pour anéantir Massada. Cet immense suicide collectif impressionna durablement les Romains et, bien au-delà, les civilisations postérieures. Suicide des assiégés, il était également, au moins symboliquement, celui du peuple juif tout entier, abandonné de Dieu. Eléazar, dans sa première harangue à la mort, n’avait-il pas regretté l’incapacité de ses compagnons à « pénétrer la pensée de Dieu et nous rendre compte que le peuple juif, qu’il avait aimé autrefois, avait été condamné par lui ? »

L’interprétation traditionnelle de Massada décèle le signe et le symbole de la tentation suicidaire du fou de Dieu ; poussant plus loin l’analyse historique et la projetant sur le destin des islamistes Wahhabites[*], on peut voir dans ce suicide collectif le résultat de la fuite en avant du « parti de la guerre » que constituaient les occupants de Massada. D’autres, à l’époque déjà, avaient choisi la paix…

La partie combattante de l’islam risque de périr écrasée par la guerre qu’elle aura elle-même voulue. Il est certain que les armes occidentales seront plus fortes que la poitrine des martyrs musulmans. Une haine accumulée et trop longtemps impuissante à se venger de leurs ennemis peut conduire à ce malheur. Le rêve de posséder et répandre le feu nucléaire peut obliger les nations occidentales à l’utiliser comme cela se produisit à Hiroshima pour les kamikazes.

 

128. Hadith 92, 26. [↩]

129. La Guerre des juifs contre les Romains, livre 6, 26. [↩]

130. Ibid. livre 7, 36. [↩]

131. Ibid. livre 7, 36. [↩]

Arnaud Dumouch, Le mystère de l’islam : prophéties de la Bible et du Coran, Éditions Docteur angélique, Avignon, 2008.

 

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